Lundi a commencé comme un immense bonheur avec une résistance qui toute la journée a empêché les forces armées d’avancer vers les lieux des sondages où les ouvriers des usines se sont mis en grève bloquant plus de 30 fois les trains entre Turin et Modane. Bloquée sur un pont, attaquée par des paysans et des jeunes dans les montagnes, la flicaille ne pouvait rien faire, ne pouvait pas avancer vers les sites des sondages. La journée du 31 s’est terminé par des fêtes populaires dans les villages.
Mais dans la nuit, profitant de l’obscurité et de la relative démobilisation provoquée par les autorités locales (« la police nous a promis qu’elle ne ferait rien dans la nuit ») et les résistances s’intensifiant depuis les dernières manifs, les flics bloquent apparement toutes les personnes qui veulent entrer dans la vallée et qui n’ont rien à y faire les détournant vers d’autres destinations (blocage de Susa) La bataille tant de fois annoncée semble être engagée car les autorités italiennes avec l’appui et les pressions des autres gouvernements européens et l’appui massif du conseil régional Rhône-Alpes ne peuvent plus reculer l’échéance des travaux.
Le TGV Lyon Turin n’a rien à voir avec un quelconque outil écologique (comme le ferroutage) (voir renseignements dans articles précédents)
La solidarité peut aussi s’exprimer de ce côté-ci. Des objectifs simples peuvent être trouvés, car laisser faire cette répression est absolument incompréhensible.
Nous sommes à Valence, un peu isolés, mais nous pouvons nous déplacer pour un débat où il y aurait du monde...
Compléments d'info à l'article