Les étudiant-es, personnels et enseignant-es sont en grève sur l’Université de Rouen depuis la rentrée début septembre, pour protester contre le manque flagrant de moyens. Ils étaient plus de 500 à reconduire la grève en Assemblée Générale le 15 septembre. Il y aurait également du mouvement à Angers.
Les lycéen-nes, de leur côté, ont réaffirmé la nécessité de poursuivre la lutte contre les réformes Fillon, lors d’une coordination nationale élargie fin aôut à Toulouse.
Parallèlement à la poursuite de la dégradation des conditions générales dans l’éducation nationale, la situation des plus précaires, des étudiant-es salarié-es, devient de plus en plus intolérable.
Étudiant-es, lycéen-nes et élèves étranger-ères sont menacé-es de plus en plus souvent d’arrêtés de reconduite à la frontière, et sont lâchement pourchassé-es, ainsi que ceux qui les soutiennent, par une police arrogante.
La hausse des prix, les nouvelles réformes qui disloquent les acquis des travailleur-euses en matière de contrats et de conventions collectives, ajoutées à l’écoeurement suscité par l’état de délabrement avancé des logements des plus pauvres et par les expulsions violentes devenus récurrentes, suscitent un climat général d’indignation, qui appelle un mouvement d’ampleur. Un mouvement qui ferait fi des divisions catégorielles, et serait à même de mettre un coup d’arrêt à cette politique anti-humaine.
Pour se préparer, sur les facultés, dans les lycées, et ailleurs, à contribuer à faire émerger ce mouvement et à l’établir sur de solides bases, nous invitons tous ceux et celles qui partagent cette perspective à venir en discuter :
Des individu-es.
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