Un redskin d’Allevard, à côté de Grenoble, a été assassiné début mars par deux nazillons savoyards. L’affaire date de plus de deux mois, mais n’est connue que depuis quelques jours suite à l’interpellation, l’incarcération et les aveux des fafs la semaine dernière.

Jean-Jacques a disparu le 5 mars : il a été embarqué par les militants d’extrême-droite suite à une discussion politique houleuse avec eux dans un bar d’Allevard, frappé puis jetté du haut d’un pont dans la Breda, une rivière gelée en cette période de l’année.

Son corps n’a été découvert dans la rivière qu’une semaine plus tard. Il avait 30 ans et un gamin. Il portait la crête, ce qui en faisait une cible de choix pour ses assassins, apparemment habitués des violences racistes.

Ils ont 20 ans, ils sont adorateurs de Mussolini et de Hitler jusque dans leur peau (l’un d’eux arbore un tatouage avec le portrait d’Hitler). Ils ont été arrêté en Savoie mercredi 18 mai.

Apparemment, pour les flics eux-mêmes, il s’agit d’un crime "idéologique". Analyse que reprend le Dauphiné Libéré dans un article minable paru le 21 mai, même s’il ne s’agit pour la pauvre journaliste que d’une altercation entre deux types d’extrémisme politique et des suites d’une soirée arrosée [1].

On a peu d’infos pour l’instant sur ce meurtre [2]. Un fil de discussion est ouvert sur le Red Forum pour obtenir un peu plus de détails, et, entre autres, organiser la solidarité avec la famille de Jean-Jacques.

Solidarité antifasciste.

Cyril