Depuis quelques temps apparaît sur nos murs, sur Internet, un terme somme toute particulier, le mot « fxmmes », ou « femmes* ». Ce terme, qui se veut inclusif, est de plus en plus en vogue dans les milieux féministes, et en particulier dans les mouvements de collages contre les féminicides. Si la prise de position destinée à se démarquer des mouvements transphobes est nécessaire, l’usage de ce terme est révélateur d’un modèle de pensée qui, sous couvert d’inclusivité, crée une politique discriminatoire vis-à-vis des personnes qu’elle prétend défendre. Explications.
Analyse et réflexion
Non, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises victimes de féminicides
Depuis quelques mois, le mouvement Nous Toutes Lyon diffuse sur les réseaux sociaux des portraits de femmes assassinées qui leurs associent des qualités flatteuses. Ce procédé interroge, en ce qu’il crée une division entre bonnes et mauvaises victimes. De plus, il pose problème politiquement. Et pas qu’un peu.
Documentaire sonore sur la 2e rencontre de femmes du Congrès national indigène au Mexique en juillet 2019
Comment peut-on répondre aux violences depuis une vision antipatriarcale et anticapitaliste, pour construire de la vie devant tant de morts ? Comment peut-on construire depuis nos réalités et nos outils une base commune qui nous permette de renforcer l’organisation entre nous, entre les peuples, les collectifs, les quartiers et les organisations ?
Nicolas Casaux et la transphobie par Peter Gelderloos
Peter Gelderloos, auteur de Comment la non violence protège l’état : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux, a eu une mauvaise surprise lors de son dernier voyage en France. Il a été informé peu de temps avant de venir promouvoir son livre qu’un des traducteurs qui avait participé à la publication de son livre, Nicolas Casaux, était ouvertement transphobe.
C’est pourquoi il a voulu lui répondre comme il sait le faire : en écrivant et en contrant son argumentaire nauséabond.
Collages féminicides Lyon – Sur les murs, dire « les meurtres de femmes, parce qu’elles sont des femmes »
Depuis début novembre, le collectif « collages contre les féminicides » de Lyon a fait l’objet de plusieurs interpellations policières. La nuit du 12 au 13 novembre encore, une équipe de colleuses a été contrôlée : traitées de "nénettes", elles se fadent un petit "not all cops" et se font prendre leurs slogans, par trois policiers qui pourtant se disent débordés et "acquis à la cause".
« Les colleuses », reportage sonore avec celles qui recouvrent les murs contre les féminicides
Des slogans contre les féminicides fleurissent un peu partout sur les murs de Lyon. Plongée sonore avec celles qui les peignent sur des feuilles A4 et consacrent une partie de leurs nuits à les coller dans les rues.
Rue des Anges - Silence sur les violences conjugales, témoignage sur le rôle d’un commissariat comme les autres
« Rue des Anges » est un témoignage qu’a voulu publier SuperFéministe. Un récit presque absurde par ce qu’il montre de la continuité affligeante entre violences domestiques, patriarcales, institutionnelles. C’est une histoire violente, c’est une histoire vraie, c’est aussi une histoire de résistance, et de luttes encore à mener pour obtenir le minimum : une police formée qui protège les femmes.
La Décroissance, ce journal que nous n’achèterons pas
Le journal « La décroissance, journal de la joie de vivre » édité à Lyon, lié à l’association Casseurs de pub, se veut un journal critique de la consommation, prônant une société de partage et de sobriété. Mais ce partage ne se veut pas avec tout le monde. Cela fait de nombreuses années que ce journal diffuse des propos sexistes, homophobes, transphobes, anti-féministes, autoritaires et j’en passe.
De Lyon à New-York, « nous ne marcherons plus à l’ombre de leurs chars publicitaires »
Il me semblait nécessaire de partager ce texte ici, comme réponse d’un allié à la campagne calomnieuse menée contre un groupe queer par les tenants de la pride institutionnelle Lyonnaise.
Le constat est international, les luttes queer ne peuvent pas être récupérées par les complices de la classe dominante qui ont pour objectif la pacification de toutes revendications.
Le constat est donc le même à New-York et à Lyon, il faut s’opposer à elleux, de quelque manière que ce soit.
Queer : qu’ouïre ? Ce que veut dire pour moi être queer
Une réflexion sur les glissements sémantiques et leurs dérives au sein d’un monde dominé par le capitalisme, sur notre rapport aux normes et à la morale, d’un point de vue queer et anarchiste.
Sur l’évolution des pratiques de maintien de l’ordre dans les manifestations
Ces derniers mois, la question de la doctrine du maintien de l’ordre commence à interroger dans les médias. Il faut dire qu’avec la répétition régulière et importante de situations émeutières depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le maintien de l’ordre a été particulièrement mis à l’épreuve. Ce texte essaie de revenir sur les transformations opérées ces dernières années dans la pratique du Maintien de l’ordre en France.
Pourquoi nos initiatives militantes sont casse gueule
Ce texte lève le silence sur ce qu’il s’est passé au sein de la Big Tape (collectif transpédégouine), puis, tire des conclusions plus générales sur nos groupes militants et nos fonctionnements, en mode coup de gueule.
L’institutionnalisation des luttes est une impasse. Ouvrons un horizon émancipateur radical !
L’écrasante majorité des identifiées et/ou assignées femmes subissent des oppressions croisées. Etre féministe, pour nous, c’est refuser l’instrumentalisation et la hiérarchisation des luttes à des fins racistes et/ou classistes. C’est refuser la soumission au système totalitaire marchand, aux politiques libérales nationalistes et capitalistes où la peur de l’Autre, la haine et l’individualisme règnent en maître, c’est refuser l’organisation de l’assimilation à l’ordre établi par les technocrates du genre.
Luttes féministes des trans’ et intersexes les 12 et 13 octobre à Paris
Plusieurs actions militantes sont organisées contre le prochain congrès de la Société Française d’Études et de prise en Charge de la Transidentité (SoFECT) qui se tient les 12 et 13 octobre 2018 à Paris à l’hôpital de la Salpêtrière.
[Brochure] « D’amours et d’Anarchie » suivie de « Note sur le concept de misère sexuelle »
Un texte où l’on parlera de pourquoi user son temps à écrire sur l’amour et où l’on se demandera pourquoi la question amoureuse est une question révolutionnaire. Où l’on parlera des joies de l’amour mais aussi de la misère sexuelle et affective.
Chers mecs cis hétéro : nous ne viendrons plus
A la suite de l’agression d’une copine le dimanche 13 mai, quelques mots pour redire que les luttes féministes ne sont plus une option. Dernière sommation pour être prises au sérieux.
« Lettre de rupture au cishétéropatriarcat » par Les Méduses
Cher Cishétéropatriarcat, Entre nous ça n’a pas toujours été facile. Après m’être longtemps remis-*-e en question, j’ai compris que le problème ce n’est pas moi, c’est toi.
Lutte de genre, d’orientation sexuelle et antifascisme
L’Antifascisme en tant que force contre-réactionnaire et contre-oppressive se doit d’inclure les luttes des minorités de genres et d’orientations sexuelles. Trop longtemps dominée par une vison viriliste, l’Antifascisme a longtemps souffert du manque de représentation et d’inclusion de ces luttes. Aujourd’hui plus que jamais, ce travail de déconstruction est primordial.
Amour et Capital
Si l’amour est un discours que nous utilisons pour dire nos sentiments, comme tout langage il nous contraint à rester dans ses limites. Ce texte propose donc de parler de l’amour comme d’un objet social et de voir comment la culture dominante s’exprime aussi à travers lui. Et si finalement le couple était un marché comme les autres ?
Pourquoi féminiser notre langage est important
Superféministe saisit une grande perche tendue récemment dans la newsletter Grrrnd Zéro (merci !) pour parler féminisation du langage. Ce texte en expose brièvement les enjeux et donne quelques clefs pour mener à bien une nécessaire modification des pratiques langagières et, au delà, une évolution proféministe pour tou.te.s.