Marseille, Nancy ont déjà embrayé le pas, mais qu’attendons nous pour faire sauter ces lois et ces projets ?
Le nouveau "joujou" des policiers, EDVIGE ("Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale") est passé sous le silence de l été, sans vote du parlement ni même débats publique.
Le 27 juin 2008 notre tendre premier ministre ainsi que la ministre de l’intèrieur firent entrer en vigueur cette loi policière permettant le fichage des suspects (et même plus, des suspects suspectés d’être suspect... Il n’y a plus de limites dans le contrôle de nos jours...) , ainsi on peut aussi être fiché pour ses opinions religieuses, politiques, sa sexualité, ses origines ethniques, son appartenance syndicale et politique !!!
De plus, personne ne sera épargné puisque que dès l’âge de 13 ans vous serez susceptible d’être suspect, et donc hop ! Dans le fichier.
Ceci s’intègre parfaitement dans la politique de Sarkozy qui considère que les actes sont programmés génetiquement et donc inéluctables. Ainsi je le cite « On naît pédophile » ou encore « Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année [...] parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable ».
Mais malheuresement ceci n’est pas le pire. Comme à son habitude le gouvernement aime préparer le terrain afin que le cheval de Troie rentre tranquillement, sans houle ni contrariétée, dans notre quotidien.
En effet vient ensuite deux autres projets de lois que sont CRISTINA (Centralisation du Renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et les Intérêts Nationaux) et ARDOISE .
Malgré l’absence d’informations relayées dans les mass-médias, il existe trois cent vingt-huit associations, syndicats et partis politiques qui ont signé l’appel pour obtenir l’abandon du fichier de police baptisé Edvige. Il y a entre autre la branche française d’Amnesty International, et même la CFDT ainsi que FO qui a posé un recour devant le Conseil d’État.
Certes, ce n’est pas suffisant ! Il en va de nos libertés ! Il est important de nous défendre nous-mêmes et de nous faire entendre...
Ainsi nous en appellons à Rebellyon afin permettre l’information pour que s’organise une manisfestation générale, qui ne toucherait pas seulement les étudiants mais toutes et tous, puisque nous sommes dans le même sac... C’est ainsi que le gouvernement aime à nous stigmatiser.
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