Comptes-rendus de justice

Infos locales Justice / Enfermements

Au procès des Daltons du 22 décembre : « cette action était de nature à provoquer une certaine émotion »

Le 24 novembre dernier, se tenait l’émission « Face à la rue » dans le quartier de la Guillotière. L’invité était le numéro un du Rassemblement National, Jordan Bardella. L’objectif : dépeindre le quartier de la Guillotière comme un lieu miné par les trafics et les violences et mettre en avant le « ras-le-bol des riverains ». Une émission que d’aucun pourrait trouver légèrement orientée, et qu’un esprit critique pourrait facilement considéré comme n’étant rien d’autre qu’une vitrine à la gloire des idées de droite et nationalistes. Un appel d’habitants et de collectifs avait donc circulé la veille, invitant à ne pas « laisser[er] cette provocation fasciste venir au cœur de notre quartier ». Le rassemblement a eu lieu, l’émission aussi. Et deux jeunes gens ont été interpellé par la suite.

Infos locales Justice / Enfermements

Un jour sans fin – 3e audience du procès en appel de Kamel Daoudi

Kamel Daoudi, connu pour être le plus vieil assigné à résidence de France, totalise l’absurde record de près de 14 000 pointages au commissariat, en 13 ans.
En septembre dernier, il avait été condamné en première instance (à Aurillac, son dernier lieu d’assignation) à un an de prison ferme, pour un retard de 25 minutes sur son couvre-feu quotidien. Ce soir-là, il faisait des falafels dans le café associatif d’Aurillac « la Loupiote ». Il avait été ramassé devant le bar, alors même qu’il était sur le départ.

Infos locales Répression policière

« Force a dû rester à la loi », les émeutes de La Duchère en procès

Suite à la chute d’un adolescent de 13 ans à scooter dans le quartier de la Duchère, probablement percuté par une voiture de flics banalisée le 3 mars 2021, des émeutes éclataient le lendemain vers 17 heures 30. 12 personnes étaient interpellées, 9 d’entre elles remises en liberté le lendemain faute de preuves. Pour deux personnes, des investigations sont toujours en cours. Un prévenu passait en comparution immédiate le 8 mars. Compte-rendu des comparutions de ce lundi.

Infos locales Justice / Enfermements

Trois heures d’une vie kafkaïenne. Retour sur le procès en appel de Kamel Daoudi

Ce mercredi 27 janvier, comparassait Kamel Daoudi, plus vieil assigné à résidence de France, devant la cour d’appel de Riom. Il lui était reproché un retard de 25 min sur le couvre-feu quotidien qui lui est imposé depuis douze ans. En première instance (septembre 2020), il avait écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Actuellement incarcéré au quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, à près de 500 km de sa famille, il a donc été rejugé.

Mise à jour :

Infos locales Justice / Enfermements

Bref retour sur la répression de la manifestation contre la LSG

Suite à la manifestation, il y aurait eu au moins 10 arrestations.
De nos informations, une personne au moins a été amenée à l’hôpital pendant sa garde-à-vue, apparemment suite à des violences policières lors de son interpellation. Une personne a été condamnée en comparution immédiate lundi 18 janvier à 6 mois de sursis probatoire avec 140 heures de travail d’intérêt général (si elle n’effectue pas les 140 heures, un emprisonnement de 6 mois peut être prononcé) et à 2 ans d’interdiction (...)

Infos locales

« Ce qui m’intéresse aujourd‘hui c’est si vous représentez une menace pour l’ordre public ». Récit des comparutions immédiates des gilets jaunes du 9 mars

Samedi 7 mars, c’était l’acte national 69 des gilets jaunes à Lyon. Un bon millier de manifestants venu de toute la France a résisté à la pression policière toute l’après-midi place Bellecour et a même réussi une percée rue Victor Hugo. La détermination ne faiblit pas. De l’autre côté la répression a été féroce : une grosse vingtaine de blessés dont au moins cinq à la tête et sept interpellations. Ce lundi, deux des personnes arrêtées passaient en comparution immédiate.

Infos locales

Un gilet jaune condamné à 2 ans de prison pour un coup de pied dans un fourgon de police

Le vendredi 19 juillet, se tenait le procès d’un jeune homme accusé d’avoir participé à l’acte XIV des gilets jaunes et d’avoir pris part à l’attaque d’un véhicule de police au niveau de l’autoroute A7, le 16 février dernier. Plus précisément, il était accusé d’avoir mis un coup de pied dans le capôt du véhicule et d’avoir cassé des plots en bêton pour fabriquer des projectiles. Récit d’un jugement où se sont mêlées phantasmes policiers, vidéo virale et justice d’émotion.

Infos locales

« Qu’on ne vienne pas me parler après de gestes de la police qui ne sont pas adaptés à ce qu’il se passe dans une manifestation » : récit des procès de gilets jaunes du 14 mai

L’acte XXVI a beaucoup mobilisé sur Lyon. Le lendemain, au tribunal, le storytelling judiciaire qui veut fait croire au mythe des gentils policiers fatigués par tous ces samedis de mobilisation et subissant les violences brutales des gilets jaunes était de sortie. Récit.

Infos locales

Affaire Sophie Perrin : verdict du 11 février 2019, notre ténacité et votre soutien ont payé !

La ténacité de Sophie Perrin et de celles et ceux qui ont choisi de la soutenir a joué un rôle très important pour l’issue obtenue : après une pétition signée par plus de 1000 personnes, le Parquet (re)lit le dossier, et reconnaît publiquement en audience « ne pas savoir ce qu’il a à reprocher à Sophie Perrin ». C’est la fin de 9 ans de harcèlement judiciaire, qui se terminent par un KO des plaignants, dont un objectif important était par ailleurs de faire disparaître Sophie Perrin du monde de la recherche. Objectif manqué, puisque les travaux de recherche de Sophie Perrin seront, au contraire, très bientôt édités au sein d’une maison d’édition scientifique rencontrée grâce aux soutiens reçus.

Infos locales

« Quand on envoie des projectiles sur les forces de l’ordre c’est un acte antirépublicain très grave ». Récit des procès de gilets jaunes du 29 avril et du 2 mai

Ce lundi 29 avril, quatre gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiates au tribunal de grande instance de Lyon suite à la manif du 27 avril. Dans l’enceinte judicaire lyonnaise, le nouveau délit de dissimulation du visage créé pour condamner encore plus lourdement les manifestants fait un tabac auprès des magistrats : trois prévenus sur quatre ont été interpellé et sont jugés pour ce nouveau délit liberticide. Récit d’une justice au service de la police.

Infos locales

« Dans un climat insurrectionnel on fait ce que tout le monde fait : au lieu de participer on part » : récit des jugements de gilets jaunes du 25 & 26 février

Les comparutions immédiates de gilets jaunes se suivent et se ressemblent au tribunal de grand instance de Lyon. Les juges obéissent aux ordres de leur hierarchie et condamnent à tout va avec l’espoir de casser le mouvement et peut-être d’obtenir une promotion. Récit de quelques jugements.

Infos locales

Gilets jaunes : une condamnation à du sursis et un procès le 7 mai

L’acte XIV a une nouvelle fois mobilisé à Lyon samedi dernier. La manifestation s’est soldée par 13 interpellations pour « port d’objets prohibés » et « violence contre les forces de l’ordre ». Un seul manifestant est passé en comparution immédiate, les autres ayant soit été relâchés, soit passent en procès plus tard. Une manifestante d’un autre acte a vu son procès reporté. Récit.

Infos locales

Acte XIII : 3 mois de prison ferme pour avoir outragé des policiers

La manifestation des gilets jaunes du samedi 9 février n’a pas été de tout repos : entre charge de groupuscules racistes et fascistes en début de cortège, charges de la BAC et tirs de gaz lacrymogène pour tenter de disperser la manifestation, les gilets jaunes qui venaient de toute la région ont eu fort à faire. Total de la journée : 21 interpellations, 19 gardes-à-vue, 5 comparutions immédiates, 7 convoqués plus tard, 2 devant un juge pour enfants et 5 remis en liberté. À noter que plusieurs gilets jaunes ont été sévèrement passés à tabac par la BAC et des gendarmes mobiles.

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