Les actions quasi-journalières rassemblent quasiment autant de monde. Ce mercredi, les grévistes ont marché de Perrache jusqu’à l’Hôtel de Région, pour faire un coucou à Wauquiez, en partie responsable du budget des TER, et se rendre encore un peu plus visibles.
Quelques cheminot.e.s sont allé.e.s déposer la liste de leurs revendications à deux responsables techniques de la région, à savoir : leurs exigences concernant le code du travail cheminot et leur refus face aux fermetures de lignes prévues.
Cette semaine se déroulent les négociations qui préoccupent les grévistes entre la direction de la SNCF et les syndicats sur l’accord d’entreprise et la convention collective. Les syndicats auront jusqu’à jeudi prochain pour signer les deux accords. La direction, alliée du gouvernement, met la pression pour faire accepter une négociation qu’elle prétend favorable aux grévistes, en vue de faire place nette avant l’Euro qui débute ce vendredi.
Pépy, le patron de la SNCF, a donc déclaré que les cheminot.e.s n’ont maintenant « plus aucune raison de faire grève », puisqu’il se dit prêt à conserver 95% de l’actuelle convention, la RH77. Mais la colère ne faiblit pas. Pas dupes, les grévistes resteront mobilisé.e.s tant qu’il voudra intégrer à la convention l’équivalent de l’article 2 de la loi travail, c’est-à-dire l’inversion de la hiérarchie des normes, qui favoriserait le dumping social lorsqu’en 2020 le marché ferroviaire sera ouvert à la concurrence.
Les grévistes restent déterminé.e.s et iels comptent sur la mobilisation interpro, notamment en manif ce jeudi. A Oullins, une caisse de solidarité commence à circuler pour soutenir la grève.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info