« Jamais sans toit », les occupations et la lutte continuent

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Depuis le jeudi 20 Novembre, date de la journée des droits de l’enfants, plusieurs écoles lyonnaises sont occupées à l’initative du collectif Jamais Sans Toit.
Lors de la rencontre entre la préfecture et le collectif, Carenco continue de nier l’urgence pour près de 200 enfants scolarisés sans logements. Plusieurs écoles sont toujours occupées (liens dans l’article)
La Megacombi consacre son émission de cette semaine (écoutable en ligne sur Rebellyon) à ceux qui luttent dans les écoles, dans la rue ou dans les squats pour donner à toutes et tous un toit.
Sur la question du logement, relire également le suivi et les témoignages de l’occupation (et expulsion) de l’immeuble rue Cazeneuve.
Un rassemblement est appelé mardi 2 décembre à 10h00 devant le palais de Justice de Lyon (24 colonnes) en soutien au père Gérard Riffard accusé pour avoir hébergé des personnes à la rue et sans-papier.

Jeudi 4 décembre : Bal à Bistan en soutien aux écoles occupées

Depuis le jeudi 20 Novembre, date de la journée des droits de l’enfants, plusieurs écoles lyonnaises sont occupées à l’initative du collectif Jamais Sans Toit.
Lors de la rencontre entre la préfecture et le collectif qui a eu lieu jeudi 27 novembre, les services de Carenco continuent de nier l’urgence pour près de 200 enfants scolarisés sans logements. Plusieurs écoles sont toujours occupées :
- L’école Victor Hugo reste occupée
- Poursuite des occupations d’école tant qu’il restera des familles à la rue !
- Occupation de l’école Jean Giono
- L’occupation des écoles continue à Lyon

La Megacombi consacre son émission de cette semaine (écoutable en ligne sur Rebellyon) à ceux qui luttent dans les écoles, dans la rue ou dans les squats pour donner à toutes et tous un toit.

Sur la question du logement, relire également le suivi et les témoignages de l’occupation (et expulsion) de l’immeuble rue Cazeneuve.

Un rassemblement est appelé mardi 2 décembre à 10h00 devant le palais de Justice de Lyon (24 colonnes) en soutien au père Gérard Riffard accusé pour avoir hébergé des personnes à la rue et sans-papier.

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  • Le 20 décembre 2014 à 12:24, par P’tit Louis

    Au delà des enfants scolarisés...

    Ci joins lien pour visionner émission de LCP sur la pauvreté ou il est beaucoup question du logement
    http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde-le-debat/vod/165627-pauvrete-l-etat-a-t-il-demissionne

  • Le 5 décembre 2014 à 17:06, par liberté vive

    Projet de loi anti squat présenté au Sénat par l’UMP le 10 décembre

    http://www.senat.fr/leg/ppl13-586.html

    Un projet de loi visant à permettre l’expulsion, à la demande du maire et sans jugement, des occupants sans droit ni titre de logements vacants sera débattu au Sénat le 10 décembre à la demande de l’UMP.

    Le projet de loi déposé par le groupe UMP, à l’initiative de la Sénatrice-Maire de Calais, prétend que propriétaires occupants ou les locataires en titre ont des difficultés à récupérer leur domicile, lorsqu’il a été squatté.

    Non seulement ces situations sont très rares, mais surtout, l’arsenal législatif est déjà en place et est très efficace car lorsqu’une personne trouve son domicile occupé, une plainte au commissariat et une décision du Préfet suffisent à expulser l’occupant sans jugement et dans un délai de 48h après une mise en demeure. L’occupant est également passible de 1 ans de prison et de 15 000 euros d’amende.

    Enfin, il s’agit d’un délit continu, c’est à dire qu’une personne qui rentre chez elle après plusieurs mois d’absence et y trouve un occupant, peut activer cette procédure.

    Or ce projet de loi, très confus, sans doute à dessein, propose d’une part d’étendre cette disposition à tout les squatters, et d’autre part de donner au maire l’initiative de saisir le Préfet pour lancer la procédure.

    La France plongée dans une crise du logement sans précédant depuis 60 ans, compte 2,4 millions de logements vacants, des millions de m2 de bureaux et de locaux vacants.

    Tandis que le froid s’installe, des familles avec enfants sont à la rue, des femmes, des handicapés, des jeunes, des chômeurs et même des salariés. Des bidonvilles sont érigés. Mais l’UMP et préfère voire des humains mourir dans la rue, ou vivre dans la grande misère, alors que nos villes regorgent de logements vides.

    Ce serait meurtrier de mettre en place l’expulsion administrative à l’encontre des squatters, dans un tel contexte. L’Abbé pierre s’est battu à leurs cotés jusqu’à sa mort, et de nombreuses personnalités les ont soutenus.

    Plusieurs projets de loi anti squat ont été repoussés, en 1994 le projet de loi Goasguen, en 2003 dans la Loi LSI , en 2007 dans Loi DALO, et en 2010 dans Loi LOPSSI 2.

    Mobilisons nous nombreux pour exiger le retrait de ce projet de loi .

    Un toit c’est un droit !

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