Ce samedi 16 mai, la police a fait du zèle lors de la « mini-festation » de Lons-le-Saunier (Jura). Des participant.e.s, dont certain.e.s ont passé une vingtaine d’heures en garde-à-vue, racontent...
Répression - prisons
Compte-rendu des comparutions immédiates du 18 mai 2020
Ce lundi 18 mai, deux personnes étaient jugées suite à la manifestation de samedi 16 mai appelée par de nombreux groupes de Gilets jaunes. Compte-rendu d’une audience à peine déconfinée.
Rassemblement du samedi 16 mai à Lyon : violences policières, intimidations, arrestations, verbalisations
Le samedi 16 mai, de nombreux groupes Gilets Jaunes et différents collectifs en lutte s’étaient donné rendez-vous à partir de 14h place Lyautey pour "demander des explications à Macron et son gouvernement sur la gestion de la crise et demander le retrait des nombreuses lois liberticides et antisociales qu’ils ont mis en place durant et avant le confinement". Le Comité de liaison contre les violences policières (« Surveillons les ») note que les personnes présentes étaient pacifiques, ce qui n’a pas empêché des violences policières, entre 3 et 5 arrestations et des amendes.
La loi « haine » renforcée et adoptée au nom de l’antiterrorisme
Le 13 mai 2020, l’Assemblée nationale a finalement adopté la loi Haine, aussi connue sous le nom de loi Avia, du nom de sa rapportrice, la députée LREM Laetitia Avia.
Il est bien évident que cette loi rejoindra l’arsenal des lois antiterroristes qui tôt ou tard sont utilisées pour museler l’opposition politique et les mouvements sociaux.
8 députés du Grand Lyon votent pour la mise en place d’une censure policière du web
8 député·es (Rudigoz, Bonnell, Khedher, Isaac-Sibille, Blein, Brugnera, Brocard et Touraine) LREM et MODEM de la Métropole de Lyon ont voté en faveur de la proposition de loi « visant à lutter contre les contenus haineux sur internet » ce mercredi 13 mai. Les autorités pourront exiger le retrait de tout contenu qu’elles assimilent à du terrorisme, sans contrôle d’un juge.
Isolées mais pas oubliées, le 18 mai fait du bruit pour les prisonnierEs
Le 18 Mai, 2 mois après l’interdiction des parloirs, montrons aux personnes privées de liberté que même si elles sont isolé·e·s, on ne les oublie pas.
Banderoles, pancartes, convois de voitures ou de vélos, tapage de casseroles, rassemblements par grappes de 10 (ou plus), du bruit dans la rue, en bas de chez nous, à nos fenêtres à 20h18 !!
Toute initiative est bienvenue.
Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement
Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, ce sont 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français.
Résistons Ensemble N° 190 : « Le peuple aide le peuple »
Bulletin numéro 190 du 10 mai 2020, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d’informer, de briser l’isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.
Exigeons la liberté immédiate de Georges Abdallah !
Militant communiste libanais pro-palestinien, Georges Abdallah est incarcéré depuis 28 ans en France. Il est libérable depuis 1999. Le 10 Janvier, le Tribunal a décidé de le faire libérer à condition qu’il quitte la France pour le Liban, ce qui est son souhait. Georges Abdallah, âgé de 69 ans, est aujourd’hui l’un des plus anciens prisonniers politiques en Europe après 36 ans de captivité.
Verbalisation abusive à la Guill’ : une personne porte plainte pour « abus de faiblesse et discrimination »
La fameuse « attestation dérogatoire de sortie » fait 5 lignes. Pourtant c’est 5 lignes de trop pour la police municipale lyonnaise. Ainsi, en 2 mois, ils n’ont toujours pas réussi à apprendre leur leçon, plus occupés à jouer un remake des shérifs de la ville où ils rêvent d’être les gentils cow-boys contre les méchants indiens. Nouvel exemple sur leur terre de chasse favorite, la Guillotière, où une femme âgée et handicapée avec masque, gants et attestation se fait quand même verbaliser. Cette fois la personne a porté plainte, mais pour une plainte rendue publique combien n’ont rien dit ?
Jeudi 7 mai 2020, dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, un homme est mort suite à une intervention de la police
Ce jeudi 7 mai 2020, dans le quartier de la Villeneuve au sud de Grenoble, un homme est mort suite à une intervention de la police. Retour sur ce meurtre sur le site CRIC.info
Le Sytral et Collomb considèrent la population de la Guillotière comme des cobayes
Depuis quelques semaines, Gérard Collomb prépare le déconfinement de sa vie politique et médiatique. Pour cela, rien de tel qu’une bonne campagne de représsion et de contrôle sur le quartier de la Guillotière qu’il a clairement mis dans son viseur.
Romain, mort en cellule à Saint Denis dans la nuit du 1er mai 2020
La pandémie du COVID-19, le confinement et l’appareil répressif qui l’accompagne ont offert aux forces de police une impunité qu’elle n’a jamais eu ... et il faut avouer que nous sommes face à un carnage sans précédent. Le mois d’avril avait déjà été particulièrement meurtrier sous les coups de la police, le mois de mai commence sans demi-mesure avec la mort de Romain à Saint Denis, dans la nuit du 30 avril au 1er mai.
Alexis Violet, un rebelle de toujours, nous a quitté le 6 mai 2006
Alexis Violet est mort à 71 ans le 6 mai 2006. Il aura été l’ami de Guy Debord, un fondateur de la LCR, un précurseur des punks et un infatigable militant contre les violences policières.
Pour que cesse le confinement de notre lutte et de nos amitiés
Ce texte, publié sur le blog Nous sommes tou-te-s des malfaiteur-euse-s, est porté par des personnes mises en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur des militants de Bure. Il a été rédigé par le biais de complexes allers-retours du fait de leurs contrôles judiciaires qui les obligent à « s’abstenir de rentrer en relation » entre elles. Par cette tribune, publiée également sur Reporterre et Mediapart et faisant suite à une enquête en trois volets elles souhaitent se réapproprier tant bien que mal une expression collective face à cette répression atomisante.
Etat d’urgence sanitaire : l’ordre social quoiqu’il en coûte
Depuis le mois de mars on assiste au déploiement d’un arsenal de mesures destiné à enrayer la propagation du covid-19. Bien loin de concerner le seul champ médical, ces mesures impliquent des transformations profondes du fonctionnement des institutions étatiques, et notamment judiciaires. L’état d’urgence sanitaire instaure un État autoritaire, anéantit les droits de la défense et exacerbe le réflexe sécuritaire. Dans ce contexte, les groupes de défense collective et legal teams restent actifs pendant le confinement pour ne laisser personne isolé·e face à la police et aux juges.
Être confiné n’est pas être prisonnier, en réponse à Paul B.Preciado
Texte qui revient sur les analyses de Paul B.Preciado parues dans Mediapart et sur ses multiples analogies entre nos chez-soi et les centres de rétention/prisons à l’heure du confinement généralisé.
Les Martyrs de Chicago - aux origines du 1er mai
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures. Mais d’autres, moins chanceux, au nombre d’environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
Appel à un 1er Mai contre les violences policières
En tout temps la police opprime, réprime et assassine. Pendant le confinement les flics monopolisent l’espace et se sentent libre d’opprimer, réprimer et assassiner.
Rassemblement contre les violences policières, vendredi 1er Mai, à 18h, place Jean Macé.
Appel à une manif de fenêtres antiraciste, anticarcérale et antifrontières
Contre le racisme, les prisons et les frontières, mobilisons-nous ! Covid ou pas, la répression est toujours là et il est important d’y répondre !
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