Un rassemblement a été appelé pour éviter l’expulsion d’un homme seul, ayant connu de grosses difficultés personnelles, en dette de loyer. Le Juge de l’exécution a été
saisi afin d’obtenir un délai à l’exécution de l’expulsion pour organiser son relogement. Le bailleur et l’huissier ont décidé de passer outre et de mettre en oeuvre l’expulsion sans attendre l’audience - la loi le leur permet mais la pratique dans le Rhône veut qu’on attende l’avis du juge avant d’expulser.
Cette situation est emblématique d’une pratique néfaste qui se développe.
Une trentaine de personnes était au rendez-vous ce mercredi 31 août dès 6 h 30 du matin, près du jet d’eau Mendès-France, dans le huitième, mais c’est seulement à 9 h que les huissiers sont venus avec le commissaire et les déménageurs. La « poussecul » [1] était particulièrement virulente. Mais après pas mal de palabres et un appel en vain au foyer Aralis, où une chambre venait d’être expulsée par la même huissière, un accord est intervenu pour que l’expulsion n’ait pas lieu. Un délai logique a été donné pour qu’une solution de relogement pour cette personne soit trouvée avant la remise des clés au 1er octobre.
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