Le 21 mai prochain, à 16h, est prévue l’audience pénale en appel de Sophie Perrin, ex-étudiante en anthropologie de Lyon 2, brutalement évincée de l’accès en doctorat suite à sa soutenance de master 2, en juin 2010, malgré d’excellents résultats (master mention TB, mémoire ensuite primé par la CNAF), puis poursuivie en justice pour avoir voulu protester, pacifiquement, contre cette éviction.
Mais l’avocat de Sophie, devant simultanément être présent à un procès d’Assises de plusieurs jours, ne pourra assurer sa défense ce jour-là.
La coutume et le savoir vivre sont, en de tels cas, un report d’audience qui n’est pas contesté par l’avocat adverse. Mais ce report n’est pas de droit…
L’avocat de l’université s’est engouffré dans la brèche, refusant le report de cette audience, au motif, semble-t-il, que Sophie Perrin et ses défenseurs auraient dit « n’importe quoi » à la cour administrative d’appel.
C’est ubuesque : est envisagée, aujourd’hui encore, avec sérieux, l’éventualité de ne pas reporter l’audience, ce qui condamnerait Sophie à être jugée sans avocat !
Au nom de l’université Lyon 2, c’est donc le non respect du contradictoire qui est ici réclamé lors d’une procédure pénale où, Sophie étant fonctionnaire, elle risque la révocation d’emblée.
Or, si les arrêtés d’interdiction d’accès aux campus ont été annulés par la cour d’appel administrative, c’est justement déjà parce que Lyon 2 n’avait pas pris la peine d’entendre la version des faits de Sophie Perrin…en 2010.
Au nom de Lyon 2, ce sont ainsi, depuis 3 ans maintenant, les pires ragots qui circulent sur Sophie, dans et hors de l’université, avec de graves conséquences sur sa réputation, sa carrière universitaire (aujourd’hui réduite à néant), et des conséquences tout aussi graves possibles sur son emploi actuel dans la fonction publique, qu’elle occupe depuis 2003.
Tout cela pour quoi ? Que reste-t-il du volumineux dossier monté au nom de l’université ?
Des SMS, envoyés à son ex-codirectrice de mémoire de master 2, entre le 10 et le 13 septembre 2010 (suite à « l’entretien » du 10 septembre 2010 avec Mr Tiran, alors président de Lyon 2), puis début décembre 2010 (suite à réception par Sophie de sa première interdiction d’accès aux campus).
Ces SMS, envoyés dans ces moments culminants d’injustice à son encontre, et ne comportant in fine aucune menace, mais simplement l’expression de son dégoût, occasionnent pour Sophie, aujourd’hui, notamment le risque de perdre son emploi.
Ce, après avoir du subir les interventions des vigiles à la moindre de ses présences sur Lyon 2 de 2010 à aujourd’hui !
En effet, ce sont ces SMS qui ont occasionné l’inculpation de Sophie Perrin pour « appels téléphoniques malveillants », unique motif d’inculpation restant aujourd’hui, après l’annulation des arrêtés d’interdiction d’accès aux campus par la Cour Administrative d’Appel…
POUR LE RESPECT DES DROITS DE LA DEFENSE, VENONS AU TRIBUNAL ACCOMPAGNER SOPHIE LE 21 MAI PROCHAIN !!!
Premiers signataires : CGT éduc’action Rhône, CE Lyon, OC-FR, FSE Lyon, LDH Rhône, Ni putes ni soumises
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