Le 21 janvier, la plainte de Brigitte et Nadia a été portée devant le Conseil des Prud’hommes de Lyon. Elles avaient été licenciées parce qu’elles ont défendu au sein de la régie de quartier EUREKA les droits des salariés en insertion, qu’elles étaient syndiquées à la CGT. Le 11 décembre 2002, ces deux syndicalistes se voyaient convoquées ensemble à un premier entretien de licenciement pour faute grave, sur le même motif : refus d’utiliser le téléphone portable ! Des prétextes pour (...)
Popouri n°15 - février 2005
Salut.
La part attentive de notre lectorat n’aura pas manqué de remarquer un changement subtil dans la périodicité de ce petit bulletin mensuel et gratuit des cultures insurrectionnelles… Avec des effectifs réduits de moitié et un numéro unique pour décembre et janvier, on a expérimenté en fait une formule à économie d’énergie, en espérant que les choses s’améliorent au printemps.
Bon, puisque le popouri a réussi à sortir de son hibernation, on vous propose pour ce numéro 15 de jeter un coup d’œil d’abord aux nouveautés sur le terrain de l’information locale, avec d’un côté de la barricade médiatique nos kamarades de Rebellyon (p3) et de l’autre la propagande municipale qui fleurit en ce moment dans le troisième arrondissement (p4-5) Dans la suite, on continuera à relayer les petits actes de résistance et les petites chroniques du contrôle social ordinaire que les médias bourgeois condamnent à la clandestinité (les pop’potins p6-7, des nouvelles en provenance du commissariat p8, de prison p9 ou du centre de rétention p10) Sinon, la rubrique informatique animée par Blouk Blouk a bien survécu aux grands froids (p12) et pour inaugurer 2005, on renoue même avec nos bonnes habitudes : la présentation de collectifs : en l’occurrence le FAR, un centre social autogéré à Bourg-en Bresse p11, et la diffusion d’informations à forte teneur culturelle : ce mois-ci, on apprend que le rock n’est pas tout à fait mort, à la différence du punk bien sûr [1]). Reste l’agenda (et on en a vraiment ramé pour le finir), et voilà. Bonne lecture.
Le popoulit büro
TCL, c’est pas vraiment « Transports Collectifs et Libres »
Les Transports en Commun Lyonnais ont une idée bien particulière du « Commun » qu’ils sont sensés connecter, mettre en réseau : à l’automne déjà, la ligne 26 avait été détournée pour exclure du plan de circulation les habitant-es d’un bidonville installé-es sur la commune de Chassieu. Auparavant, on avait eu droit à des scènes surréalistes avec des contrôleurs sous protection policière qui empêchaient l’accès au bus à des personnes pourtant munies d’un titre de transport. Et cet été, grâce (...)