un policier lyonnais mis en examen pour agression sexuelle

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C’est une victime qui a donné l’alerte. Un policier, brigadier-chef au sein de l’identité judiciaire en poste dans le Grand Lyon vient d’être mis en examen «  pour agression sexuelle  » selon son avocat et révoqué par sa hiérarchie au motif d’avoir pris des photos de plaignantes en petites tenues. Selon le site lepoint.fr qui a révélé l’affaire mercredi, le fonctionnaire, dans la police depuis une quinzaine d’années, demandait aux victimes (principalement de violences conjugales) de se déshabiller en prétextant vouloir repérer les traces de coups. «  Nous allons nous efforcer de démontrer qu’il n’y a pas eu d’agression sexuelle  », a indiqué à 20 Minutes Me Gabriel Versini [1]

source : 20mn

Notes

[1Pour en savoir plus sur l’avocat de la police lyonnaise lire Maître Versini, l’éternel avocat de la mouvance policière lyonnaise

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  • Le 1er septembre 2012 à 13:26, par zora la rousse

    @ à bas l’Etat policier : l’article précise que le flic a été révoqué pour ces faits... donc un peu plus qu’un blâme, et ce très rapidement, sans attendre l’issue du procès.

    Il y a là une réelle différence dans le traitement par la hiérarchie policière, selon que c’est ce type de cas de figure, ou bien que c’est des gens qui s’appellent Zyed, Bouna, Wissam... et cette différence peut expliquer que les flics disent « bouhouhouh, les bobolutionnaires - c’est comme ça que certains nous appellent - disent de nous qu’on est dans l’impunité, mais c’est faux, y’a des flics révoqués chaque année et nous on est tous flippés d’être révoqués », alors que en parallèle, nous on voit l’impunité totale des flics assassins, bien réelle elle aussi...

    Donc à mon avis, l’analyse est à affiner, il y a des situations dans laquelle la hiérarchie flicarde est implacable envers ses subordonnés (le seul allié indécrottable restant Versini... d’autres causes ont plus de mal à trouver des avocats fidèles à ce point). Et des situations lors desquelles ni la hiérarchie policière, ni la justice, n’est même simplement choquée de morts intentionnelles, ou, pour le moins, d’homicides sans intention de donner la mort.

    Pourquoi et comment ces différences ?
    Pourquoi certaines vies ne valent rien ? Car finalement, la réaction de la hiérarchie policière sur ce dossier, est plus qu’exemplaire. Le problème, c’est donc les autres dossiers...pourquoi cette indifférence crasse ? Pourquoi des vies ne valent t elles à ce point rien ?

  • Le 31 août 2012 à 08:40, par a bas l’état policier

    Gageons que ce policier n’aura guère de problème par la suite, les flics c’est un peu indéboulonnable. Pour la même connerie qui enverrait le citoyen lambda en prison, un flic écopera d’un blâme, au grand maximum d’une mise à pied de quelque temps. Et le même gaillard se retrouvera l’arme à la ceinture, le droit à la violence et celui d’autorité sur tout un chacun, à peine l’affaire classée. Et encore on aura de la chance si la « victime » ayant dénoncé l’affaire ne se retrouve pas, elle, condamnée pour outrage à agent ou pour avoir jeté l’opprobre sur cette noble corporation (sic).

    Bon, tout ça fout bien la mort, mais si c’était possible de combattre les abus policiers par voie légale, ça se saurait. Les exemples le prouvant sont légions (voir l’article sur Versini). Au moins est-ce déjà ça que l’info sort au grand jour.

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