Cinéma et révolution(s) en egypte

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Le Festival Cinéma et Révolution(s) en Egypte qui se déroulera les 27 et 28 avril se donne pour but de présenter des films récents pour permettre des débat et des réflexions sur les changements en cours dans la société égyptienne.

Depuis le 25 Janvier 2011, s’est déclenché en Egypte un mouvement populaire de grande ampleur, qui a abouti, en 18 jours, à la chute de l’ancien Président-dictateur Hosny Moubarak. Mais la Révolution égyptienne ne saurait se limiter à un soulèvement de 18 jours : ses conséquences en termes politiques, sociaux, économiques et culturels, se font encore ressentir plus d’un an après.
Qu’en est-il des artistes, et notamment des cinéastes, égyptien-nes ? Avait-ils/elles pressenti cette révolution ? Y ont-ils/elles pris part ? Comment ? Quelles visions portent-ils/elles sur les évolutions en cours, quels sont leurs espoirs, ou leurs désillusions ? Quelle est, au fond, la place des artistes dans le changement social ?

Le Festival Cinéma et Révolution(s) en Egypte se donne pour but de présenter des films récemment créés pour permettre des débat et des réflexions sur les changements en cours dans la société égyptienne, notamment en donnant la possibilité au public lyonnais de rencontrer des artistes égyptien-nes et d’échanger avec eux sur leur travail.

Seront ainsi particulièrement invité(e)s :
- Mirit Mikhail, réalisatrice franco-égyptienne, pour son film « 18 jours au coeur de la Révolution égyptienne »
- Tommaso Dradi, réalisateur italien, pour son film « Egypte : Un rêve en devenir »
- Osama El-Wardany, réalisateur (« Sur le mur », « Tahrir- Ben Ghazy », « Et encore... ») et rappeur (Osakoo) égyptien
- Mohammed Zanaty, poète égyptien.
Trois séances de moyens et courts-métrages, souvent inédits en France, seront ainsi proposées, présentant des visions originales de jeunes cinéastes, égyptien-nes majoritairement, mais également italien et djiboutienne. Une table-ronde réunissant les réalisateurs et réalisatrices invitées, mais également une militante égyptienne, un chercheur en Sciences politiques, un poète et un membre de l’association des ressortissants Egyptiens de Lyon, permettra d’aborder tous les aspects de la Révolution
égyptienne et son actualité. Une exposition de la photographe Josiane Bellochovique, intitulée « Des femmes, des hommes, une révolution », présentant des portraits d’Egyptien-nes réalisés sur la place Tahrir entre le 25 Janvier et fin novembre 2011, sera également mise en place pendant toute la durée de l’événement. Enfin, la dimension musicale et poétique ne sera pas non plus négligée, avec les performances de deux artistes égyptiens spécialement invités, le rappeur Osakoo (Osama El-Wardany),
et le poète Mohammed Zanaty.

Cinéma et Révolution(s) en Egypte, c’est le vendredi 27 et samedi 28 avril 2012, à la Maison des Passages, 44, Rue St-Georges, Lyon 5.

P.-S.

Plus d’infos : www.maalish.org ; www.maison-des-passages.com

jeudi 26 avril 2012
mercredi 25 avril 2012

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  • Le 24 avril 2012 à 21:40, par Art’issa

    En pré-ouverture du festival Cinéma et révolution(s) en Égypte, l’association étudiante Art’Issa et Maalish organisent une projection jeudi 26 avril, de 18h à 20h, dans l’amphi Laprade du campus des Quais de Lyon 2, en présence de Osama El Wardany, qui viendra présenter son travail.
    Entrée libre

    Au programme :
    « 18 jours au coeur de la Révolution égyptienne », documentaire de Mirit Mikhail et Farid Ismail,
    2011, 26’.
    Ce film, à travers le portrait de 6 égyptiennes vivant en France, retrace, jour après jours, la chronologie des événements qui ont mené à la chute de Moubarak, tout en les replaçant dans un contexte historique et politique plus large.

    « Notre arme », documentaire de Zyad Hassan, 2011, 6’.
    Le Caire, peu après la chute de Moubarak. Un groupe d’activistes fait du graffiti dans les rues du centre ville, un pied de nez au pouvoir militaire qui dirige le pays, une bulle de liberté dans un pays en questionnement sur son avenir.

    « Tahrir Ben Ghazy », documentaire de Osama ElWardany,
    2011, 24’.
    Après la chute de Moubarak, le réalisateur décide d’aller apporter son soutien à la révolte qui vient d’éclater dans la Libye voisine. Un voyage politique et personnel, qui met en perspective le déroulement de la Révolution dans ces 2 pays.

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