D’ici à février-mars 2001 une cinquantaine de caméras de vidéosurveillance doivent être installées dans le ler et 2e arrondissements de Lyon, dont une vingtaine autour des Terreaux et une dizaine rue de la République.
1 - La vidéosurveillance est une atteinte aux libertés individuelles et publiques
2 - Elle constitue un outil supplémentaire de contrôle social
3 - Elle s’attaque aux conséquences et non aux causes de la misère
4 - C’est une mesure électoraliste et démagogique a l’approche des municipales
5 - C’est un gadget dangereux qui s’insère dans la dérive sécuritaire
6 - Cette mesure est à replacer dans une logique d’urbanisme qui vise à aseptiser la ville
7 - Les dizaines de millions de francs dépensés ici mériteraient sûrement d’être mieux utilisés : santé, environnement, social..
8 - Elle permet le fichage associatif, politique, syndical.,
9 - Elle sert à refouler les « indésirables » de cette ville
10 - Dangereuse aujourd’hui, elle peut être demain l’arme absolue d’un pouvoir
D’ici à février-mars 2001 une cinquantaine de caméras de vidéosurveillance doivent être installées dans le 1er et 2e arrondissements de Lyon, dont une vingtaine autour des Terreaux et une dizaine rue de la République. Cette mesure prise lors du conseil municipal du 25/04/2000 s’inscrit dans une politique globale de généralisation de la vidéosurveillance sur l’agglomération après les installations de Vaulx-en-Velin (1997) et de la Duchère (mai 2000). Bien entendu, cette décision adoptée par l’ensemble de la classe politique lyonnaise le fut sans aucune consultation ou approbation des principaux intéresséEs : nous autres habitants lambda.
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