Grève à Subway Ampère contre les heures non payées, les sanctions et les conditions de travail indignes

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Les employés de la sandwicherie d’Ampère étaient en grève le lundi 10 octobre 2016.

Une vingtaine de personnes s’étaient mobilisées aux côtés des employés du Subway, ce lundi, au 54, rue Victor-Hugo, à Lyon 2 e.

« Ça fait un an qu’on subit ça ! », s’exclame Karen, 22 ans, salariée depuis un an dans l’établissement. Sur les sept salariés que compte le Subway Victor-Hugo, six d’entre eux (le manager n’est pas inclus), en temps partiel, dénoncent les pratiques de leur employeur, Romain Prat.

Des heures modulables non désirées

« Les heures effectuées au-delà de notre temps de travail sont justifiées par la “variation saisonnière”. Mais nous ne somme ne sommes pas vendeurs de glaces. Des sandwichs, on en vend toute l’année », explique Corentin B., 19 ans, également employé. Or, la pratique des heures modulables est légale à condition qu’il y ait « un consensus au sein de l’établissement », précise la Convention collective de la restauration rapide.

Ils se sont donc réunis, ce lundi midi, à l’heure de pointe, pour que leurs « heures supplémentaires soient payées. Il en profite, nous sommes des petits jeunes, on signe sans réfléchir pour pouvoir travailler », explique Karen. « Moi je suis là parce qu’on me doit encore 40 à 50 heures de cet été. Je voulais augmenter mon contrat en heures, mais ça m’a été refusé… », s’offusque encore Corentin B.

Le groupe dénonce également la gestion des pauses. Trente minutes sont décomptées de leur temps de travail. « Il nous demande de rester présents pour servir les clients, commente Corentin. Lorsque l’un des salariés a voulu prendre sa pause la dernière fois, il s’est pris un avertissement pour “non-travail”. »
Une relation gérant-salariés très tendue

Une situation conflictuelle qui s’est confirmée, ce lundi. Postés devant le restaurant, les trois salariés présents étaient accompagnés de membres de la CGT, contactés pour leur donner un coup de main afin de faire valoir leurs droits. Romain Prat, le gérant, a refusé de s’entretenir avec eux et, pressé par le temps, n’a pas pu répondre à nos questions. Afin de faire partir les militants de sa franchise, l’homme a contacté la police. Arrivés sur place, les deux policiers ont simplement pris note de l’action menée par le groupe, avant de repartir. Karen, Corentin B. et Corentin N. ont tout de même réussi à lui laisser leur “cahier de revendications”. En attendant une rencontre.

Source : UlCGT 7/8

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