Vous entrez aujourd’hui à l’université et vous allez découvrir les conséquences de la loi dite « d’autonomie » des universités, ou LRU, contre laquelle se sont opposé(e)s une grande majorité d’étudiant(e)s pendant près de 6 mois. Dans cette loi est inscrite la sélection des étudiants par le biais de pré-inscriptions et « d’orientation active ». Cela signifie que les universités peuvent maintenant inciter les étudiants à s’inscrire dans une autre formation si cette dernière présente un surplus d’étudiant(e)s (ce qui est le cas par exemple de la faculté de psychologie à Lyon 2).

Alors que les moyens pourraient être donnés pour augmenter les capacités d’accueil, l’université préfère établir des quotas et refuser l’inscription d’étudiant(e)s dans certaines facultés. Des centaines d’étudiants se voient ainsi refuser l’accès aux formations trop demandées pour des motifs tous plus ou moins bidons. L’article L. 613-5 modifié rappelle que « tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au préalable, sollicité une préinscription […], il doit pouvoir, s’il le désire, être inscrit en fonction des formations existantes lors de cette inscription dans un établissement ayant son siège dans le ressort de l’académie où il a obtenu le baccalauréat ou son équivalent ou dans l’académie où est située sa résidence ». Or certain(e)s étudiant(e)s habitant l’académie se sont vus refuser leur pré-inscription à Lyon 2 sous prétexte qu’ils (elles) avaient passé leur baccalauréat dans une autre académie !!!

L’université sait qu’elle interprète mal les textes mais use de ce refus de pré-inscription pour que les étudiant(e)s mal renseigné(e)s se découragent et choisissent une autre formation.

Voilà donc comment est conçue la notion « d’orientation active » : l’université ment aux étudiant(e)s pour faciliter la répartition des effectifs dans les filières.

L’ensemble des syndicats signataires s’opposent à ce principe de sélection injuste qui ne permet pas aux étudiant(e)s d’accéder librement au savoir et à la formation. Nous réclamons l’arrêt immédiat de cette tromperie et exigeons l’inscription de droit de chacun(e) dans la faculté de son choix.

RASSEMBLEMENT Vendredi 11/07 à 14h30 devant Lyon II, rue de l’université.

Signataires : CNT Supérieur & Recherche 69, CNT FTE 69, SUD Educ 69, SUD étudiant, FSE, Com’ Bouffe.

communiqué de presse de la CNT superieur-recherche 69 :

Alertés par le cas d’une étudiante que nous avons accompagné dans ses démarches d’inscription,
nous avons découvert que l’université Lyon II refusait la pré-inscription de nombreux étudiants
pour des motifs que nous ne retrouvons pas dans la loi. Alors que l’article L. 613-5 modifié rappelle
que « tout candidat est libre de s’inscrire dans l’établissement de son choix, sous réserve d’avoir, au
préalable, sollicité une préinscription […], il doit pouvoir, s’il le désire, être inscrit en fonction des
formations existantes lors de cette inscription dans un établissement ayant son siège dans le ressort
de l’académie où il a obtenu le baccalauréat ou son équivalent ou dans l’académie où est située sa
résidence ». Or certain(e)s étudiant(e)s habitant l’académie se sont vus refuser leur pré-inscription à
Lyon 2 sous prétexte qu’ils (elles) avaient passé leur baccalauréat dans une autre académie !!!
L’université sait qu’elle interprète mal les textes mais use de ce refus de pré-inscription pour que les
étudiant(e)s mal renseigné(e)s se découragent et choisissent une autre formation.

La CNT Supérieur & Recherche du Rhône s’indigne de ces pratiques et s’opposent à ce principe
de sélection qui ne permet pas aux étudiant(e)s d’accéder librement au savoir et à la formation.
Nous réclamons l’arrêt immédiat de cette tromperie et exigeons l’inscription de droit de chacun(e)
dans la faculté de son choix.

La CNT Supérieur-Recherche du Rhône, syndiquant travailleurs(-euses) et étudiant(e)s, ne saurait
tolérer un tel constat et appelle donc à un rassemblement Vendredi 11 Juillet à 14h30 à l’entrée de
l’université Lyon II, rue de l’université. Ce jour marquera aussi la fin du mandat de président de
Claude JOURNES à la tête de Lyon II, mandat dont la situation actuelle découle.

RASSEMBLEMENT Vendredi 11/07 à 14h30 rue de l’université devant Lyon II.