Boycott, Désinvestissement, Sanctions : un cessez-le-feu aujourd’hui n’arrêtera pas le génocide israélien contre les Palestinien-nes, seule une véritable responsabilisation le permettra.

Le mouvement BDS accueille avec un immense soulagement la nouvelle d’un accord de cessez-le-feu. Cependant, un cessez-le-feu n’est que la première étape, la plus importante, pour mettre fin au génocide des 2,3 millions de Palestinien·nes dans la bande de Gaza illégalement occupée et assiégée. Sans une pression massive, cela donnera lieu à la poursuite d’une forme moins visible de génocide qui, selon Israël et les États-Unis, provoquera moins d’indignation, de boycotts et de sanctions au niveau régional et mondial. La famine et les répercussions de l’anéantissement de Gaza ne prendront pas fin. Il reste encore à obtenir la fin de l’occupation, de l’apartheid et du déni des droits des réfugié·es. La solidarité est plus nécessaire que jamais, et elle commence par la fin de la complicité et une responsabilité sérieuse, tant sur le plan moral que juridique.

Il y a vingt ans, on disait qu’il était impossible qu’un mouvement pour les droits des Palestinien·nes appelant au boycott, au désinvestissement et à des sanctions ciblées contre le régime d’oppression israélien puisse voir le jour. Le 9 juillet 2005, la déclaration du Comité National Palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition palestinienne à la tête du mouvement mondial BDS, « restera dans l’histoire comme le début d’un processus stratégique, créatif et fondé sur des principes, ayant isolé le régime israélien de colonisation de peuplement, d’apartheid et d’occupation militaire, tant au niveau local qu’institutionnel.

Le mouvement BDS non violent et antiraciste dirigé par les Palestinien·nes fête 20 ans d’organisation et de construction d’un pouvoir populaire. C’est un mouvement international qui a redéfini le sens de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien en commençant par mettre fin à la complicité des États, des entreprises et des institutions avec le régime Israelien.

Mettre fin à la complicité dans les actes répréhensibles n’est pas un acte de charité. C’est la base de la solidarité, et c’est l’accomplissement d’une obligation éthique profonde de ne pas nuire.

À l’occasion du 20^e anniversaire du mouvement BDS, nous avons beaucoup à partager, C’est pourquoi, nous vous invitons à une soirée conférence, débat, musique suivie d’un temps convivial.

Le 17 octobre 25 entre 18h et 22h à la maison des passages

44 Rue saint-Georges 69005 Lyon

Pas de paix sans justice pour le peuple palestinien