Après une fin de semaine pour le moins agitée avec l’entrée en scène des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s dans toute la France aux côtés des gilets jaunes (voir, en ce qui concerne Lyon, ici, ici et ici) – on s’est rendu à plusieurs ce lundi aux comparutions immédiates rue Servient, pour voir comment se joue le service après-vente de la répression du mouvement actuel.
Caisse de Solidarité - Témoins
La Caisse de Solidarité est un collectif qui existe depuis plus d’une
dizaine d’années et qui est partie prenante des conflits sociaux sur la
région lyonnaise. Nous luttons contre les violences policières et la
répression des mouvements : étudiants & lycéens, luttes sociales,
écologistes...
Nous fournissons des conseils pratiques concernant les manifestations, les garde à vue et les procès sous forme de tracts et de formations. Nous publions également des récits de comparutions immédiates, de violences policières et des textes d’analyse.
En outre, nous orientons vers des avocat∙e∙s de confiance et nous
fournissons une assistance financière aux personnes interpellées et à
celles condamnées.
Nous ne sommes pas des professionnels du droit. C’est à travers nos
expériences militantes, nos lectures, notre fréquentation du tribunal et
notre participation aux luttes que s’est fondé notre collectif. On peut
venir nous voir pour témoigner, discuter de stratégies de défense, du
choix d’une avocate, trouver des solutions au niveau économique suite à une condamnation, etc. En un mot : on est là pour ouvrir la possibilité d’envisager les choses à plusieurs plutôt que seule.
De manière générale, la justice condamne à tour de bras. Le simple fait de se trouver face à elle fait bien souvent de nous une coupable d’office.
Nous ne reprenons pas à notre compte les catégories de « coupable » et
« innocent ». Nous partons plutôt du sentiment qu’il est nécessaire de
s’organiser contre la répression et de ne pas laisser sur le bord du
chemin les gens confrontés à la police, à la justice et parfois à la
prison.
Face à la répression, soyons avec les lycéen.nes !
Depuis vendredi dernier, les lycéens se soulèvent. Dans un contexte à la limite de l’insurrection en France, le pouvoir craint explicitement une amplification des colères, et réprime sévèrement les mouvements de jeunesse. La Caisse de Solidarité recueille des témoignages de violences policières graves, en particulier à Doisneau à Vaulx-en-Velin, mais devant les autres lycées également : des lycéens passés à tabac, des tirs de flashball, des interpellations extrêmement brutales.
Les 7 ambitions du sénat pour prévenir et punir les manifestations
La proposition de loi « visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs » a été adoptée par la droite au sénat le 23 octobre 2018 : ce n’est qu’une proposition, elle n’est pas définitive.
Le sénat propose 7 mesures pour encadrer encore plus les manifestations. Une occasion de se pencher sur ce projet réactionnaire.
Sortie du numéro 2 des « Brèves de bistrot »
Les « brèves du bistrot », est un petit journal qui paraît le premier jeudi de chaque mois, à l’occasion du bistrot de la caisse de solidarité. C’est l’occasion pour nous de parler un peu de l’actualité de la police, des luttes et des répressions.
Parution du premier numéro des « Brèves du bistrot »
Les « brèves du bistrot », est un petit journal qui paraît le premier jeudi de chaque mois, à l’occasion du bistrot de la caisse de solidarité. C’est l’occasion pour nous de parler un peu de l’actualité de la police, des luttes et des répressions.
[Brochure] La folle volonté de tout contrôler : sur 50 fichiers de police-justice et les moyens d’en sortir
Cette brochure réalisée par la Caisse de Solidarité de Lyon recense 50 fichiers d’identification administrative, fichiers de police, fichiers de justice et fichiers de renseignement, en somme tous les outils dont l’État s’est doté pour le contrôle des populations. On y détaille la manière dont ils fonctionnent mais aussi comment savoir ce que l’État sait de nous et finalement comment lui demander de nous oublier.
Conseils en manif : 2018
Prenons nos précautions quand on sort pour une manif, une action, ou autre. Face à la police, face à la justice... réduisons les risques ! Mise à jour du tract (dispo en pdf à la fin de l’article) de Témoins - la Caisse de solidarité.
Bistrot de la caisse de solidarité ce jeudi
Jeudi soir à l’Atelier des canulars s’ouvrira comme tous les premiers jeudi de chaque mois le « Bistrot de la Caisse ».
Bistrot de la caisse le jeudi 7 décembre
Ce jeudi 7 décembre, à l’atelier des canulards, comme tous les premiers jeudi de chaque mois, se tiendra le bistrot de la caisse.
Petit signe à celles et ceux qui ne connaissaient pas le Bistrot, c’est un moment ouvert pour se capter ou re-capter autour d’une bière.
Un mot quand même, en situation :
La caisse est née de l’envie de se tenir face à la police, face aux juges et aux condamnations qui pleuvent. Il fallait apprendre à ne pas lâcher l’affaire même en gardav, à ne pas (...)
Brèves de l’État d’urgence, une brochure pour saisir l’ampleur du phénomène
Début janvier 2016, la Caisse de Solidarité de Lyon proposait un premier bilan de l’état d’urgence. Alors qu’un texte de loi visant à faire rentrer l’état d’urgence dans le droit commun est en cours de lecture à l’assemblée, l’analyse liminaire que proposait alors l’association semble d’actualité :
« En assemblant cette brochure nous essayons de donner un aperçu de l’infinité des réalités que crée l’état d’urgence pour les personnes qui le subissent. Face à la multitude de petites histoires, il nous a semblé utile d’en présenter quelques-unes qui, par leur banalité ou leur rareté, permettraient d’éclairer l’ampleur du phénomène. »
Compte-rendu de la comparution immédiate du camarade antifa suite au rassemblement contre le squat du GUD
Ce mardi 6 juin, un camarade est passé en comparution immédiate. Arrêté au début du rassemblement contre le « bastion social » le 2 juin, il a fait deux jours de garde-à-vue puis deux jours de détention préventive à Corbas. Le motif de l’arrestation et de la détention ? Le jeune homme se trouvait en possession d’un mégaphone, de tracts, de pétards et d’un fumigène.
Bistrot de la caisse de solidarité ce jeudi
Jeudi soir à l’Atelier des canulars s’ouvrira comme tous les premiers jeudi de chaque mois le « Bistrot de la Caisse ».
Face à la police : violences des échanges en milieu tempéré
Récemment au mois de mars. Liu Shaoyao, tué chez lui, sous les yeux de sa famille, par des policiers de la BAC. Angelo Garand abattu dans une grange par les gendarmes du GIGN pendant que sa famille est interpellée. Deux mois après l’« affaire Théo », comme l’ont pudiquement qualifié les médias et le pouvoir en place, les meurtres policiers continuent. L’occasion pour la Caisse de Solidarité de Lyon de revenir sur les mouvements de lutte contre les violences policières que ces meurtres génèrent et de formuler des perspectives politiques à la hauteur de ce que ces assassinats réguliers posent.
Légitime défiance : quelques notes sur les récentes réformes de la police
Jeudi 16 février la réforme de la « sécurité publique » à été adoptée par le parlement, au passages les législateur ont rétablit le délit de consultation de site djihadiste. Cette loi répond à une veille revendication des syndicats majoritaires. Elle vient ponctuer une période qui, depuis la mort de Rémi Fraisse en passant par celle d’Adama Traoré, a vu les violences et les crimes policiers devenir un sujet un peu moins confidentiel dans les médias. La Caisse de solidarité propose ici une analyse succincte.
Bistrot de rentrée de la caisse de solidarité
Jeudi soir à 19h à l’Atelier des canulars s’ouvrira comme tous les premiers jeudi de chaque mois le « Bistrot de la Caisse ».
Rassemblement de soutien le 6 octobre pour une inculpée du mouvement contre la loi Travail
D. a été arrêtée le 11 mai à l’issu d’un rassemblement contre la loi Travail. Elle est accusée d’avoir participée à la manifestation sauvage du 10 mai (jour de l’usage du 49.3 par le gouvernement) et d’avoir jeté un caillou sur un poste de police. Pour ce geste elle a été sévèrement condamné en première instance (6 mois de prison avec sursis et 14 0000 euros de dommages et intérêts). Mais le parquet n’étant pas satisfait, il a fait appel et un nouveau procès va se tenir le 6 octobre à partir de 13h. Soyons nombreux pour la soutenir.
D. Passera finalement au tribunal à 16h, le rassemblement est reporté à cette heure
Des nouvelles des arrêté.e.s du 15 septembre
10 arrestations signalées (dont certaines pourraient se recouper).
3 personnes (2 majeurs et un mineur), arrêtées rue Herriot, sont ressorties après un très court temps de garde-à-vue. Les chefs d’inculpation étaient : attroupement illégal en vue de commettre des dégradations et port d’arme (un couteau).
Bonne nouvelle, les trois personnes sont ressorties sans rien.
Si un.e de vos proches a été interpellé.e, contactez la caisse de solidarité, pour envisager ensemble une défense.
Par (...)
La Caisse de Solidarité de lyon, un outil contre la repression
La caisse de solidarité lutte contre la répression depuis une dizaine d’années. Ce texte résume son histoire et son mode de fonctionnement. « La Caisse de Solidarité est un outil au service de ceux et celles qui veulent s’organiser contre la répression. Elle assure une activité de production de textes d’analyse, elle fournit des conseils pratiques et une assistance financière et politique et oriente vers des avocats. Elle réunit des personnes qui se sont senties concernées à un moment par la nécessité de s’organiser contre la répression »
Soirée de soutien à la caisse de solidarité le 11 Juin
Après plusieurs mois de mouvement, les procès et condamnations s’enchainent. Les amendes et frais d’avocats atteignent des sommes exorbitantes. Pour que personne se retrouve seul à payer pendant des années et que la lutte continue, la caisse en appel à la solidarité ! Samedi 11 Juin dès 19h : Projection / Bouffe / Concert / BOOM
Bilan partiel de la répression du mouvement contre la loi Travail et appel à soutien financier
Après deux mois de lutte et de bouleversements en tout genre, le mouvement contre la loi El Khomri n’a pas l’air de vouloir s’arrêter. Les manifs continuent et des blocages économiques se mettent en place (raffinerie, SNCF, piquets volants...). Rien n’est donc fini. Malgré cela, au vu des affrontements récurrents entre policiers et manifestants et du nombre d’interpellations depuis le mois de mars, un bilan des opérations répressives doit être dressé. C’est l’objet de ce texte de la Caisse de Solidarité