Au départ de ce mouvement social, la mise en place par décret d’une taxe sur « prévention de l’assistanat social » qui criminalisait le chômage, inspirée d’une mesure soviétique et en place depuis 2015. Chaque individu ne pouvant attester de plus de six mois de travail déclaré par an aurait à payer 360 nouveaux roubles biélorusses soit 180€. Mise en place en 2015, et devant être pour la première fois payée en février 2017, en fonction de l’activité de l’année 2016. Entre 430.000 et 470.000 personnes seraient concerné.e.s par cette taxe. Les sanctions prévues en cas de non-paiement vont d’une amende supplémentaire de 47€, jusqu’à deux semaines d’emprisonnement et des travaux d’intérêts généraux, dont la possible rétribution est fixée à 10€ par mois. Au début du mouvement de contestation le mois dernier, seul 12% des concerné.e.s se seraient acquité.e.s de cet impôt. La seule alternative est d’aller justifier sa mauvaise situation financière à une commission gouvernementale avant la date du 20 février, considérée comme un processus humiliant.
>L’Actu des Oublié.es • S IV • EP12 • Free Senegal, Partie 2
Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es s’intéresse aux luttes dans le monde. Cette semaine, suite et fin de notre volet sur le Sénégal où pour la première fois de l’histoire, un panafricain radical arrive au pouvoir.
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