Des policiers, matraque à la main, brutalisant et gazant des personnes migrantes venues s’installer sur la place de la République, à Paris, pour alerter l’opinion publique sur leur situation. Les images tournées lundi 23 novembre ont été diffusées par de nombreux médias français et étrangers et le comportement des policiers envers les exilés fermement dénoncé.
Pourtant, de la vallée de la Roya, dans le sud-est de la France, aux côtes de la Manche, les migrants sont régulièrement victimes de violences policières dans l’indifférence.
“À Calais, les violences et le harcèlement policier sont permanents. Plus de 1 000 personnes exilées survivent dans des campements précaires détruits toutes les 48 heures, avec la privation et confiscation des biens personnels, la restriction de l’accès à l’eau, la nourriture, et l’hygiène, la destruction de l’environnement pour empêcher une réinstallation des exilé·e·s”, écrivent dans un communiqué publié mardi soir les associations l’Auberge des Migrants, la Cabane juridique, Salam et Collective Aid.
Dans un autre communiqué, Médecins du monde, Médecins sans frontières, la Cimade, le Secours catholique et Amnesty international réclament "une politique alternative pour rompre avec ces violences et assurer la dignité de toute-s".
>Rencontre avec l’Appartage au Patchwork Café le mardi 28/05
L’Appartage est une association d’hébergement citoyen et solidaire pour les mineur.es non accompagné.es (MNA) en attente de reconnaissance de minorité. Nous vous invitons à une réunion d’information pour découvrir le fonctionnement de l’asso et vous permettre de nous rejoindre. Elle aura lieu au...
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info