Le bulletin de décembre d’AC ! Rhône est téléchargeable en bas de l’édito reproduit ici.

Un collectif de soutien inconditionnel aux jeunes inculpés et condamnés des quartiers de l’agglomération lyonnaise s’est créé le 11 novembre. Il a pris comme nom : « Collectif état d’urgence ». Une première réunion s’est tenue le mardi 15 novembre à Lyon. C’est un collectif qui débute, de nombreuses discussions et échanges très intéressants ont eu lieu, différents groupes de travail sont déjà mis en place afin de concrétiser plusieurs initiatives.
D’abord, s’organiser pour participer aux (...)

 Samedi matin 3 décembre, au marché des Minguettes
 Dimanche matin 4 décembre, au marché aux puces de Vaulx-en-Velin
...avec la caravane des Indigènes.

Suite à l’incendie de l’église de la Monnaie à Romans lors des émeutes de novembre, le procureur de Valence, Jean Pierre Nahon, a opté pour la procédure criminelle.

Depuis le début des émeutes, Rebellyon a publié de nombreuses analyses, personnelles ou collectives (voir leur présentation dans Émeute et casse sociale).
La proclamation cette semaine de l’état d’urgence et l’irruption de ces émeutes ont provoqué une multiplication d’analyses, et notamment :
 des tracts anonymes, trouvés ici et là sur Lyon :

• L’état n’a plus le monopole de la violence (de quelle violence parle-t-on ?) ;
• État d’urgence : État de guerre et racisme d’État (quelle solidarité concrète avec les émeutier-ère-s) ;
   des appels au rassemblement, à la lutte :
• Communiqué de l’assemblée générale étudiante du 17 novembre 2005
• « Union sacrée » contre l’ État d’urgence, qui appellait au rassemblement du 17 novembre.
   des textes personnels :
• Urgence sociale, une critique de la déraison d’État par Saddok Abed, conseiller municipal du 1^er arrondissement de Lyon.
• Dit au coeur de la banlieue , un article de M. Ganozzi, qui rappelle la légitimité « de la révolte de cette jeunesse ».
• Violences policières, violences étatiques, ou comment l’état d’urgence nous concerne tous.

Edito du CQFD n°28, paru le 15 novembre, où comment les gamins des banlieues (...) ont réussi à faire tituber le plus arrogant des gouvernement. A lire également dans le même brûlot, une anthologie du couvre-feu.

Un article d’Abdelaziz Chaambi, qui fait partie de l’association lyonnaise « DiverCité », sur le site de l’association « ICI & LÀ-BAS ».

Appel de la CNT à la mobilisation contre l’état d’urgence et au soutien aux inculpés. Rassemblements jeudi 17 à 18 h 30 square Delestraint, Lyon 3^e et vendredi 18 à 17 h devant le Palais de justice, 67 rue Servient, Lyon 3^e.

Toute la « gauche » contre l’état d’urgence appelle le jeudi 17 novembre à 18 h 30 dans le square Général Delestraint, Lyon 3^e , entre la Préfecture et le Rhône.

Minguettes, novembre 2005
La violence d’une partie de la jeunesse des banlieues est légitime, nécessaire et saine.

Mardi 22 novembre à 19h30
De l’autre côté du Pont

Il faut que çà change. Mieux vaut manifester que tout brûler.

Simple citoyen, je m’interroge sur les événements actuels : que se passe-t-il dans les banlieues ?

L’incurie des politiciens de tous bords n’a d’égal que l’impudence dont ils font preuve quand ils s’expriment sur les révoltes en banlieue.

Dans la suite de la justice expéditive actuelle, deux jeunes mineurs ont été directement mis en mandat de dépot pour des faits qui se sont passés à Vaulx-en-Velin.

Au Québec aussi, on soutient les révoltes des banlieues françaises...

Un article de Sylvie Tissot sur le site « LES MOTS SONT IMPORTANTS »

Poussée par la chaleur de la situation actuelle, c’est l’arbitraire d’une justice expéditive pour des jeunes qui semblent pour certains avoir été interpellés au hasard. Lors du verdict, un rassemblement s’est produit spontanément devant le palais de justice.

Un poème de « Victor Hugo »sur la révolte en banlieue. Pcc Patrick Mignard

Une sérieuse réflexion sur la situation actuelle par deux associations lyonnaises « Ici & Là-bas » et « DiverCité », qui se préoccupent des banlieues depuis pas mal de temps.