À la suite du printemps arabe, nombre de citoyens des démocraties occidentales se sont regroupés sur les places publiques pour afficher ouvertement leur indignation par rapport aux dérives du système démocratique affaibli par un pouvoir financier grandissant. Ce texte retrace le chemin qui a amené les auteurs à investir l’espace public. Pensée comme un espace inclusif où le citoyen peut se réapproprier son pouvoir par la discussion, l’écoute et l’autoéducation au vivre ensemble, l’occupation se définit d’abord par sa pratique. Ce sont en effet des moyens alternatifs, et novateurs qui sont mobilisés pour faire face à la crise environnementale, politique, économique et sociale que le système économique capitaliste néolibéral exacerbe. De nombreux outils : réseau social international, réunions, bulletin hebdomadaire, actions, émissions de radios, créés durant l’occupation permettent aujourd’hui au mouvement de se renouveler dans le but de redonner légitimité et force au réel pouvoir politique démocratique.
>Pour ceux qui bougent (en 2023) : rétrospective sur la genèse du cortège de tête
La mobilisation contre la réforme des retraites constitue le plus grand mouvement social en France depuis des années. Pourtant, à hauteur de pavé, l’ambiance dans les rues paraît relativement morose, l’énergie manque et l’encadrement policier étouffe. Beaucoup regrettent 2016 et ses suites, soit...
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