Manifestation contre la fourrure

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Samedi 14 mars, le collectif O.C.E.A. et l’association Dignité Animale s’associent pour une manifestation contre la fourrure.

Samedi 14 mars, le collectif O.C.E.A. et l’association Dignité Animale s’associent pour une manifestation contre la fourrure.

Le cortège partira de la place des Jacobins à 15h et remontera la rue du président Edouard Herriot en marquant des arrêts devant certaines boutiques qui vendent des vêtements et accessoires en fourrure afin d’en dénoncer le commerce, et d’informer les passants, clients et employés sur la réalité que cache cette matière pas comme les autres.

En effet, pour obtenir de la fourrure, il est nécessaire de tuer un animal provenant pour la plupart d’élevages spécifiques (cela représente plus de 85% de la fourrure utilisée), ou dans des cas plus rares d’animaux piégés dans la nature. Les animaux les plus utilisés sont les renards, les visons, les ratons laveurs et les lapins. On peut aussi trouver de la fourrure de chien et de chat, bien que leur commercialisation soit normalement interdite en France.

Les animaux d’élevage vivent dans des conditions atroces, bien loin de leurs besoins physiques et psychologiques. Cela a un énorme impact sur leur santé mentale et la plupart d’entre eux développent des comportements anormaux tels que l’auto mutilation ou le cannibalisme. Leurs blessures ne sont pas soignées et s’infectent rapidement dans leur minuscule cage couverte d’excrément, de sang...
Le piégeage, même si il évite aux animaux une vie de captivité, leur fait tout de même vivre une longue agonie. En effet, ils peuvent passer plusieurs heures voir plusieurs jours avec un membre emprisonné, terrifiés et affamés, avant que le trappeur ne viennent mettre fin à leur calvaire d’une manière brutale.
Qu’il s’agisse d’élevage ou de piège, la brutalité sera toujours présente lors de la mise à mort. Les animaux ne sont pas considéré comme des êtres sensibles, leur souffrance n’est pas prise en compte. Parfois assommés pour faciliter le travail des employés, ils sont la plupart du temps électrocuté, ce qui ne suffit pas toujours à les tuer, puis dépecés.

La fourrure est donc moralement intolérable. Comment accepter de faire subir cela à des êtres capables de souffrir alors que ce n’est absolument pas nécessaire ? D’autant plus que cela pose aussi des problèmes à un niveau écologique.

En effet, les élevages pour la fourrure sont tout aussi polluant que les élevages d’animaux pour la nourriture, et les produits de traitement des peaux sont hautement toxiques pour l’environnement et pour les personnes qui les manipulent.

Nous n’accepterons jamais que les animaux soient exploités et tués pour satisfaire les envies de certaines marques, et nous le revendiquerons clairement lors de cette manifestation.

Contact : ocea[at]riseup.net

P.-S.

Charte du collectif O.C.E.A. :

OCEA est un collectif luttant contre l’exploitation animale. Afin que cette exploitation prenne fin, la seule alternative est le veganisme, et c’est cette position qui sera défendue lors de toutes nos actions. Nous voyons le végétarisme comme une phase de transition possible pour quiconque souhaite réellement la fin de l’oppression des animaux, et non comme une fin en soi.
En effet, le veganisme est un choix politique et non personnel, l’application du refus de l’utilisation des animaux dans tous les domaines, que ce soit pour la nourriture, l’habillement, le divertissement, le sport, la recherche... Le végétarisme lui se limite au refus de la consommation de chair animale, et permet la subsistance de business cruels, basés sur l’exploitation tels que l’industrie du lait et des œufs pour ne parler que de l’aspect alimentaire.

Pour nous, la lutte contre le spécisme (discrimination basée sur l’espèce et justifiant l’oppression des animaux) s’inscrit dans une volonté de libération totale, et est indissociable des luttes contre toutes les formes de discrimination.Toutes les oppressions sont liées, et toutes doivent être combattues. Aussi, notre collectif n’acceptera aucune attitude oppressive lors des actions que nous organisons, les insultes et comportements sexistes, racistes, homophobes, transphobes, ainsi que les personnes d’extrême droite ou sympathisant.e.s, ne seront pas tolérés. Chacun.e doit pouvoir manifester dans un environnement sain, en sachant qu’elle/il ne sera pas jugé.e en fonction de ses origines, choix et orientation sexuelle.

Selon cette logique, pour le confort et le respect de tou.te.s, nous demandons aux participant.e.s qui souhaitent fumer de prendre une pause et de faire quelques pas sur le côté le temps de leur cigarette !

Pour leur propre bien-être, les animaux ne sont pas acceptés sur les actions.

samedi 14 mars 2015

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