« Bravo aux participants de cette première manifestation du 19/11/2005 qui est allée bien au delà de nos espérances...

Les personnes présentes devaient être très motivées pour venir par cette matinée glaciale. Le "Stop à la décharge, Non à la carrière" a résonné comme la clameur populaire d’une foule excédée par ces projets inacceptables. Nous pouvons affirmer avoir senti une tension palpable parmi les manifestants qui se sentent complètement lâchés par les politiques de tous bords, mais pas découragés.

Il serait temps que les élus entendent les revendications du peuple qui descend jusque dans la rue pour faire entendre son exaspération.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le SYVROM, la CAPV, la Ville de VIENNE ont porté plainte contre X, pour allégations mensongères semble t-il, et c’est notre président d’association, un honnête père de famille qui se trouvera convoqué dans les locaux de la police Lundi 13/11/2005 dans l’après midi.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, toutes les plaintes enregistrées auprès de la gendarmerie à cause de l’air irrespirable dans le quartier ont été classées sans suite...

A l’heure où nous écrivons ces lignes, Mr Trouillet menace dans le "Dauphiné Libéré" du 21 novembre 2005, de vouloir faire fermer notre site internet, car il nuit selon lui à la bonne image de Vienne...

A l’heure où nous écrivons ces lignes, des procédures sont engagées à l’encontre de quelques riverains qui ont osé déposer un recours contre l’intérêt général évoqué par le Syvrom, et on demande à ces riverains dont certains ont plus de 75 ans de payer une somme de 1 500 euros au Syvrom.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, il est impossible de sortir dehors dans le quartier tellement l’odeur de la décharge est piquante et écoeurante ce soir.

Nous rappelons que, durant sa campagne électorale, Monsieur Remillier actuel député UMP maire de Vienne a rédigé et signé en 2001 un document, par lequel il annonçait entre autres : « je m’opposerai formellement à cette extension. »
Depuis il fait partie de ceux qui nous conduisent au commissariat pour allégations mensongères....
Ca ressemble à une république bananière. Ces méthodes ne peuvent pas nous surprendre.

D’habitude les élus semblent du côté des habitants, à Vienne celà ne semble pas être le cas... ».

"Viennefrancepoubelle"