Alors que le gouvernement et le président Sarkozy mènent une politique de régression sociale sans précédent en s’attaquant aux sans papiers, aux pauvres, aux travailleurs et aux jeunes, des mobilisations s’organisent dans toute la France.

Dans les universités, la situation sociale et financière des étudiants s’est aggravée obligeant de plus en plus de jeunes à se salarier, à renoncer à des soins, à vivre dans la misère, tout ça pour pouvoir étudier. En votant la réforme Pécresse des universités le gouvernement contribue à aggraver cette situation. Cette loi dite de « l’autonomie des Universités » casse le service public de l’enseignement supérieur en le soumettant aux logiques managériales pour les seuls intérêts des entreprises, très loin des préoccupations des étudiants.

Nous ne l’acceptons pas ! Nous, étudiants de l’Université Lyon 2 sommes mobilisés pour l’abrogation de la réforme Pecresse et contre la régression sociale.

Les cheminots ont prouvé, le 18 octobre, par une grève historique qu’ils étaient disponibles contre le gouvernement et pouvaient entraîner les autres secteurs dans la bataille. Nous ne les laisserons pas isolés. Au rouleau compresseur du gouvernement, nous opposons la convergence de tous les secteurs attaqués. Seule une riposte globale, de la jeunesse et des travailleurs pourra infliger une défaite décisive à ce gouvernement, stopper les attaques. A cet égard, la responsabilité de toutes les directions syndicales est engagée : le recul social n’est pas négociable, il faut le rejeter en bloc plutôt que de l’accompagner.

Le 18 octobre, avec les salariés en lutte, nous étions 300 000 à manifester pour la défense de nos droits. Nous sommes déterminés à construire avec les travailleurs un mouvement de résistance jusqu’à la satisfaction de nos revendications.