Cinq militants anti-OGM placés en garde à vue lundi ont été mis en examen mardi par le parquet d’Orléans puis relâchés après avoir participé à la destruction d’OGM dans le Loiret.
Trente-deux militants avaient été placés en garde à vue après cette action menée dans la nuit de dimanche à lundi sur un champ d’essais de maïs génétiquement modifié de 3.000 m2, appartenant au groupe américain Monsanto, à Villereau (Loiret). Mais vingt-sept d’entre eux avaient été libérés lundi soir.
Les cinq militants relâchés mardi comparaîtront devant le tribunal d’Orléans le 10 octobre, pour « destruction de biens d’autrui en réunion », comme les vingt-sept qui avaient été libérés lundi soir.
Le Parquet avait demandé un placement en détention provisoire des cinq militants pour une comparution immédiate mercredi. Le juge des libertés l’a refusé.
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