Le BKA (le bureau fédéral de police criminelle) a donné une attention particulière au serveur alternatif SO36.net, ou de nombreux projets de gauche et alternatifs hébergent leurs pages web, leurs listes de discussion et leurs adresses e-mail. Ils sont evidemment en train de chercher à déranger toute la structure de communication du mouvement contre le G8.
A Hamburg la répression a frappé le centre social « Rote Flora » et differentes maison occupées. Des perquisitions policières ont aussi lieu dans les länder de Berlin et a Brème.
La décision de perquisition policiere a été faite au nom de l’article 129a du code pénal « formation d’une coalition terroriste pour empêcher le G8 »
[Hier miss a part from the original German text]
Le choix arbitraire et grossier de projets et locaux militants montre clairement que les enquêtes judiciaires sont utilisés comme prétexte afin de s’en prendre à toute la mobilisation. « Les prétextes utilisés feront probablement référence a diverses dégradations qu’il y a eu en relation au G8 » estime le groupe de Presse Campinski. C’est dans ce même contexte que l’Hotel Kempinksi reçut quelques jets de boules de peinture.
Cet article 129 donne les pleins pouvoirs à la police pour saisir materiels et données, et est souvent utilisé comme forme d’intimidation : seulement 2% des cas finissent par une condamnation judiciaire.
« Qui invite le g8, invite également ces opposants », explique Hanne Jobst du bureau du « Bethanien » de Berlin. « Les tentatives de criminalisation ne changeront pas le fait nous utiliserons le g8 comme moyen pour mettre un coup de projecteur sur l’injustice de ce monde. »
La repression du BKA n’est pas surprenante. La résistance de la gauche radicale au G8 a pris de proportions que la police n’arrive plus a contrôler. « Jusqu’à présent la police a cherché à diviser le mouvement de resistance en hallucinant face aux medias »l’arrivée d’une armée de chaos« à Rostock-Heiligendamm. Maintenant elle est passée à vouloir paralyser les structure organisatrices anti-G8 », nous explique Jost.
« Il est frappant de voir que les raids étaient dirigés contre tout le spectre militant qui ne fait pas de revendications au G8, mais qui rejette celui-ci entièrement en tant qu’institution », explique une porte parole du groupe Gipfelsoli Infogruppe.
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