De plus, il ne nous paraît pas anodin que ce soient les locaux des deux facultés dont plusieurs membres du personnel nous soutiennent publiquement dans ce mouvement, et avec qui nous entretenons le dialogue, qui soient visées. Nous pensons que ces actes, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, ont été commis afin de discréditer notre mouvement. Nous nous doutons bien que nombreux seront ceux et celles qui tenteront de faire porter la responsabilité de ces actes sur nous, étudiant-e-s ayant temporairement élu résidence ici, et nous pensons que c’est précisément pour cela que ces actes ont été commis. Ils donnent en effet à la présidence un prétexte tout trouvé pour envoyer les forces de l’ordre sur le campus.
Quel intérêt aurions-nous eu à forcer les portes de locaux de facultés qui comptent parmi nos soutiens ici ? Quel intérêt aurions-nous eu à entrer par effraction dans ces locaux et à voler un écran d’ordinateur, alors que nous nous employons à nettoyer les murs, les tables des amphis, et à tenir propres les locaux ? Quel intérêt aurions-nous eu à briser ainsi le dialogue avec le personnel, alors que notre but constant est précisément d’entretenir une relation de confiance et de préserver une unité avec ce même personnel ?
Les étudiants grévistes.
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