RDV le samedi 18 juin à 18 h 00 Petite prairie, Parc de Gerland (Lyon 7e)
La prohibition du cannabis et des drogues en France à été un échec certes, mais il est d’autres pays ou une vraie guerre contre les drogues fais rage. Supervisée la plupart du temps par les Etats-Unis, cette guerre coûteuse a complètement échoué à diminuer la toxicomanie, tout en coûtant d’innombrables vies, en dévastant des communautés, et en canalisant des milliards de dollars dans des réseaux du crime organisé.
Tous les experts sont d’accord pour dire que la politique la plus raisonnable est de réglementer. Le seul problème, c’est que certaines personnes (suivez mon regard...) profitent beaucoup de l’argent du trafic de drogue et ne sont donc pas du tout prêtes à tordre le cou de leur poule aux œufs d’or.
Le problème de la drogue frelatée : on éviterait le traditionnel henné ou la cire d’abeille et autres produits plus toxiques si la vente était autorisée et la qualité contrôlée (« l’étude du CRISP (Cannabis Resin Impurities Survey Project) menée par l’université d’Edimbourg a identifié de la réglisse, du cirage, de la cire d’abeille, de la résine de pin, du henné, du café, de l’huile de moteur, des déjections animales, du lait en poudre ; et aussi de l’aspirine, de la kétamine, de la colle, du toluène et du benzène. Récemment, ce sont des poudres (silice ou kétamine...) qui ont été découvertes dans des têtes d’herbe »
Désinformation, mensonge et rumeurs : Dans les collèges et lycées, pseudo-intervenants absolument pas formés lors de « séances d’information et de prévention sur les drogues » viennent déverser leurs flots de mensonges et d’histoires fausses (personne se défenestrant après avoir fumé un joint, suicide sous champignon hallucinogène...) Pourtant, la plupart des rapports officiels soulignent la faible dangerosité du cannabis. Des chercheurs, des médecins, et surtout des patients, ont découvert les vertus thérapeutiques de cette plante depuis longtemps.
Alors finissez votre joint, roulez en un autre et venez nous rejoindre au parc Gerland (notons la proximité du lieu avec un certain « bunker korps », désormais fermé) pour « déclarer publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l’intention de récidiver. Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l’arbitraire policier, et entendons soutenir activement tous ceux qui en seraient victimes » .
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