Brèves

Le bide de la journée d’action syndicale contre les plans d’austérité

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Ce mardi, la journée de protestation contre les plans d’austérité organisée un peu partout en France a mis en valeur les faibles capacités de mobilisation sur le sujet des syndicats (leur peu de boulot aussi peut-être ?).

Cent-quatre-vingt-cinq rassemblements étaient appelés dans toute la France (Le Monde).

C’est après l’annonce, début novembre, par le premier ministre, François Fillon, d’un deuxième plan de rigueur, que l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA a décidé de riposter. Mais après la journée de mobilisation en demi-teinte du 11 octobre — marquée par des manifestations et des grèves limitées — les syndicats se sont cette fois contentés d’appeler à des rassemblements. Au total, cent quatre-vingt-cinq initiatives sont prévues dans tout le pays, selon la CGT.

A lire, pour info, le tract unitaire cgt, cfdt, fsu, Solidaires et Unsa où l’on apprend qu’en fait depuis le 1er décembre, il y a 15 jours d’initiatives contre les plans d’austérité depuis début décembre. Apparemment, la lutte contre la crise et les plans d’austérité ne viendra pas des centrales syndicales.

A Lyon, 600 personnes se sont mobilisées d’après la CGT, 350 d’après la police, et 200 seulement d’après Lyon Mag et MLyon.

A noter, qu’à Saint-Etienne, ce sont 1200 personnes qui ont manifestées, rejointes par 200 lycéen-ne-s (d’après Le Progrès).

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  • Le 17 décembre 2011 à 09:33, par pascalhernandez

    Les dirigeants des syndicats ,à l’origine des appels à la grève,doivent-ils eux aussi faire le sacrifice de leur salaire,la jour de la grand messe ?

  • Le 16 décembre 2011 à 08:35, par S.

    « Les faibles capacités de mobilisations des syndicats » : Quoi qu’on en pense, ce sont les syndicats et eux seuls qui sont capable de mettre des dizaines de milliers de travailleurs et de travailleuses dans la rue et en grève.
    C’est le résultat d’un travail de fourmi, invisible, au quotidien dans les entreprises, sur lequel il faudrait arrêter de cracher.
    Et oui y a pas un communiqué de presse chaque fois qu’il y a un débraillage, une diff devant une boite, etc...

    Le reflux des luttes, c’est partout et y a personne qui peut prétendre avoir la recette toute faite, en tout cas on en est loin, et toute critique mérite d’être associée de propositions alternatives...
    Pour l’instant dans les boites, les endroits où ça lutte c’est quasi seulement les endroits ou il y a des syndicats...
    Alors OK pour la critique de la stratégie des confs et des bureaucraties (journées de 24 heures sans lendemain, sans appel à la grève...), mais pas d’accord avec un antisyndicalisme qui ressemble trop au discours dominant qu’on nous rabache dans les médias bourgeois. Rebellyon mérite mieux que les raccourcis de leurs médias...

  • Le 14 décembre 2011 à 11:24, par Tryph

    arrivé à midi, je pense qu’il y avait quand même bien plus de 200 personnes, mais pas plus de 600 c’est certain.

    maintenant, que ce rassemblement ait fait un bide, c’était plus ou moins prévisible vu le peu de communication qui a été fait à ce sujet.
    perso, j’ai juste vu l’appel intersyndicale à mobilisation du 18 novembre. pour savoir qu’il y avait une « action » sur lyon et ou ça se passait, il a fallu que je cherche l’info pendant un moment sur internet.

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