L’ensemble -un bon millier- des participants s’accorde pour dire que la manif de Lyon a été un succès : de la place Bellecour remplie de cabanes, d’affiches et d’aires de jeu contre tous les projets inutiles, dans la rue et dans la bonne humeur ignorant le dispositif policier, à la soirée chaleureuse à Décines.

L’effet Nddl a permis d’ouvrir une visibilité commune à différentes luttes régionales, qui convergent dans une critique économico-politique des projets inutiles petits ou grands. Il n’y a pour l’heure que la puissance de Nndl pour rendre possible une telle convergence après l’importante dégradation de l’écologie politique.
Cela reste bien sur insuffisant pour sortir de la sacro-sainte logique économique -et l’écart d’appréciation à ce propos est grand entre les participants, certains parleraient d’un monde- mais cette manif nous a fait du bien. Elle a permis de discuter, de nous rencontrer et de nous organiser, en particulier sur d’éventuelles suites négatives à NDDL.

En ce qui concerne Nantes :

D’abord lire le communiqué http://communiques-acipa.blogspot.fr/ et constater que l’axe Acipa-zad-copains n’a pas bougé.
Ensuite à propos des violences : jamais personne n’avait songé à interdire une manif sur les 50 Otages. Valls l’a fait.
Il a choisi l’escalade policière, le spectaculaire et la désinformation pour venir à bout du kyste. En effet, « l’opposition aux expulsions a diffusé la conviction, cauchemardesque pour les aménageurs du territoire, qu’il est possible de se mettre en travers de leur chemin ».
En tant que « laboratoire d’expérimentations sociales reniant la logique gestionnaire qui entend pouvoir paramétrer et comptabiliser l’entièreté du vivant », cette lutte est devenue irrécupérable, n’en déplaise à certaines organisations institutionnelles. Avec ses 40000 vrais gens et 500 tracteurs, elle poursuit son propre chemin, déterminée, sereinement en « rendant le chantier chaque jour plus difficile à commencer ».

« La résistance est contagieuse »