Historique de la censure qui frappe, en Grèce depuis jeudi 11 avril, la radio d’expressions subversives 98 FM et Indymedia Athènes.
Depuis 10 ans, la radio d’expression subversive est la cible du pouvoir. Des procès d’EETT à l’émission de la radio paraétatique sur la même fréquence (Free Fm) jusqu’au musellement de velours des autorités universitaires, opéré par le recteur qui par sa politique dilatoire, prétendument neutre, révèle sa véritable position. Il se pose en victime persécutée pour avoir soutenu la liberté d’expression, alors que dans le même temps il coupe le réseau aux collectifs de contre-information de l’EMP. Le fait que la majorité des structures de contre-information se trouvent au sein de l’asile universitaire est une réalité qu’il ne faut pas ignorer. Il n’est pas exagéré de dire que les structures de contre-information dépassent la stricte communauté étudiante, puisqu’elles diffusent des idées vers l’extérieur.
Tous ceux qui gèrent, qui publient et qui utilisent ces moyens et qui par conséquent sont solidaires au droit d’expression sans intermédiaire refusent de trouver des alternatives d’émission radiophonique et cybernétique ailleurs, sous des cieux plus accueillants. La semaine prochaine, l’institution ne sera pas revenue à sa normalité avec des collectifs qui émettront de l’autre bout du monde. Si l’Etat veut faire taire les moyens de contre-informations, qu’il endosse le coût politique d’une opération de police au sein de l’Ecole Polytechnique Metsovion. Nous faisons appel à tous ceux qui s’opposent au totalitarisme moderne d’entreprendre des actions de solidarité pendant la semaine du 15 au 21 avril 2013.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info