Découragés par le temps d’attente ou le manque de solutions, ils ont préféré ne pas faire de bruit et retourner dormir une nuit de plus dans la rue. Combien sont-ils exactement ? Les associations ont du mal à avancer un chiffre. «  En tout cas 376 personnes ont appelé le 115 mardi soir et comme on n’avait pas de places d’hébergement à leur proposer, elles ont passé la nuit dehors  », déclare Baptiste Meneghin, membre de la coordination des professionnels de l’urgence. «  C’est deux fois plus que l’an dernier alors que les températures sont beaucoup plus clémentes, rajoute sa collègue Maud Bigot. On commence à voir les effets de la crise sur le terrain  ».

Source : 20 minutes

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