À Notre-Dame-des-Landes, entre Nantes et Saint-Nazaire, ça fait déjà 40 ans que des gens résistent au projet d’aéroport du Grand Ouest.
Prochain rendez-vous le 27 juillet pour occuper l’aéroport existant de Nantes-Atlantique, en soutien aux occupant-e-s menacé-e-s d’expulsion.
De l’autre coté des Alpes, dans le val de Susa, c’est contre la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin - « le TAV »- que les habitant-e-s résistent depuis 15 ans.
Après une manifestation de plus de 50 000 personnes le 3 juillet, un campement est organisé jusqu’au 30 juillet à Chiomonte.
Pour se réapproprier les terres agricoles et les savoir-faire qui permettent notre autonomie, les rencontres du réseau « Reclaim the fields » se tiendront à Rosia Montana, village de Roumanie menacé par un projet d’extraction aurifère, du 21 au 30 septembre 2011.
Dans bien d’autres endroits encore, des personnes résistent à ces projets industriels et défendent leurs moyens d’existence, au pays basque contre la ligne à grand vitesse, au Chili ou au Brésil contre des barrages, ici contre le gaz de schiste.
Les aménageurs du territoire et autre bétonneurs ne manqueront pas de nous dire que ce ne sont que des revendications « Nimby » -not in my backyard (« pas dans mon jardin »)- égoïstes et particularistes. Il s’agit au contraire d’affirmer que « quand on ne veut de nuisances nulle part il faut bien commencer à les refuser exemplairement là où on est » [1] .
Les refuser en redonnant à ces lieux leur potentiel de vie collective.
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