Fête de la musique à Lyon : chanter peut entraîner de graves violences policières

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"Le lendemain matin de la fête de la musique vers 5h alors que mes amis et moi rentrions à nos domiciles, nous avons subi des violences policières entrainant de lourdes conséquences : fractures, ITT, plainte pour outrage et appel à l’émeute, etc...
Nous nous sommes faits violentés pour avoir chanté « Les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme, dans le métro station Gerland..."
Témoignage et vidéo.

Ce n’est pas la première fois que des personnes se font arrêter pour ce genre d’action. Souvenons-nous de l’ histoire des personnes qui chantaient « Hécatombe » de Brassens, sur les places publiques ...

Témoignage : "Les enfants de Cayenne" provoquent encore des violences policière à Gerland.

22 juin, fête de la musique. Je dis bien fête ! Après avoir passé la soirée avec mes amis au boulevard électro à Gerland, nous décidons de rentrer chez nous.

Il est environ 5 heures du matin lorsque nous arrivons à l’entrée du métro Gerland. Nous sommes quatre amis, l’ambiance est bonne enfant.
Nous commençons à chanter quelques chansons paillardes.
Au bout de quelques minutes, l’un de mes amis entame cette vieille chanson « les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme.
Maudite liberté d’expression !

Dès sa chanson finie, deux policiers arrivent brusquement vers nous et commencent à tirer mon ami par le bras, sans aucune explication.

Stupeur dans le métro : « Mais qu’est-ce qui ce passe, qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Pourquoi m’emmenez vous ? » Toujours aucune réponse.
Se faisant tirer violemment dans les escaliers, nous décidons de réagir.
Sa copine le tire dans un sens, les policiers de l’autre.
J’essaie de discuter avec eux pour calmer la situation et je me fais braquer avec un flash ball à bout portant sur la poitrine.

Nous sommes rejoints par quelques personnes et toujours la même question : « pourquoi ? » Là on me répond qu’il a insulté les blondes !?
Même les autres usagers sont indignés, certains reprennent la chanson, d’autres bloquent le départ du métro en gardant les portes ouvertes.
Après quelques minutes d’altercation, nous suivons notre ami qui se fait emmener dans les bureaux TCL en compagnie d’un seul agent de police.
Il me semble que ceci est interdit mais quand on a le pouvoir...
Moins de cinq minutes après, l’agent ressort en tenant notre ami par le cou en criant devant une quinzaine d’agents des forces de l’ordre et des usagers qui étaient dans la station :

« Maintenant tu vas t’excuser auprès de tous mes collègues ! ».

Et toujours la même question : « pourquoi ? »
Au même moment, une autre altercation commence un peu plus loin entre une jeune femme et quelques agents de police. Cela attire l’attention de tout les policiers. Pendant ce temps, mon ami est relâché, sa copine se rapproche de lui et l’attire vers nous pour partir . Tout se passe très vite, un agent rattrape mon ami, le tire vers lui et le plaque violemment au sol après lui avoir fait une clé de bras.

Celui-ci n’opposait pourtant aucune résistance. Nous nous rapprochons tous rapidement et soudain je sens que l’on m’attrape à la gorge par l’arrière, balayette.

En un instant, je me retrouve au sol, un genou sur la gorge et une bombe lacrymogène pointée sur moi.
Il me lâche, le temps de me relever, mon ami est menotté et embarqué dans un véhicule de police. La voiture part, en quelques minutes, tout redevient calme.

22 juin 18h : notre ami sort enfin de garde à vue, le bras dans le plâtre à cause de la clé de bras,résultat fracture du métacarpe de l’index droit (qui nécessitera tout de même à court terme une opération avec une mise en place de broches).

Une plainte sera déposée contre lui pour outrage et incitation à l’émeute. Moi, je ne m’en sors pas trop mal, trois jours d’ITT, un gros hématome sur le coude et le dos en vrac.

Quand ces agressions policières vont donc t-elle cesser ???

Voici la vidéo qu’un ami a filmé lors de l’altercation, elle montre les violences subies.

Break Bulli

Pour ceusses qui ne connaitraient pas la chanson des Enfants de Cayenne,
- voici la version du Racing Club Choral :


Racing Club Choral - Cayenne (Mort aux vaches) -... par Racing_Club_Choral
- les paroles sont dispos ici et là pouvez entendre la version des Amis d’ta femme.
- un article très très bien sur cette chanson est paru dans le dernier numéro d’Article11, dispo chez vos marchands de journaux.

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  • Le 29 juin 2011 à 11:46, par Cam

    @ari et @Zog-Zog

    Je pense que dans le titre l’adjectif « grave » prends plutôt le sens de « préoccupant », « inquiétant »... Ce que les violences policières sont, bien évidemment, ainsi que toute violence provenant directement ou indirectement de l’Etat.
    Violences qu’il faut bien sur dénoncer, ce que l’auteur de l’article fait ici...

  • Le 28 juin 2011 à 14:04, par Crieur

    « Des voyoux à isoler, etc... »C’est moi qui l’ai écrit et l’assume entièrement. C’est ce qu’ils disent de nous ? Et alors ? Justement, rfenvoyons-les leurs insultes. Ils verront ce que cela fait. Comment en parler autrement ? Ne pas les hneutraliser ? Désolé, leur comportement ressemblent quand même bien à ceux de certaines « bandes », que personnellement je n’apprécie pazs. Je ne parle pas des blacks blocs, mais des caïds et autres mafieux. Lesquels sont aussi répressifs que les flics. Etre agressé par une bande ou par des flics, ça fait aussi mal. La différénce, c’est que les flics ont toujours « raison », ont la loi pour eux.
    Beaucoup de baceux, par exemple, ne sont-ils pas des « voyoux » qui ont compris qu’en étant flics, ils pouvaient tout se permettre et être, en plus, payés ?
    Pas de scrupule. Des gens dangereux dont il faudra bien venir à bout. Par les armes ? Abholissons les prisons, ok. Mais que faire avec cette racaille ? (J’assume). surtout pas les tuer, parce qu’on est contre la peine de mort. Alors, les rééduquer ?
    Je suis plutôt non-violent, mais si un caïd ou un flic m’attaque et que je suis équipé, c’est lui ou moi.
    Il ne faudrait pas traiter les bourgeois de voleurs parce que c’est ainsi qu’ils appellent les pauvres ? Cela puerait la morale ? M’en fous. L’an dernier, ayant eu affaire à la justice à cause d’un proc., d’un divisionnaire et de 3 baqueux, je ne me suis pas gêné , lors d’un meeting de soutien, pour insulters ces gens de la manière dont je l’ai fait dans mon précédant courrier. J’ai été applaudi. Et pas par des bisounours !
    Ceux qui me soupçonneraient de bêtise, d’antifliquisme primaire, je suis prêt à les abattre d’injures bien argumentées.
    Ras-le-bol des flics, de la pègre et de tous ces fachos. Et c’est moi qu’on va traiter comme ça ?
    A cause de ma colère, moi qui, à 61 ans, subis au quotidien cette saleté de répression ?

  • Le 28 juin 2011 à 01:50, par ari

    @zog-zog

    Complètement d’accord avec toi, le choix du titre c’était juste pour faire une allusion (ratée ?) aux messages de prévention genre « Fumer peut causer une mort douloureuse » etc.

  • Le 28 juin 2011 à 00:08, par Zog-Zog

    Question : qu’est ce qu’une « grave violence » ? Posée autrement : y a t-il des violences non-graves ? Et si un policier tuait quelqu’un, s’agirait t’il d’une « très très grave violence » ?
    Tout ça pour dire : arrêtez de vouloir surenchérir ; les fait, justes les faits ça nous suffit. A force d’extrapoler on en vient à dénaturer complètement le sujet voir, pire, à le rendre inaudible.

  • Le 27 juin 2011 à 23:50, par zora la rousse

    « Des voyoux. Qui peuvent donner libre cours à leur violence, et en étant payés. Plus les dommages et intérêts à venir. Franchement, ça donne envie d’être équipé pour leur en foutre plein la geule. Des frapadingues à neutraliser...A isoler...A humilier.... »

    C’est exactement ce que disent de nous ceux d’entre eux qui ont ces pratiques inadmissibles ... et ils le font.

    Une chose récurrente, dans ces épisodes (quand ce n’est pas racisme ou autre) : leur susceptibilité exacerbée devant toute hostilité à leur profession. Comme des bêtes aux abois... la vipère, quand elle se sent agressée, mord, et c’est comme cela qu’ils font eux aussi.
    Il y a quelques années, ils n’étaient pas susceptibles ainsi (mais il y avait un certain nombre d’entre eux qui était raciste et etc, pas top, déjà).

    Moi, en manif, la police c’est un adversaire potentiel pour moi. Je m’en méfie comme de la peste, je ne vais pas collaborer avec eux ou leur attacher de l’importance (ne serait-ce qu’en allant leur demander, exemple vu : « que pensez-vous du mouvement ? » - au contraire, moi, je suis du genre : « vous avez une obligation de réserve en tant que fonctionnaires, eh bien moi c’est pareil, en tant que participante au mouvement »). Je sais que s’ils ont ordre de nous taper, ils le feront (c’est leur job), parce que quand leur chef leur dit de taper, dans leur tête, c’est sur des méchants.
    Mais la police, ce n’est pas mon ennemi n°1. C’est un adversaire douloureux pour les côtes. Mon ennemi, c’est le patronat, c’est l’Etat, selon les cas.

    Et ce que je constate, c’est que depuis quelques années, c’est comme si cette situation d’adversité évoluait vers quelque chose d’autre, une haine déraisonnable.
    Je ne crois pas qu’on soit obligé.e.s d’avoir une police qui nous maltraite ainsi parce qu’elle ne supporte plus la moindre « atteinte à son image » (hécatombe, etc).
    Je crois qu’il serait sain de trouver des moyens pour évoluer vers une situation d’adversaires à l’ancienne. On n’est pas obligés d’avoir une police de dictature brésilienne comme l’y pousse Sarkozy et sa bande.

    Pour moi la question, c’est comment on peut faire pour dénoncer ces violences pour ce qu’elles sont : des vengeances pour un discrédit qui pèse sur une profession par l’impunité de quelques uns... vengeances qui elles même, contribuent au discrédit de cette profession par l’impunité des auteurs de la vengeance (qui casse des poignets comme à la dernière fête de la musique, donc).

    Hors des contextes d’émeutes et manifs sauvages, un flic, il n’est pas là pour taper, mais pour arrêter les gens qui ne respectent pas la loi, point. Ce qui va, actuellement, du consommateur de chichon au violeur d’enfant.
    Ceci posé, je n’ai rien contre le fait qu’on stoppe le violeur d’enfant (le choix de la sanction est autre chose - la prison est-elle une sanction digne ?). Au contraire. Quant au consommateur de chichon, pour moi c’est la loi le pb, pas le flic qui la fait appliquer (c’est son job, de la faire appliquer, normalement...).
    Mais ce qui est bizarre, c’est tout de même de voir des choses qui s’appellent Brigades Anti Criminalité, dont en fait les missions sont centrées exclusivement sur la répression des délits, des « zones urbaines sensibles » (vocabulaire si fleuri...) et des manifs. Pendant ce temps, les crimes, les vrais (viols, meurtres), qui s’en occupe ?
    Pas les Brigades Anti Criminalité.

    En plus de l’absence d’instance indépendante pour faire appel en cas de violences policières, déjà pointée en rouge dans le rapport d’amnesty international de 2009, il y a tout ça qui se pose derrière. Tout ce langage piégé qui, déjà dans les termes, nous criminalise, et fait disparaître les vrais criminels (viols, meurtres). Clémenceau disait, quand il a fondé la police judiciaire, que c’était la seule police que pouvait tolérer une démocratie (par opposition aux polices politiques de l’empire de napoléon 3, style RG omniprésents, etc). On va me dire, il a envoyé l’armée sur des grévistes. Oui. Mais au moins, les missions de chacun étaient claires... aujourd’hui, les CRS sont des fantassins aussi équipés que des militaires, mais c’est pas l’armée, c’est le collègue du flic du coin.
    Et le flic du coin, il se sent donc visé quand on dénonce l’action des CRS, alors que lui, il est peut-être simplement en train de s’occuper d’auditionner une victime de viol (= rôle de police judiciaire)...

    La police nationale, regroupement de tout ce beau monde sous la même enseigne, peu de monde le sait à l’extrême gauche (parce qu’on ne s’intéresse pas à connaître et comprendre l’adversaire et son histoire), elle date de devinez quand ?
    De vichy.

  • Le 27 juin 2011 à 17:43, par nerprodirna

    Concernant la plainte, je reste septique car plusieurs fois j ai été victime de violence policière dont une grave. Suite a ces violences j’ai donc porter plainte auprès du procureur et effectivement directement au TGI, il ne faut surtout pas passer par un commissariat. Suite a cette plainte, d ailleurs c la seule qui a aboutis a quelques chose, j ai été convoqué à la commission national de déontologie (CNDS) qui est un organe indépendant. Elle est chargée de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République, qu’il s’agisse de professions publiques (Police nationale, Gendarmerie nationale, douanes, gardiens de prison, polices municipales, gardes-chasse, etc.) ou privées (sécurité SNCF ou RATP, agences de gardiennage, transport de fonds, détectives privés[3], enquêteur privé, etc.). La Commission n’est ni un tribunal, ni un conseil de discipline, mais un lieu de recours et de contrôle.
    Elle peut être saisie par toute personne qui est victime d’un manquement à la déontologie ou qui est témoin d’un tel manquement, mais sa saisine ne peut intervenir que par le biais d’un parlementaire. En outre toute saisine injustifiée tomberait sous le coup du délit de « dénonciation calomnieuse » aux termes de la jurisprudence. J ai donc été convoqué au siège de la CNDS et auditionné par leur soins ainsi que l équipage de bac à l’origine de l’agression. Suite a cette requête, je n es eu aucun retour de leur enquête. Quatre ans plus tard je décide d aller sur leur site, et dans leur archives j’ai retrouvé mon témoignage ainsi que celui des lardus. Et la stupeur quand je relis mon témoignage déformé avec la plupart des éléments enlevé et remplacé, notamment que j aurais insulté les policiers et avait été agressif ce qui est complétement faux. Je suis resté deux heures a expliqué mon histoire en détail avec une confiance certaine à le CNDS qui est dite indépendante. Résultat la moitié des éléments sont enlevé et remplacé par des mensonges, mon témoignage ne faisait que un petit paragraphe contrairement a celui des policiers qui en faisait 3. Leur témoignage n était que mensonge. Je me suis fait avoir en beauté !
    Depuis il m est arrivé de me faire contrôlé et ramené au poste , et comme a chaque fois il vérifie mon palmarès de "mauvais garçon" et apparait souvent le fait que j ’ai porté plainte contre la police. Imaginé la suite, voyant ceci les pressions sont quasiment systématique quand je me retrouve dans leurs bureaux.
    Depuis je pense qu il n est pas stratégiquement bon de porter plainte contre la police, ceci peut entrainer des pressions supplémentaire . Personnellement je ne le referais plus.
    Solidarité avec tout les albi et albia et les autres qui subissent tout les jours la polices et la justices.
    Liens CNDS : http://www.cnds.fr/rapports/annuels.html

  • Le 27 juin 2011 à 13:59, par Sarah

    Si vous voulez que la plainte contre les flics aboutissent, il faut aller directement au tribunal....

  • Le 27 juin 2011 à 13:43, par nikonos

    Il va falloir faire quelque chose !!
    Il faut qu’on se retrouve, que l’on forme un groupe devant les tribunaux.
    De plus en plus de violence policière on lieu partout en France et surtout à Lyon.

    Faisons face, ne nous laissons pas faire.

    Je construit en ce moment un moyen pour nous rassembler, nous victimes de violence policière, pour arrêter ces cow-boys de la loi. Ces personnes qui se prennent pour des nouveaux chevaliers aux services des nouveaux seigneurs !
    Vous pensiez que le Moyen-Age était fini !! Faux nous sommes en plein dedans !

  • Le 27 juin 2011 à 09:39, par Math69009
  • Le 26 juin 2011 à 20:06, par jyz

    pour ceux qui ne le savent pas, « mort aux vaches » symbolisé par 3 points formant un triangle c’est le signe mort aux flics soit la plus grande insulte que l’on peut leur proférer. On peut alors comprendre qu’ils n’aient pas apprécié...cela dit aucune excuse pour ce scandaleux comportement.

  • Le 26 juin 2011 à 19:57, par dom

    Mon soutien à ces nouvelles victime de la violence policière et de l’Etat.
    Images à faire circuler à nos ami-e-s, contacts, aux sympathisants de rebellyon.info,
    en discuter autour de nous, déchirer le voile et l’omerta qui dissimulent cette violence
    dont on ne parle pas dans les médias......aux ordres.

    POLICE PARTOUT !
    JUSTICE NULLE PART !

  • Le 26 juin 2011 à 17:28, par Chantons

    Alors en fait Cayenne n’a été écrite ni par Les Amis d’ta femme, ni par Parabellum.
    Il s’agirait d’un texte anonyme du début du XXe siècle, même si on l’attribue souvent à Aristide Bruant.

    A ce propos, un article de l’un des blogs de l’Atelier de création libertaire :
    http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2009/03/cayenne/

  • Le 26 juin 2011 à 16:12, par Toulonnais

     Les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme"

    C’est une chanson du groupe punk Parabellum ... !

  • Le 26 juin 2011 à 13:18, par Juliane

    Elles cesseront quand dans les écoles de Police, ils apprendront à réfléchir plutôt qu’à faire leur lit au carré. Ils ne sont que les pions d’un système qui leur apprend à exécuter bêtement des enseignements et ordres qu’ils n’ont pas le droit de discuter.

  • Le 26 juin 2011 à 12:43, par passant
  • Le 26 juin 2011 à 12:31, par Malekal

    Pour pas se faire emmerder lors du dépot de plainte.. Il faut aller directement au TGI pour porter plainte.

  • Le 26 juin 2011 à 10:46, par Crieur

    La haine, voilà ce que je ressens après avoir lu le récit et vu la vidéo. Je sais, mon courrier n’apportera rien, sauf un léger réconfort, peut-être, aux victimes. Plus possible de voir ces brutes avec leur équipement. Complètement névrosés. Des voyoux. Qui peuvent donner libre cours à leur violence, et en étant payés. Plus les dommages et intérêts à venir. Franchement, ça donne envie d’être équipé pour leur en foutre plein la geule. Des frapadingues à neutraliser...A isoler...A humilier....
    Toute mon affection. J’espère que vous gagnerez au moins le procès malgré ces foutriquets de procs. et de juges. Sans copter « leur presse ».

  • Le 26 juin 2011 à 10:18, par valentine

    1) Porter plainte chez les flics . Si ça ne marche pas 2) Portez plainte chez les gendarmes ( et oui ils ne s’aiment pas vraiment ) . Pire des cas saisir le procureur de la République.

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