Quand on pense aux heures supplémentaires, on pense à la célèbre phrase « travailler plus pour gagner plus ». Mais est-ce si simple ? Les heures sup. et cette notion de travailler en plus de notre temps de travail ont-elles juste comme but d’avoir une aumône supplémentaire pour vivre ? L’utilisation des heures sup. n’a pas comme impact de simplement remplir notre porte monnaie.
Les enseignants sont eux aussi soumis à la possibilité de faire des heures supplémentaires. En fouillant un peu dans nos archives, nous avons retrouvé l’histoire d’une lutte pour le refus des heures supplémentaires. Nous vous proposons de revenir sur une revendications assez ancienne dans l’Éducation Nationale et de comprendre ce qui pousse les personnels à refuser des heures supplémentaires. A la suite de cette lutte, nous vous proposons de revenir avec le syndicat SUD éducation 37 sur cette revendication.
Lutte à Maringues pour l’obtention de postes supplémentairesL’histoire de cette lutte se déroule à Maringues dans le Puy-de-Dôme où en 1974 une bataille pour l’obtention de postes supplémentaires a eu lieu. Que vient faire une lutte pour des postes dans un article sur les heures supplémentaires nous diriez-vous ? Son compte rendu fait par la section SGEN-CFDT de l’époque montre comment le refus des heures supplémentaires peut mettre en action d’autres dynamiques.
>Le 28 mars 1983, des jeunes des Minguettes démarrent une grève de la faim contre les violences policières
Comme en 2010 en centre-ville, comme en 2007, et comme en 2005 dans les faubourgs, les violences subies, le climat de racisme, les quartiers abandonnés de tous et les révoltes étaient d’actualité en 1983 : le 28 mars, après de nouvelles violences policières, 12 jeunes du quartier des Minguettes...
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info