Mardi 24 septembre, le palais de justice du 3^e a été partiellement évacué. Pendant plusieurs heures, le quartier a été bloqué pour laisser place à une intervention des pompiers et d’une unité spécialisé dans les risques nucléaires et bactériologique

Pourquoi tout ce rafus ?
Une performance artitique d’une peintre de terre, du 2^e arrondissement de Lyon, gemmologue de formation. En plein audience, il a brisé un tableau peint avec de la terre et contenant un peu de poudre d’autunite, un minerai coloré très faiblement radioactif.
Plusieurs personnes soupçonnées d’avoir été en contact avec le minerai ont été rapidement libéré après analyse.
L’artiste mettait en scène cette action pour la lutte pour la paix dans le monde. Il n’en est pas à sa 1^re action d’éclat, déjà en juillet 1997, supervisé par la CRII-RAD, il présentait à la Biennale d’Art Contemporain OFF de Lyon une valise portable plombé contenant un tableau noir(charbon), blanc(sable) et jaune (autunite).

L’expression artistique d’un minerai naturellement mais faiblement radioactif s’explique selon lui :

La radio-activité est invisible à l’oeil humain, cette invisibilité est pourtant agissante comme peuvent l’être l’amour et la générosité.

Il réalisera aussi le challenge de faire transporter un cailloux de 1 gr d’uranium par avion, pour mettre en évidence ce déséquilibre dangereux face au nucléaire et pourtant la facilité d’accéder à ce minerai dans un contexte fragile politiquement avec le nucléaire iranien et les risques de guerre et de l’utilisation du nucléaire.
L’artiste a été entendu par la police après avoir été interpellé, déclarant qu’il s’agissait d’un petit tableau peint avec un peu d’autunite, un minerai courant très faiblement radioactif, ce qui a été confirmé par les pompiers et la CRII-RAD.
Lui même déjà en cours de procédure de liquidation judiciaire dû à son statut d’artiste indépendant (son entreprise est son nom) et au RSA a été mis en examen pour sa mobilisation « pour la paix dans le monde ».