Voici des extraits d’un communiqué de presse du syndicat FSE de Paris 1,
daté du dimanche 25 novembre :
« (...) Tolbiac est en grève depuis bientôt 4 semaines. La présidence de
l’université a démontré qu’elle était prête à tout pour casser la grève
: fermetures administratives, descentes de flics, communiqués mensongers,
référendum électronique, etc. À la Sorbonne, la police est intervenue à
plusieurs reprises en pleine journée pour casser les piquets de grève en
blessant plusieurs étudiants. Des flics en civil se baladent impunément
dans la Sorbonne.
La présidence de Paris I a désormais franchi un nouveau pas : elle
affirme que si les cours ne reprennent pas lundi 26 novembre, le premier
semestre ne pourra pas être validé à la date prévue et que l’ensemble
des étudiants devra valider leur premier semestre en septembre (session
unique). En outre, elle encourage les étudiants à venir en masse lundi
26 novembre pour débloquer Tolbiac. Son appel est d’ailleurs relayé par
l’UNI et différents groupuscules fascistes qui s’appuient sur la
présidence de Paris I pour en découdre avec les grévistes. (...)
Nous appelons l’ensemble des personnels à se rassembler avec les
étudiants grévistes lundi 26 novembre à 7h30 devant Tolbiac et la
Sorbonne. »
Résultat :
Lundi 26 novembre au matin, les anti-grévistes, soutenus par le FNJ (les jeunes fachos de Le Pen), l’UNI (facho moyen) et le RED (facho pire), sont venus en masse à
Tolbiac, ont pu entrer sur le site (les cartes d’étudiant n’étant, pour
la première fois depuis plusieurs semaines, pas contrôlées) et, sous les
applaudissements de membres de la présidence de Paris 1, ont violemment
attaqué les grévistes qui imposaient un blocage non-violent. Une dizaine
de blessés. La police a évacué les lieux plus tard, puis le site a été
fermé administrativement.
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