Contre le Lyon-Turin, « a sara dura » : ça va barder

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No Tav 7 compléments

Fin janvier 2012, les ministres des transports français et italien ont signé les accords entérinant la construction d’une ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin. Immédiatement après cette signature, une déclaration officielle affirmait que cette opération irait à son terme, en dépit des « protestations parfois violentes d’une minorité d’opposants »...

A peine deux jours avant cette signature, une quarantaine de personnes ont été interpellées dans toute l’Italie, pour leur participation supposée à la manifestation du 3 juillet, à Chiomonte, dans le Val de Suze (manifestation au cours de laquelle des affrontements violents ont éclatés aux abords d’une zone de chantier défendue par la police). Cette vague d’arrestation, qui a visé aussi bien les milieux radicaux que certains habitants de la vallée, dont un conseiller municipal, marque une nouvelle offensive policière contre le mouvement no TAV, précisément au moment où le mouvement semble s’engager dans une nouvelle phase.

Le texte qui suit vise à rendre compte de cette nouvelle configuration des hostilités, et des ajustements stratégiques qu’elle impose.

« J’ai peu de certitudes dans la vie, mais une chose est sûre, le train à grande vitesse ne passera jamais en Val Susa. »

Au début de l’été, une présence militaire s’est implantée par la force et à grand renfort de gaz lacrymo dans une vallée du nord de l’Italie, dans le but de faire passer un train à grande vitesse (Treno ad Altà Velocità : TAV). Si le conflit a atteint une telle intensité, qui a nécessité l’installation d’un camp fortifié, c’est parce qu’en Val Susa, une certitude s’oppose résolument aux tentatives de concertation comme au déploiement policier : « le Tav ne passera pas ». Une vérité qu’on affirme avec joie, défi et détermination. Alors bien sûr, avec l’implantation d’un contingent permanent de forces de l’ordre, la donne a changé, le mouvement entre dans une nouvelle phase.

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Histoires d’infrastructures

L’intelligence de cette lutte, c’est de percevoir déjà que ces infrastructures sont des relais du pouvoir, et non pas de simples projets « inutiles », fantaisistes. Des moyens très concrets de civilisation qui se déploient partout, modifient les espaces et les existences qui s’y déploient, le genre de vie qui peut y être vécue. En Val de Suze ça prend la forme d’un train, ailleurs ça peut être une décharge ou un incinérateur, un futur aéroport ou un site de stockage pour déchets nucléaires... Ces projets ne sont pas de simples outils, mais des dispositifs où le pouvoir circule, sur lesquels il s’appuie, dans lesquels il s’incarne et donc là aussi où il est vulnérable et contestable. La multiplication des luttes dites locales doit se penser ainsi : une lutte menée depuis quelque part, mais qui s’étend forcément à un plan plus général, le plan sur lequel les formes de gouvernement prétendent gérer nos vies. Parce que c’est nécessaire, parce que les lois de l’économie l’imposent, en vertu de la seule alternative présente : ça serait soit leur Progrès, soit le chaos et la crise...

Les puissants de ce monde rêvent. Ils rêvent d’un monde lisse où rien n’entraverait la libre et fluide circulation des marchandises et des informations. Alors, ils tracent de grandes lignes sur des cartes d’État major, rayant du même coup territoires, montagnes et vallées... Comme au temps des colonies. La cartographie est un art de la guerre. En 1990, trente axes de communication sont dessinés à l’échelle européenne pour lui donner un peu plus de corps, relier les infrastructures nationales et surtout les grandes métropoles. Le 5e de ces « corridors » prétend relier à grande vitesse Lisbonne et Kiev, en passant par Lyon et Turin, zones où sont prévus deux tunnels longs de 23 et 57 km.

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Lisbonne-Kiev

Mais là, dans le Val Susa, il y a encore des vies attachées à un territoire pourtant déjà bien quadrillé par une autoroute, une nationale, une ligne de chemin de fer... Pour les Valsusains, les choses sont relativement claires (peut-être le sont-elles devenues encore plus au fil de la lutte) : ce sera eux ou le TAV. Le projet se heurte alors à une opposition massive, tenace et pleine de ruses où les opposants ont, en outre, l’avantage du terrain. Les travaux ont beau avancer de part et d’autre de la vallée (notamment en France où aucune résistance significative n’a émergé), dans la vallée, le rêve des puissants tourne au cauchemar, et pour en sortir ils finissent par militariser la zone.

Histoires de guerre partisane

Leur cauchemar c’est que la lutte oppose à ce qui semble aménagement technique un véritable plan existentiel : la vie notav, ça s’alignera jamais. C’est bien de ça dont il s’agit, de vies qu’on ne peut pas plier indéfiniment aux restructurations économiques et aux aménagement nécessaires à la bonne marche du progrès, du marché et de ses nouvelles manières de vivre... des vies qui se cherchent dans l’élaboration d’une détermination commune, au cours des manifs, sur les points de blocages, à l’occasion de ces moments de partage et de joie qui s’inventent dans les presidi occupés, dans une cantine improvisée sur l’autoroute. Des complicités s’affinent et c’est là la grande conspiration des gens de la vallée : se rendre ingérables à mesure que le bouillonnement de la vie, et tout ce qui résiste à marcher droit, trouve à s’incarner dans des formes qui lui permettent de vaincre.

Le mouvement No Tav s’est longtemps constitué et renforcé en insistant sur son caractère massif et populaire, sa capacité de mobilisation parfois énorme, avec ses cortèges à 40 000 dans une vallée comptant environ 65 000 habitants. A Venaus, en 2005, cette stratégie a payé, les flics, encerclés pendant deux jours, en sont réduits à décamper piteusement sous les insultes et entre deux rangées de manifestants. Le sentiment de victoire est alors très fort. Mais cette stratégie de lutte massive, si elle est nécessaire à la victoire, n’est pour autant pas suffisante. Elle trouve ses limites dans la reconfiguration actuelle des hostilités : la militarisation appelle d’autres formes que celle du face-à-face, en bloc contre des grilles, des barbelés, et des centaines de carabiniers bien préparés à l’affrontement. Il semble désormais indispensable de décaler le point de vue, se réadapter à la situation, en se ressaisissant de gestes qui acquièrent une évidence nouvelle.

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Là où leur objectif est le quadrillage d’un territoire, la maîtrise des flux, le blocage semble une stratégie adéquate. Elle a déjà été expérimentée dans la vallée, sur le mode de grèves diffuses dans le cadre d’une campagne « Vallée morte » et il s’agit d’en renouveler l’expérience et l’efficacité. Dans tous les cas l’approvisionnement des forces d’occupations comme la circulation des engins de chantiers ou des matériaux de construction nous sont néfastes, et il nous faut reprendre l’avantage sur le cours des choses, comme avec les présidi qui marquent des points d’arrêt très pratiques aux chantiers, en occupant les zones de travaux.

Ces points de blocage, où les liens se densifient, dans le temps d’une vie partagée, sont pour nous des manières de mettre en circulation d’autres choses. En appui à ces formes de piquets ou d’occupations on a vu se multiplier des gestes perturbant la grande machine du TAV. Couper l’eau ou l’électricité aux forces d’occupation, rendre inopérants les engins de chantier, interrompre le trafic sur le réseau ferré... A la fin des années 90 déjà, des séries de sabotage contribuent à arrêter l’avancée des travaux. Ce qui pouvait être perçu comme un acte nuisible au mouvement parce qu’il le dotait d’un visage moins respectable semble devenir aujourd’hui une simple question de bon sens.

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Il en va d’une nécessité pratique. Cet ajustement tactique commande aussi d’inventer de nouvelles modalités d’organisation pour le mouvement. Des assemblées qui prendraient des formes plus mobiles, plus souples, laissant la place aux initiatives et formes d’organisation locales, et qui ne dépendraient plus exclusivement de la centralité et de la légitimité de l’Assemblée Générale. Partir des localités très fortes, des bases où l’organisation parait effectivement possible, depuis tel comité, tel lieu, d’où la lutte puisse se réinventer et se redéployer en temps réel...

Rien d’étonnant, vue ces nécessités et vue la situation qui nous est faire dans la vallée que s’y réactive tout un imaginaire partisan. C’est une façon de renouer avec des puissances et des expériences pas si lointaines, pour se réapproprier les sentiers du Val Susa et dans le même temps ré élaborer les hypothèses et les possibilités offensives du mouvement. Du reste ce plan de la guerre partisane ne parle pas que de tactique ou de stratégie, il dit aussi un plan de complicité, la vie qui s’invente et se partage dans les luttes et qui donne plus de consistance à un territoire : assez pour vaincre.

Histoires de victoire

On part déjà de victoires, et la victoire n’est pas seulement devant nous. Ce qu’il y a déjà de décisif c’est le caractère assumé, vital, de la lutte, politiquement et stratégiquement. Ce qu’elle diffuse comme pratiques, comme rapport au monde.

Ce qui se gagne aussi c’est la puissance de contamination du mouvement No Tav, parce que tout le monde sent que ce qui se tente en Val de Suze dépasse bien largement les frontières de la vallée et de l’Italie. Ce n’est pas pour rien que des gens de France, d’Espagne, de Suisse ou d’Allemagne se trouvent partie prenante de cette lutte. Les victoires, pas plus que les infrastructures qu’elles mettent à mal, ne sont jamais que locales. Elles déstabilisent la gestion globale de l’économie en inscrivant déjà la possibilité que quelque chose y échappe, reste ingérable, inassimilable. Et la force qui se gagne là contamine, circule avec les ruses, l’intelligence, l’espoir vers d’autres points, d’autres foyers de lutte : contre l’aéroport à Notre-Dame des Landes, ailleurs en Italie, en Grèce... Partout où l’on se soulève contre les aménagements et le Progrès, une géographie des luttes se tisse contre celle des grands projets de développements internationaux, le long des autoroutes de l’énergie ou des LGV programmées.

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Sans doute que la lutte anti Tav doit être étendue, renforcée côté français (elle concerne ici aussi des gens et des réalités) ; et on ne part pas de rien, en dépit de la faiblesse ou du caractère embryonnaire de la mobilisation de ces derniers mois. La résistance des No Tav a en effet déjà trouvé des échos lors du mouvement de l’automne 2010 contre les retraites, avec l’évidence stratégique du blocage, la nécessité de l’auto organisation autour des piquets ou des assemblées inter pro, le sentiment d’une solidarité diffuse... Et toutes ces latences et ces promesses sont là encore, attendant de s’actualiser, en dépit des temporalités molles que sécrètent chaque fois, en France, les échéances présidentielles.

C’est en ce sens qu’une victoire en Val Susa en appelle d’autres, partout où s’engagent des luttes politiques contre l’économie et l’ordre en place, partout où ces luttes font consister des territoires (usines occupées, quartiers hors contrôle) avec leurs sentiers de traverse et leurs lieux communs.

P.-S.

Sur les derniers événements de la lutte contre le Lyon-Turin, voir aussi Un camarade grièvement blessé dans le Val de suse, et l’ensemble des articles publiés sur Rebellyon sur ce sujet.

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  • Le 30 mars 2012 à 12:30, par Resistenza

    11 Avril tous a Val Susa

    Ci joint un appel(en italien) du mouvement No Tav pour une semaine de lutte et de resistance contre le projet Tav et contre toutes expropriations et pour l’occupation du site.
    Tout soutien sur le terrain(1) et partout aillieurs sera le bienvenue.

    Solidarité internationale a la lutte No Tav

    Resistance et Determination !

    No Tav : Resistenza e Determinazione

    P.S : hebergement assurer

    11 Aprile – L’appello del Movimento NOTAV

    Questo appello è rivolto a tutti gli uomini e donne che, in questi lunghi mesi di occupazione militare, in questi mesi di lotta e resistenza NoTav, si sono schierati al nostro fianco in ogni dove d’Italia. Grazie a voi è stato chiaro a chi ha cuore e intelligenza che la lotta dei No Tav di quest’angolo di Piemonte è la lotta di tutti coloro che si battono contro lo sperpero di denaro pubblico a fini privatissimi, contro la devastazione del territorio, contro la definitiva trasformazione in merce delle nostre vite e delle nostre relazioni sociali. Difendere la propria terra e la propria vita è difendere il futuro nostro e di tutti. Il futuro dei giovani condannati alla precarietà a vita, degli anziani cui è negata una vecchiaia dignitosa, di tutti quelli che pensano che il bene comune non è il profitto di pochi ma una migliore qualità della vita per ciascun uomo, donna, bambino e bambina. Qui e ovunque. In ogni ospedale che chiude, in ogni scuola che va a pezzi, in ogni piccola stazione abbandonata, in ogni famiglia che perde la casa, in ogni fabbrica dove Monti regala ai padroni la libertà di licenziare chi lotta, ci sono le nostre ragioni. Dopo la terribile giornata del 27 febbraio, quando uno di noi ha rischiato di morire per aver tentato di intralciare l’allargamento del fortino della Maddalena, il moltiplicarsi dei cortei, dei blocchi di strade, autostrade, porti e ferrovie, in decine e decine di grandi e piccole città italiane ci ha dato forza nella nostra resistenza sull’autostrada. 
In quell’occasione abbiamo capito che, nonostante le migliaia di uomini in armi, il governo e tutti i partiti Si Tav erano in difficoltà. Si sono aperte delle falle nella propaganda di criminalizzazione, si sono aperte possibilità di lotta accessibili a tutti ovunque. Il 27 febbraio non si sono limitati a mettere a repentaglio la vita di uno dei noi, hanno occupato un altro pezzo di terra, l’hanno cintata con reti, jersey, filo spinato. Il prossimo mercoledì 11 aprile vogliono che l’occupazione diventi legale. 
Quel giorno hanno convocato i proprietari per la procedura di occupazione “temporanea” dei terreni. Potranno entrare nel fortino fortificato come guerra solo uno alla volta : se qualcuno non si presenta procederanno comunque. L’importante è dare una patina di legalità all’imposizione violenta di una grande opera inutile. Da quel giorno le ditte potranno cominciare davvero i lavori. I No Tav anche questa volta ci saranno. Saremo lì e saremo ovunque sia possibile inceppare la macchina dell’occupazione militare. Facciamo appello perché quel giorno e per tutta la settimana, che promoviamo come settimana di lotta popolare No Tav, ci diate appoggio. Abbiamo bisogno che la rete di solidarietà spontanea che ci ha sostenuto in febbraio, diventi ancora più fitta e più forte. Non vi chiediamo di venire qui, anche se tutti sono come sempre benvenuti, vi chiediamo di lottare nelle vostre città e paesi. Vi chiediamo di diffondere la resistenza.

    Il Movimento No Tav

    Tutti in valle.

    Resistenza / Determinazione

    ** Faites passer l’info autour de vous.....

    Image hébergée par servimg.com

  • Le 24 mars 2012 à 07:42, par Sara durà

    Source Indymedia Grenoble :

    Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 mars, plusieurs dizaines de wagons stationnés dans le dépot de train de Grenoble ont été recouverts d’inscriptions contre le TGV lyon-Turin (ou TAV, treno alta velocita)

    No-tav ! Non au TGV Lyon Turin Solidarité avec Luca (militant no-tav, victime de la répression policière en Italie) Solidarité avec le Val de Suse en lutte

    Depuis ce matin, et jusqu’à ce qu’ils soient nettoyés, ces trains vont sillonner toutes les gares de la région Rhône-Alpes. Nous tenions à remercier la SNCF de se faire ainsi le porte parole du mouvement no-Tav auprès de la population locale !

    Rappelons que la ligne ferroviaire Lyon-Turin, c’est le saccage de l’environnement alpin. C’est un projet décidé par et pour les élites économiques et politiques, les gros industriels et les lobbys du bétonnage et du transport routier. Derrière le faux argument écologiste du fret, le tav signifie l’accélération et l’intensification des échanges de marchandise et du traffic de poids lourds à travers l’Europe.

    Par cette action, nous avons voulu exprimer notre solidarité avec les habitant-e-s du Val de Suse en Italie qui luttent depuis 20 ans contre ce projet. Mais surtout, nous avons voulu soutenir la construction, de ce coté-ci de la fontière, d’un mouvement contre le TAV et le monde qui l’accompagne.

    Ici aussi, a sara dura !

    No-Tav, section Art-Déco

  • Le 19 mars 2012 à 08:55, par lsavoyard

    La colere et la revolte gronde en Savoie

    Resistance !

    http://www.ledauphine.com/savoie/2012/03/18/le-lyon-turin-ne-passera-pas-chez-moi

  • Le 17 mars 2012 à 16:13, par Libertad

    Compte rendu rassemblement 13 mars a Chambery.

    La mobilisation et resistance continue en Savoie et aillieur !

    http://notav-savoie.over-blog.com/

  • Le 16 mars 2012 à 13:12, par Resistenza

    Ci joint position de Europe Ecologie Rhone Alpes sur le Tav(site No Tav Torino)

    * I Verdi francesi bocciano la LYon-Turin [13/03/2012]
    Europe écologie della regione Rhône-Alpes ha rilasciato parere sfavorevole sul progetto della tratta francese della Torino-Lione. I principali motivi : la realizzazione per fasi non dà più la priorità alle merci ed inoltre ha un rapporto costi-benefici discutibile.
    [vedi documento completo - in francese]

    Intanto i giornalisti d’oltralpe si interessano sempre di più a noi : ARTE a S : Giuliano di Susa
    Suite... http://www.notavtorino.org/

  • Le 15 mars 2012 à 15:28, par Resistenza

    La lutte et resistance No Tav continue,avec un moment fort a venir le 11 avril début des expropriations . La mobilisation s’organise avec de nombreuses initiatives
    dont une grande journée de lutte le 1er avril a Turin).

    Sara Durà / Resistance

    Ci joint vidéo sur les 3 jours d’occupation de l’autouroute le 29 fevrier :

    http://vimeo.com/38330410

    Image hébergée par servimg.com

  • Le 9 mars 2012 à 20:05, par Rivolta

    Ci joint deux sites Italiens pour etre tenu au courant de la lutte No Tav

    Sara Durà !

    http://www.lavallecheresiste.info/

    http://anarresinfo.noblogs.org/

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