Quaesitor tripalium, mythes et légendes

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Le Quaesitor tripalium [1] ou plus communément le chômeur est présent sous des formes variantes aux cours de l’histoire humaine ; de chômeur climatique au moyen âge, on cessait le travail par grosse chaleur ou grand froid selon les saisons. Ce dernier a connu une mutation et une reconnaissance rapide à notre époque dite moderne et industrielle, son heure de gloire, passant de Rmiste à rsaste sur une période de 30 ans, synonyme de pariât, de rebut, de parasite ou encore de feignasse selon l’interlocuteur.

Il est devenu durant cette période l’enjeu majeur de toutes les politiques gouvernementales, une priorité, quelque soit leur obédience, du chiffon rouge afin de modérer les revendications salariales et autres acquis sociaux, à la variable d’ajustement et même permettaient des économies d’énergie substantielles [2] . A l’heure actuelle c’est lui le véritable responsable des maux de notre société moderne, faisant grimper le taux de criminalité, la surpopulation carcérale, l’insécurité dans les banlieues, le trou de la sécu, la dette, une véritable ruine pour les finances de l’état, selon les dires de certains serait responsable aussi des guerres et révoltes. Il serait le principal fautif de la dette et de l’effondrement du système financier, ça mange pas de pain, le bouc émissaire idéal.

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quaesitor tripalium
dude, it’s you

Les éditorialistes et autres spécialistes du farniente dissertent à longueur d’antenne et de colonnes de cet individu, souvent méprisé, son individualité et son histoire ignoré, c’est une masse, un ensemble. On le dissèque, le transforme en graphique, en chiffre, en taux, en données diverses et variées, on en fait des livres, des Bds, des films, des sites , sans compter les divers acronymes et autres barbarismes qui lui sont accolés ponctuellement pondus par les gouvernements successifs du TUC , CES ,CAe ,CUI , Rmiste, Assiste, emploi jeune etc.… jusqu’ au rsaste . 30 ans de politique de l’emploi mortifère et vaine, 3,7 % de chômeurs en 1975 [3] , à 9.6 % de la population active en 2012. Les recettes employées par les gouvernements successifs se suivent et se ressemblent : des centaines de milliards de cadeaux financiers chaque année pour les entreprises , exonérations des cotisations patronales sur les bas salaire pour les inciter à embaucher, quant aux chômeurs et salariés, on leur promet du sang, du labeur, des larmes et de la sueur.
Durant cette courte période, on déclara la guerre au chômage puis finalement aux chômeurs. la chasse aux pauvres a commencé. On le montre du doigt ce cancer de la société [4] , on en dit tout et n’importe quoi mais peu connaisse en réalité cette créature légendaire qu’est le Quaesitor tripalium et autre prestataire de minimas sociaux.

Il ya quelques années encore on devenait chômeur en perdant son travail, un licenciement, suite à un plan social, à sa situation familiale plus ou moins insérée, sa scolarité plus ou moins brillante, la malchance, ou encore le mauvais œil selon les légendes populaires, mythologie largement propagée par les médias mainstream. Comme si chacun était maître de son destin, qu’il disposerait de son libre arbitre, faisant la mou et refusant tout travail qu’on lui proposerait, déconnecté du système économique et financier et de la réalité du monde du travail. Le quaesitor tripalium était seul responsable de sa déchéance et de sa lente transformation d’homo cum ab mercede en homo egens et sa chute sociale, dialectique implacable et bien pratique, la victime se transformant en coupable.

Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, le quaesitor tripalium n’a pas la possibilité d’être maitre de son destin ni de choisir et le système capitaliste retord le lui rend bien s’il ose prétendre le contraire ; exemple récent le cas de l’Argentine [5] et l’essai vite et violemment réprimé de coopératives ouvrières suite à la crise financière de 2001 et la fuite des capitaux et des capitalistes en gros et résumé, dont on aurait pu se réjouir. Environ 200 coopératives qui employaient plus 15 000 personnes arrachées à coup de matraque par le bras servile et armé du capitalisme : la maréchaussée étatique, depuis plus de la moitié ont disparu ou ont été récupéré par leur ancien propriétaire. Ces récupérations de l’outil de travail par ceux-là même qui l’utilisent inspire plus que des réticences de la part des politiques et autres décideurs et on les comprend, comment admettre que le travailleur puisse être son propre patron, ou s’en passer. Le monde tel qu’on nous le vend s’effondrerai.
En France leur tolérance à cette soif d’autogestion ne va plus loin que le statut d’auto entrepreneur, le quaesitor tripalium sera grâce à ce protocole, bien encadré, artisan de sa propre servitude. Pour les coopératives qui existent actuellement et difficilement en France, et sans expropriation d’usine hein ! hormis les coopératives agricoles, les instigateurs sont dépeints comme des marginaux, limite hurluberlu nostalgiques de mai 68, ou encore des originaux pour les plus consensuels. Ils scrutent d’un œil plus que circonspect toute initiative de salariés par trop entreprenant [6]] et encore faut -il qu’ils suivent le modèle économique dominant, une coopérative mais pas trop.

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l’ambition

De nos jours les choses ont bien changées, la pandémie s’est étendue année par année infectant des couches de la population qui s’imaginaient protégées de cette contamination galopante par leur gri-gri : situation sociale, diplômes, famille, relation etc.… . Les générations actuelles deviennent chômeur en cherchant vainement un, de travail . Ce phénomène est visible partout dans les grandes démocraties capitalistes, le monde en réalité, là où le chiffre et étudie le chômage à grand coup de stats et de graphiques.
Évolution normale d’une société gérontocratique et ultra libérale, le chômage s’acquière automatiquement à la naissance de nos jours pour une grande majorité de la jeunesse (dénomination valable jusqu’à 25 ans). L’entrée dans le monde du travail s’ouvre par la grande porte du chômage et de la misère et de Paul emploi. Ils se métamorphoseront tel des papillons s’extirpant de leur cocon en vieux chomistes assez rapidement, nourrissant d’autres stats et d’autres déblatérations débilitantes d’éminents spécialistes. Les générations successives s’appauvrissant progressivement à chaque crise financière, les jeunes étant fatalement plus pauvres que leurs ainés. Cet état ne connaissant ni barrière ni frontière dans ce système capitaliste devenu global [7] au cours de la même période. Étrangement, les courbes des profits augmentant proportionnellement à l’augmentation du nombres de chômeurs et de pauvres.
. Le patriotisme [8]
, sentiment de culpabilité distillé par ces mêmes capitalistes à la vile populace pour l’attacher à son poste de travail, son emploi, attachement qui paradoxalement lui sera reproché immédiatement lors de la faillite et la fermeture de son entreprise, il se verra alors accusé de manque de mobilité. On ne parle d’ailleurs des travailleurs que lorsque ceux-ci perdent leur emploi.

« La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
Dixit Parisot, philosophe et docteur es chômage, prémonition ?

Seul héritage octroyé par les générations précédentes à leur descendance, le chômage, la recherche d’emploi. Cette réalité somme toute normale lorsque le discours dominant vilipende à longueur d’onde radiophonique, d’émission de télévision, de tribunes le coût exorbitant du travail, discours obscène sur le prix de la vie, la valeur sociale des individus, toujours trop cher, toutes ces « charges » à payer, nombreux sont ceux qui souhaiterait voir ce salaire diminuer jusqu’à sa disparition complète physique et mentale afin d’éradiquer cette épidémie nul doute. Le Quaesitor tripalium étant désespérément à la recherche d’un salaire avant toute chose, faire disparaitre l’objet de sa recherche entrainera automatiquement sa disparition cqfd, le retour à l’âge d’or de l’esclavage pour les nostalgiques et ils sont nombreux [9].

Et la crise, la grande crise de 2008 [10]
, dont on nous rebat les oreilles ad nauséum depuis 3 ans déjà, a juste exacerber, révéler cette réalité quotidienne pour beaucoup d’entre nous et ce depuis longtemps. Le capitalisme n’étant qu’une succession de crise et ce sont ses victimes qui payent les pots cassés de tout temps.

Bien pire que les spécialistes, ne côtoyant pas ces illustres penseurs au quotidien fort heureusement pour ces tristes individus, la plaie pour le chômeur c’est son voisin, sa famille, ses connaissances, le pékin, l’épicier enfin bref l’homo proximus. Colportant au sujet du Quaesitor tripalium des fables qu’il tient lui-même de on dit et autres rumeurs.
Car pour celui qui n’a jamais eut l’expérience de cette condition sociale du Quaesitor tripalium ou ses pendants (et ils sont de moins en moins nombreux, une chance ?), travailleur sous contrat aidé ou quel que soit les diverses appellations qu’ils embrassent au cours du temps, le plus honni est certainement : le rsaste. Ce dernier est sans doute la créature la plus trouble et la plus enviable de cette caste pour le béotien de la prestation sociale, imaginer un individu grassement payé par la société pour survivre dans ce système capitalisme létal, un mystère indicible.

Le dévoiler peut révéler l’ignorance crasse de tout un chacun sur la réalité cruelle et sombre de celui ou celle qui vit ou plutôt survit grâce aux prestations sociales, appellation qu’on préfère aux minimas sociaux, ce terme étant par trop parlant sur l’indigence sordide dudit prestataire pour le voisin ou le quidam horrifié par tout ces parasites, suçant les deniers de l’état sans suer , 1,79 million de rsastes en mars 2012, toutes catégories confondue.

Parler de chiffre, du montant de ces prestations pourrait paraitre bien prosaïque et indécent comparer à la pauvreté et la misère du monde, il y a toujours plus pauvre que soi dans un coin éloigné de la planète et on ne se prive pas de nous le rappeler. Un rsaste en France vit au mieux avec 4 euros par jour (4174€94 pour une personne seule), en soustrayant les impondérables, reliquat de loyer , les prélèvements et autres factures, soit 4 fois plus que le seuil de pauvreté admis par la banque mondiale (0.91 € par jour), Byzance.

Contrairement aux légendes et autres rumeurs le rsaste paye une partie de son loyer, les apl étant calculé selon son quotient familial et la composition de son foyer. Et non du fait qu’il ne sache pas se demmerder, renvoyant ainsi la personne face à son incapacité, comme j’ai souvent entendu dans la bouche de personne bien informée. La caf calcule savamment ces montants alloués sans demander l’approbation du prestataire.
Le prestataire du rsa est régit par les mêmes arbitrages que n’importe quel bénéficiaire des apl et autres aides aux logements, on lui déduit d’ailleurs une partie du rsa (60 € s’il bénéficie d’apl, montant avant réduction du rsa 474€).

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Le rsaste ne paie pas ses factures EDF- gdf, si bien sur il les paye mais il peut malgré tout bénéficier d’une réduction automatique de ces dernières, si il est bénéficiare de la CMU, et en envoyant moult courriers, en téléphonant au dit service (tpn tss), en fournissant justificatif sésame envoyé par leur soin, en joignant les dites facture etc... Réduction allant entre 30 et 60 % selon les cas sur une partie de sa consommation électrique, qui décide mystère.

Il peut aussi selon les conseils généraux, pas tous loin sans faut, disposer d’aides ponctuelles, pour payer ces dites factures s’il se retrouve dans l’embarras ( pour le quaesitor tripalium une réalité quotidienne), dès le 5 du mois.Il peu, s’il en fait la demande, bénéficier d’aides exceptionnelles 3 fois par an mais tout en justifiant bien de son indigence crasse.Le rsa n’est pas un certificat de pauvreté suffisant aux yeux de l’administration tatillonne, d’un montant généralement n’excédant pas 200 €.

Le rsaste, ce bienheureux [11] , jalousé secrètement par le grand Bernard Arnault [12] lui-même, ne paye ni d’impôt sur le revenu ni de taxe d’habitation, ni d’impôt foncier, il n’existe pas ou pas encore de taxation pour les cartons dont nombre de rsastes on fait leur demeure, ils en sont exonérés selon un savant calcul basé sur leur revenu et non leur état et encore leur faut il faire la demande à l’administration concernée.

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recette de l’état 2011

N’en déplaise à Bernard, mais par définition ils ne disposent Pas de revenu suffisant pour s’en acquitter. Malgré la légende largement répandue, selon laquelle le rsaste devrait s’acquitter d’un impôt même symbolique pour prétendre à une réelle citoyenneté, il en paye déjà : la TVA , impôt le plus injuste et celui qui rapporte le plus à l’état quasiment 3 fois plus que l’impôt direct, et n’est ni déductible ni récupérable pour lui. Proportionnellement au revenu dont il dispose le rsaste, est de loin fort généreux avec l’état, plus tu es pauvre plus tu raque.

Qui n’a jamais entendu lors d’un diner, ou au hasard d’une conversation le récit toujours par une personne bien informée, de telle ou telle famille, ou personne qui vit littéralement depuis des années, certain depuis la création du Rmi , soit depuis 30 ans [13] , comme un nabab des prestations sociales, le fraudeur , personnage légendaire s’il en est. Ce dernier servant d’exemple pour jeter l’opprobre sur l’ensemble des prestataires et démontrer l’inefficacité du système..Ce cas particulier servira de référence pour définir tout rsaste, chômeur pour le narrateur et son auditoire.
On se retrouve en état de sidération devant tant d’assurance.

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TVA

Celui-là selon leurs dires connait toutes les ficelles de l’assistanat, certainement après des années à en avoir dénoué les nœuds, et compris le système. Travail à plein temps, croyez moi il a toute mon admiration. Expérience jamais acquise la législation changeant régulièrement selon les résultats électoraux et le lieu d’habitation, l’ apprentissage de la misère. Sans compter sur le contrôle toujours plus accru des dits prestataires, on ne vit pas impunément sur les deniers de l’état, l’actualité nous le prouve régulièrement sans que cela n’émeuve plus personne : un chômeur de 51 ans après avoir appris que son RSA était suspendu, s’est immolé par le feu dans les locaux de sa caisse d’allocations familiales cet été. [14] .Comment, à leurs yeux, oser défendre l’indéfendable, l’assisté qui abuse de l’état providence, vivant au crochet des honnêtes travailleurs qui cotisent eux et payent tout leurs impôts et leurs charges. Alors que las de ces démarches pour tenter d’assurer sa survie, le quaesitor tripalium aura perdu l’énergie de trouver une quelconque employabilité dans le monde actif. Cette expérience plus ou moins longue de chômeur sera comptabilisée dans la colonne passif aux yeux d’un éventuel employeur. Il a jeté l’éponge. Il ne lui sera d’ailleurs proposé que les tâches les plus dures et les plus ingrates, contrat précaire toujours une constante, travaux saisonniers, agricole, restauration etc.. et il aura vite fait d’y voir mourir ses dernières forces vitales, mais la légende du rsaste traîne_savate est la plus tenace.

Ces orateurs n’ayant même pas vu la grosse ficelle médiatique, ni l’énormité qu’on leur a fait avaler, ils se sont pris les pieds dedans, tellement facile de taper sur le rsaste qui culpabilisé n’aura certes pas la force ni la volonté de s’opposer à cet argumentaire, baisera la tête contrit, une boule à l’estomac. Quant au fabulateur, on lui a désigné le coupable, le plus pauvre que lui, implacable, il se trompe d’ennemi. Et plutôt que le féliciter de son expérience et sa débrouillardise d’être parvenu à survivre dans l’indigence et sa compréhension du système, même pas la peine d’avancer l’argument « et s’il est heureux comme ça, » ce serait un comble on l’exclu davantage.
Que le quidam s’en fasse l’écho, du mépris plein la bouche, n’a guère de conséquence sur le prestataire, excepté le regard porté sur ce dernier, le doute sur la sincérité de son indigence, il s’en contente et s’en satisfait selon eux. Le rubicond est franchi lorsque se sont les politiques, les élus locaux qui s’approprient ce discours inique et fasciste et à forcent de le marteler convainc la population de la réalité de leur discours et du drame qui se joue sous nos yeux ébaubis. Quelques chiffres sur la fraude sociale : Les fraudes détectées par les CAF ont atteint 101,5 millions d’euros (+ 12,5 %), concernant 15.000 fraudeurs (0,13 % des allocataires) [15]. On fait de cas particuliers des généralités par pure méconnaissance des données. La ruine, on vous dit.

Mais cette méprise, cette mésentente, ce manque de solidarité, entre actif et inactif ne vient elle pas elle-même de la dialectique employée quand on engage une conversation sur le sujet du RSA, nonobstant le montant avec lequel on ne peut vivre décemment et de ses modalités d’obtention, car le terme qui revient le plus souvent lorsqu’on en discute, est le droit, droit aux diverses exonérations d’impôts, et droit aux aides diverses, droit à des contrats aidés dès le seuil d’indigence atteint.
Alors même que ces droits sont perpétuellement remis en cause et les montants déjà minimes.
Terme disparu dès que l’on discute des travailleurs en activité qui eux ne font eux que perdre des droits chèrement acquis sous les coups de butoirs du capitalisme. Et pourtant le quaesitor tripalium n’est par définition qu’un travailleur privé d’emploi, un travailleur sur le carreau.
Que celui qui n’a jamais chômé nous jette la première pierre.

Notes

[1lat. chercheur de travail

[2Véridique De Closet à la télévision française à voir dans le doc de Gilles Balbastre 2001 : le chômage a une histoire http://www.youtube.com/watch?v=MnovGVFCgEk

[5A voir dans le doc de Naomi Klein the take http://www.anarchism.org/videos/fr/the_take.avi

[6http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202221949808-l-ex-seafrance-va-devoir-demontrer-sa-viabilite-economique-354124.php?xtor=AL-4003-[Choix_de_la_redaction]-[L%27ex-SeaFrance%20va%20devoir%20d%C3%A9montrer%20sa%20viabilit%C3%A9%20%C3%A9conomique

[7« Un marchand n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu’il se décide à emporter son capital d’un pays dans un autre, et avec lui toute l’industrie que ce capital mettait en activité. »
Adam Smith père du libéralisme

[8Patriotisme, opinion public, devoir parental, discipline, religion, morale, ne sont que de jolis noms pour le mot intimidation."
George Bernard Shaw - 1856-1950 - Homme et surhomme - 1903

[10Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça.« Michel Colucci, dit Coluche - 1944-1986 - Extrait du sketch »Le chômeur"

[11Personne dont l’Église catholique reconnaît, par la béatification, la perfection chrétienne en autorisant qu’on lui rende un culte local. Source : dictionnaire de l’Eglise catholique de France http://www.eglise.catholique.fr/ressources-

[12Casse toi et vite !

[13True story régulièrement dans différents coins de France et de Navarre

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  • Le 23 septembre 2012 à 14:37, par colporteur

    A propos de ces droits constamment remis en cause...

    Le changement à une drôle d’allure... Celle d’une gauche rose pâle qui n’augmente guère le SMIC, n’a concédé aux salariés qu’une hausse de l’allocation de rentrée scolaire, la création d’emploi aidés et des embauches dans l’éducation, celle d’une gauche bleu marine qui persécute les Roms ; l’allure d’une entreprise France désormais dirigée par un ancien de la haute école de commerce et qui ne voudrait revenir ni sur l’interdiction du revenu minimum aux moins de 25 ans, ni sur la diminution du « pouvoir d’achat » de qui dépend d’allocs chômage, de minima sociaux ou de pensions de retraite toujours plus difficiles à obtenir en raison des durées d’emploi exigées.

    On nous annonce 30 milliards d’économies et, on le verra ci-dessous, alors que cette modalité de la gestion punitive des pauvres était jusqu’à maintenant occultée par les conseils généraux majoritairement dirigés par la gauche qui en sont chargés, pour la première fois, un conseil général PS revendique haut et fort de supprimer le RSA à des centaines de personnes.
    La suite de l’article : Ariège, le conseil général socialiste supprime le RSA à des centaines de personnes, et le revendique

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