Avec l’autorisation donnée par le Ministère de la Justice allemande en 2012, 11 activistes de l’ATIK [1], contre lesquels une enquête avait été ouverte, ont été arrêté-e-s, mis-es en garde à vu puis emprisonné-e-s lors d’une opération. Les dirigeant-e-s et activistes de l’ATIK, arrêté-e-s en Allemagne, en Grèce, en Suisse et en France, sont suspecté-e-s d’appartenir au TKP/ML [2], depuis les procès lors de l’affaire TKP/ML suite auxquels ils avaient été emprisonné-e-s un long moment en Turquie. Certains sont, en plus, accusé-e-s de diriger des activités du TKP/ML en Allemagne.
7 d’entre eux sont maintenu-e-s en isolations et on été séparé-e-s dans les prisons de Augsburg, Münih, Kempten, Lansthut, Nürmberg et Kaisheim. Ils n’ont pas le droit d’avoir de contacts avec les autres prisonniers et ne peuvent sortir prendre l’air que 30 minutes par jour. Ils passent donc 23h et 30 minutes par jour confinés dans leurs cellules. Les visites des membres de leur famille ne sont autorisées que de manière limitée, sous le regard d’un gardien et à travers un parloir. De la même manière les rencontres avec leurs avocats se font dans des pièces fermées et à travers un parloir. De plus, les compte rendus des entrevus sont systématiquement...
>Entretien avec Karim Mohamed Aggad, déchu de sa nationalité française et désormais apatride
Dans cette interview exclusive réalisée par Montassir Sakhi et Max Fraisier-Roux, Karim Mohamed Aggad revient sur son parcours personnel, son incarcération et sa déchéance de nationalité. Parti en Syrie afin de combattre le régime de Bashar al-Assad et protèger le peuple syrien, l’Etat français...
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