Atelier king

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- Déconstruire les genres et les stéréotypes de la domination masculine en s’amusant, en se troublant, en…
- Partager une discussion sur la pluralité et la fluidité des identités de genres tout en se mouvant dans une/des identités des masculinités…
Isabelle Salem Diego S. a fait ses premiers pas de King à Bruxelles lors du festival Pink Screem en 2004, puis à Lille avec l’animation de plusieurs ateliers et la participation au festival Hétérocyclage où Diego obtient le prix « coup de cœur coup de cul » de Marie Hélène Bourcier et du jury.

Atelier KInG

Heure
vendredi 11 mars · 14:00 - 18:00
Lieu
ENS Site Descartes 69007 Lyon, Métro Debourg, Salle F01

Créé par :
Frisse Asso

En savoir plus :
Frisse et Salem Diego S. vous invitent à :
- Déconstruire les genres et les stéréotypes de la domination masculine en s’amusant, en se troublant, en…
- Partager une discussion sur la pluralité et la fluidité des identités de genres tout en se mouvant dans une/des identités des masculinités…
Isabelle Salem Diego S. a fait ses premiers pas de King à Bruxelles lors du festival Pink Screem en 2004, puis à Lille avec l’animation de plusieurs ateliers et la participation au festival Hétérocyclage où Diego obtient le prix « coup de cœur coup de cul » de Marie Hélène Bourcier et du jury.

Réservations obligatoires :
coord.frisse@orange.fr et/ou 0977359577
Tarif : 5€ par personne

Publié par Alexia

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  • Le 24 février 2011 à 11:26, par sissidev

    Bonjour à tous, Je me permets de reporter ici un échange qui a eu lieu sur le blog collectif l, où l’info de cet atelier est également diffusée http://collectif-l.blogspot.com/2011/02/atelier-king.html
    juste pour ne pas faire trop vite de la présomption de « culpabilité ». Le mieux étant il me semble de participer à cet atelier, pour y avoir un éventuel débat sur la question.
    Gardons à l’esprit que ce positionnement sur la « fameuse question du-des genres » n’est effectivement pas inné, mais nécessite un cheminement, on ne naît pas forcement « freak », justement... attention à l’élitisme, qui n’est pas que du côté de l’université.

    "Anonyme a dit…

    Depuis quand le drag kinging « déconstruit la domination masculine » ?
    Il l’érotise, oui !
    Marre de cette pseudo caution féministe.

    Pour ce qui est du trouble, on repassera également:c’est pas tout à fait nouveau, la travestisme, au contraire, et ça n’a jamais choqué que quelques vieux réacs. Et encore.

    Si ça vous excite ou vous amuse de vous déguiser en dandy, en ouvrier ou en businessman (le drag kinging, bien qu’il se prenne pour une discipline révolutionnaire, a souvent une intéressante tendance à l’érotisation du classisme), assumez-le, mais ne faites pas passer ça pour de la politique, c’est une triste blague. (Et mettre une jupe sous le costard non plus, ça n’est pas plus révolutionnaire, pire, ça devient une institution)

    La fluidité de genre,les identités masculines...ça, c’est un retour à l’essentialisme déguisé.
    Sérieusement, sur quelle bases pourrait-on sérieusement baser une « identité » ou des « identités masculines » (ah ah), à part sur le fait de dominer les femmes ?

    Lora
    18 février 2011 16:55
    SamSaï a dit…

    Merci de lancer le débat.
    Cependant, et il ne s’agit là que de mon opinion (le collectif l comprend une multitude de personnalités dont toutes ne reclament pas forcément du féminisme), je ne suis pas tout à fait d’accord.
    La prise de conscience de la domination masculine -et des outils qu’elle utilise, aspect, attitude, statut social privilégié, etc.- peut passer par l’observation, la lecture des stat’, la réflexion... mais elle peut néanmoins passer par une expérience sensorielle que celle ci soit plaisante , érotique, ou pas (ça ça regarde chacune et on n’a pas attendu ni votre accord ni votre caution complaisante de vraie féministe pour ça).
    Je m’explique : de la meme manière qu’un homme ne peut parfois réellement prendre conscience des effets discriminants du machisme tant qu’il ne s’est retrouvé dans les accoutrements qui font (selon les essentialistes) ou qui déguisent (selon les féministes queer) la peau des femmes fem, certaines femmes ont besoin de s’approprier les codes masculins pour prendre conscience du pouvoir qu’ils (ces codes) donnent aux hommes.
    Si nous vivions dans une société dé-genré alors je serais d’accord avec vous pour dire que le dragkinging n’est plus une expérience politique mais un simple passe-temps ludique ou érotique, voire désuet. Mais dans une société où la plupart des femmes sont encore assujetties aux roles dictés par un patriarcat séculaire, je pense au contraire que faire l’experience du dragkinging c’est faire une expérience étonnante et salutaire.
    Après, que vous n’en ayez vous-même pas besoin puisque votre prise de conscience est déja faite et que vous soyez agacée de la lenteur avec laquelle notre société avance pour dépasser l’essentialisme je le comprends fort bien, mais de grâce, aucune raison d’être méprisante avec nous qui avons soif d’apprendre, de découvrir et d’expérimenter. Ça nous rabat la joie.
    Bon, merci quand meme d’avoir fait un tour sur notre blog !"

  • Le 24 février 2011 à 00:30, par bière musique et amitié

    Oui, et puis tue ton psy.
    Venez acheter votre legitimité pour 5e. Genre, une fois sorti de l’atelier, tu as un bon « passing » : macho et transphobe, beuh, je porte quand même bien la moustache. Style MLF. La norme peut tres bien se reproduire apres Kinging ou transition. Quand un trans’ au « masculin » (F. To M. en anglais) ne regarde que les Fem (feminisation stylisée) avec lourdeur, et est dégouté quand un autre trans’ FTM (qui est, pour le coup, aussi un « boy ») te fais des avances... cela ne reflete-il pas une homophobie encore bien présente ?

    C’est la normalité qui est à déconstruire, pas ton identité. Normes entre lesbiennes, codes entre skins, règles de savoir vivre entre anarchistes. Merde alors, freak, c’est voyager entre les couleurs qui te sont à portée. Prendre ce qu’il y a à prendre et voir comment on peut combiner nos forces avec les interactions disponibles.

    Sex Barricade et Chocolat !

  • Le 23 février 2011 à 14:55, par épave

    5e par personne pour se ’découvrir’, se « déconstruire » ? c’est plutôt comment une star construit son business et son Rôle devant des spectateurs. Et qu’est ce que j’en ai à foutre qu’elle-Il a gagné le prix du jury et d’une autre super star ? Une étoile qui a besoin de témoins pour asseoir sa nouvelle « identité », de chef-chef cool et plein de bons conseils. Ca ressemble plus une invitation gourou pour un atelier « tous ensemble, motivés ! » ou l’on peut se Convaincre- lors d’un débat- que l’on est ’déconstruit’ ; un adjectif si à la mode, qu’une fois qu’il t’ait été attribué, tu es protégé de toutes critiques. Nos identités sont multiples, justement, elles nous traversent ; rien n’est alors acquis, ni figé- un cadre universitaire ne fait que renforcer la recherche de légitimité, de possession du rôle, a réservation obligatoire. Se ’déguiser’ en freaks ne suffit pas pour vivre ce qui le traverse !

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