À quelques jours de la grève générale du 5 décembre contre la réforme des retraites, qui s’annonce comme une importante journée de lutte, nous avons rencontré Damien, agent de circulation à la SNCF et syndicaliste CGT.

À quelques jours de la grève générale du 5 décembre contre la réforme des retraites, qui s’annonce comme une importante journée de lutte, nous avons rencontré Damien, agent de circulation à la SNCF et syndicaliste CGT.
Et si le conflit pour nos retraites devenait le point de rencontre de toutes les luttes ? Le moyen de mettre enfin un coup d’arrêt à ce gouvernement et à la casse sociale et de reprendre l’offensive ? Et si décembre était enfin le mois de l’explosion du ras-le-bol et de la colère ? Nous sommes des milliers à l’espérer, mais pas question d’attendre, il faut préparer et organiser. A deux semaines du 5, faisons le point.
Lors de la manifestation de la fonction publique du 22 mai à Rennes, une poignée de flics syndiqués à Alliance se sont fait expliquer qu’ils n’étaient pas les bienvenus dans le cortège. Pour laver cet affront, 3 personnes ont été interpellées chez elles ce mercredi 30 mai, accusées d’outrage, de vol (de drapeau) et... d’entrave au droit de manifester.
À Rennes comme ailleurs, les flics n’ont pas leur place dans nos manifestations.
Texte à chaud d’un.e rouennais.e sur le capitalisme qui bouffe les corps, les esprits et la nature ; le tout sous la pluie mélancolique, noire et chimique de l’usine Lubrizol.
En bon.ne.s gueu.ses.x donc, nous étions une grosse centaine ce samedi après-midi à venir reprendre ce que des générations de paysan.ne.s oublié.e.s ont bâti, lors d’un grand concours de vendange et foulage au pied des vignes de Pierre Gattaz.
Les postier·e·s des Hauts-de-Seine mènent une grève ininterrompue depuis plus de 14 mois : 150 facteurs et factrices du 92 sont ainsi en grève depuis le 26 mars 2018. Leur grève est initialement une riposte au licenciement de leur collègue syndicaliste, Gaël Quirante. Retour sur cette lutte hors norme sur Paris-luttes.info
Nous proposons ici la traduction d’un texte de Maya Andrea Gonzalez paru en 2012 en langue anglaise dans un ouvrage édité par Benjamin Noys : Communization and its discontents [Malaise dans la communisation, non traduit]. Ce texte paraît aux Etats-Unis alors que la problématique du genre refait massivement surface dans les milieux d’Ultragauche et post-Ultragauche, par exemple dans le premier numéro de Théorie Communiste dédié à la question (2011, TC 23), ou dans la revue internationale Endnotes. Dans un premier temps, l’autrice s’attache à remobiliser les questionnements classiques de la théorie de la communisation pour mettre en lumière et dégager des non-dits et des oublis. Par la suite, la partie I commente la construction de la catégorie « Femme » pour ensuite, dans la partie II, proposer une ligne politique visant à l’abolition du genre.
Suite à la fin du plan froid et à l’expulsion violente de squats de migrant·es, de nombreuses personnes (dont des personnes malades et des enfants en bas âge) sont aujourd’hui sans aucune solution de relogement. Face à cette situation insupportable, une poignée d’associatifs et de citoyen·nes mobilisé·es ont décidé d’occuper la Bourse du travail de Saint-Étienne ce lundi 1er avril.
“Que la Force soit avec Nous”
Suite au premier appel des Gilet Jaunes de Commercy du 30 Novembre, dans lequel on pouvait souligner l’émergence d’idées bien plus réjouissantes que le simple fait de combattre la taxe des carburants, nous continuons avec leur second.
Rebellyon est membre d’un réseau de sites d’informations locales, avec chacun leurs particularités, mais réunis autour de principes communs. Petit tour d’horizon du mouvement en cours à travers les publications des sites de ce réseau.
Une bataille éthique commence : il s’agira d’affirmer qu’il est possible de penser une écologie populaire, de refuser de subir les taxes sans être patron, de remettre en cause la voiture sans mépriser celles et ceux qu’elle ruine. Affirmer enfin que la solidarité face à la pauvreté ne connaît aucune frontière.
Cette semaine est paru sur le site d’informations militantes Rebellyon un article hargneux s’indignant que les prolétaires ne fassent pas la révolution et ne comprenant pas pourquoi les manifestations de la semaine dernière (le 9 octobre) n’ont pas conduit à l’insurrection tant promise.
En bref, plutôt qu’une critique politique pertinente de l’absence de débouchés de cette journée (qui jouait plus un rôle cosmétique qu’une véritable relance de la mobilisation sociale), nous avons droit à la logorrhée gauchiste habituelle dénonçant l’inaction des « privilégié.e.s » alors que, visiblement, les conditions subjectives sont réunies et tout le monde devrait avoir envie de tout péter.
Une fuite au ministère a permis d’apprendre que l’intégralité des données produites par les évaluations nationales seront stockées et traitées par l’infrastructure de l’entreprise multinationale Amazon, championne de l’évasion fiscale, en dehors du territoire et donc hors de portée des juridictions françaises.
Ce texte est la synthèse de discussions menées entre cheminots de la région de Nantes sur le mouvement de mars à juillet 2018. Issue d’échanges entre grévistes, elle se veut une contribution au bilan de cette lutte.
Depuis maintenant près de 10 jours, les salariés d’Enedis (ex ERDF) sont en grève partout en France avec 104 site de bloqué. A Rennes, deux gazier.ères en luttes racontent le blocage de leur entreprise sur le site expansive.info
Réflexions collectives de militant.e.s non-violent.e.s participant au cortège de tête sur l’articulation des pratiques et en réponse aux invitations à se dissocier
Philosophe et psychanalyste, ancien guérillero emprisonné en Argentine, animateur du collectif Malgré tout, auteur d’une vingtaine d’ouvrages et sympathisant communiste libertaire : Miguel Benasayag s’avance, depuis les années 1990, en critique résolu du pouvoir et du ressentiment militant ; il leur préfère la « multiplicité », la « puissance » et la lutte, concrète, par le bas et tous azimuts, sans garantie jamais de l’emporter : « L’espoir nous condamne à la tristesse. »
Ce week-end se tiendra à Bordeaux la Coordination Nationale des Luttes. Nous appelons des délégations de toutes les villes des universités en luttes à rejoindre cette coordination pour envisager la suite du mouvement.
Une série sur le statut des cheminots et la grève du service publique à venir.
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