D’après l’État, personne ne serait responsable de la crise sanitaire, personne ne pouvait prévoir cette pandémie. Pourtant, en étudiant de plus près la chronologie des réformes successives qu’a subit le service public de la santé, et les différents signaux d’alarmes qui remontent à 2006 avec les alertes qui ont suivit la grippe A-H5N1, le constat est sans équivoque.
Union Communiste Libertaire
l’Union Communiste Libertaire est une organisation créée le 10 juin 2019. Elle est le fruit de plus d’un an et demi de concertation entre la Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire.
Colombie : ce ne fut pas une évasion massive, ce fut un massacre d’État !
Depuis des semaines, la Colombie comme le reste du monde subit les effets de la pandémie de Covid-19. Depuis l’arrivée de l’épidémie dans la région, les détenu-e-s manifestent pour demander des libérations massives. Le 21 mars, dans plusieurs prisons, les détenu-e-s se sont levé-e-s et la réponse de l’administration a été la répression dans le sang. Fin mars, les premières morts de l’épidémie étaient des détenu-e-s.
Nous signons et diffusons ce communiqué d’Acción Libertaria Estudiantil, organisation communiste libertaire étudiante : la solidarité traverse tous les murs et toutes les frontières !
Trajectoires vers l’immunité de groupe : confinement vs laisser-faire
En ne confinant pas la population, on peut atteindre l’immunité de groupe assez rapidement, mais au prix d’une hécatombe. En confinant la population, on freine la propagation de l’épidémie, laissant le temps au système hospitalier de s’adapter, et permettant de mener une campagne de dépistage massif... à condition d’en avoir les moyens matériels (masques, kits de test). L’État français, après avoir saboté pendant des années le service public de santé, a oscillé entre les deux stratégies avant de se résoudre au confinement.
Arrêtons tout, sauf ce qui est vital
En obligeant des millions de salarié-es à se rendre au travail pour des activités qui n’ont aucun sens ni aucune utilité face à la maladie, l’État et les patrons se conduisent en criminels. Ce qui est essentiel et ce qui est vital, c’est aux travailleuses et aux travailleurs d’en décider.
Applis, drones... l’alibi sanitaire d’une surveillance généralisée
Depuis le début du confinement, les gadgets et outils numériques brandis comme « solutions » de crise déferlent. Des drones aux applications mobiles de « santé », tout est bon pour tester... et espérer prendre des parts de marchés. Loin d’être des outils proportionnés et uniquement calibrés pour la crise, ils définissent une vision « solutionniste » du capitalisme qui se veut l’ultime remède à tous les maux.
Solidarité avec le Rojava face à la guerre et à la pandémie !
Réunis dans une nouvelle coordination internationale dont l’Union Communiste Libertaire fait partie, 16 organisations Anarchistes et Communistes Libertaires en grande partie membre du réseau Anarkismo, lance une campagne de soutien au Rojava !
Nouvelle collecte à la Plume Noire le vendredi 17 avril
Deuxième collecte du collectif Brigade de Solidarité Populaire Lyon X Rousse ce vendredi de 14h à 17h à la Plume Noire au 8 rue Diderot.
La semaine dernière, vos dons ont été distribués dans un centre d’hébergement et à des familles en difficultés. Merci pour vos dons !
Macron prépare un déconfinement taillé pour le patronat
Le 13 avril, Macron a annoncé le début progressif du déconfinement pour le 11 mai. Mais la manière dont il l’a fait révèle les contradictions typiques d’un État capitaliste qui constate qu’il est dépassé par la situation. Des contradictions qui auront de lourdes conséquences.
Chloroquine : quand communication médiatique et sciences font mauvais ménage
Depuis quelques jours on voit un emballement médiatique autour de la chloroquine, présentée comme un remède miracle par le Pr Didier Raoult. En réalité, on n’en sait rien (et lui non plus) : l’étude scientifique véritable pour déterminer son efficience est encore en cours. Mais un bon plan com’ aura attiré l’attention sur son labo, semé le trouble dans une population déboussolée, et jusque chez certains politiciens.
Face à l’illusion patriotique, organisons la solidarité populaire
« Nous sommes en guerre. » Macron a répété plusieurs fois cette phrase, lors de son allocution le 16 mars, celle où il annonçait le confinement sanitaire qui nous concerne toutes et tous. Ce leitmotiv a depuis été repris par l’ensemble du gouvernement et les journalistes les plus zélés. Dans un contexte particulièrement anxiogène, chacun·e est appelé·e officiellement à contribuer à l’« effort », à « faire des sacrifices ». Pour l’instant, ce que nous pouvons observer dans cette injonction patriotique, c’est que les efforts sont pour le moins à deux vitesses.
IVG et contraception : un casse-tête pour de nombreuses femmes
L’épidémie de Covid-19 et le confinement pourraient avoir des graves conséquences pour les femmes. En effet, la mobilisation des hôpitaux pour traiter les patient.es en état grave et les difficultés d’accès déjà en temps normal à la contraception et à l’IVG vont faire peser sur un grand nombre de femmes une pression supplémentaire dans cette période de crise sanitaire.
Transports bondés en pleine épidémie : vive le capitalisme
On observe ces derniers journée une grosse affluence dans les transports en commun, notamment en région parisienne. La reprise de l’activité dans les entreprises va participer à propager le virus. Qui va trinquer ? Les travailleuses et les travailleurs, bien sûr.
Confinement, entre mépris de classe et racisme d’Etat
Depuis le début du confinement, un véritable mépris de classe s’affiche partout. Dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les déclarations des hommes politiques, les responsables semblent tout désignés : Les habitant·es des quartiers populaires.
Violences domestiques : La galère pour celles qui restent à la maison
Qu’elles continuent de travailler ou qu’elles soient à la maison, les femmes sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie mais aussi les premières victimes de la crise sanitaire actuelle.
Covid-19 : Les travailleuses en première ligne
Qu’elles continuent de travailler ou qu’elles soient à la maison, les femmes sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie mais aussi les premières victimes de la crise sanitaire actuelle.
L’Amérique Latine, entre mesures drastiques et sourde oreille
L’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud sont tiraillées, entre d’un côté des quarantaines et de l’autre des gouvernements sceptiques qui refusent d’admettre la gravité de la situation. Ces derniers souhaitent préserver leur économie au détriment des plus pauvres. Les quarantaines sont faites sans mise en place de politique sociales d’ampleur qui puisse répondre à toutes celles et ceux qui, faisant partie de l’économie parallèle et vivant de l’argent gagné au jour le jour ne pourront survivre sans mettre un pied dehors.
Une crise d’ampleur internationale : le responsable, c’est le capitalisme !
En trois mois, le coronavirus s’est étendu à près de 170 pays, au total plus de 200 000 cas de Covid-19 ont été confirmés ainsi que 9 000 décès selon l’OMS. À l’origine de cette crise sanitaire, c’est bien le capitalisme qui est en cause et notamment l’industruie de la viande qui, en plus des conditions sanitaires dégradées, induit des déforestations. Ces dernières détruisent l’habitat d’animaux vecteurs de maladies. Ces facteurs favorisent ainsi l’entrée en contact des virus avec les populations humaines. L’organisation actuelle de l’économie et des échanges a accéléré la propagation du virus à l’échelle mondiale. La concurrence et la course au profit entre capitalistes ont retardé et limitent les mesures sanitaires dans de nombreux pays. Et les conséquences de cette pandémie seront encore plus dramatiques dans les régions dominées économiquement.
Justice : quand l’État instrumentalise la crise sanitaire pour asseoir sa politique sécuritaire
Comme dans tous les secteurs, l’épidémie a pris de cours l’institution judiciaire. Les normes sanitaires dans les tribunaux, les commissariats et les lieux de privation de libertés (prisons, centres de rétention administrative, hôpitaux psychiatriques) déjà déplorables depuis des décennies, accentuent la propagation et les conséquences de ce virus.
État d’urgence sanitaire : imposons aussi l’état d’urgence social !
L’état d’urgence sanitaire et l’arsenal législatif qui l’accompagne est le seul moyen, aux yeux du gouvernement, de prévenir une catastrophe sanitaire en prenant les choses fermement en main. De notre côté, c’est un état d’urgence social que nous devons défendre pour définir nous-mêmes les priorités : protéger la santé et les droits des travailleurs et travailleuses mais aussi assurer la satisfaction des besoins de l’ensemble de la population, sans chercher à sauvegarder les profits des capitalistes.
Entraide et solidarités directes
Hors temps de crise, les réseaux de solidarité (sociale, alimentaire, etc.) sont assurés par de multiples associations, collectifs, ou institutions. Les personnes qui tiennent ces réseaux sont pour une bonne partie retraitées ou tout simplement confiné.es, les déplacements et les modes d’organisation habituelles boulversées. Il n’est donc plus possible d’assurer le minimum d’aide aux plus démuni.es dans la période de crise sanitaire actuelle.