Nous luttons avec la famille C., victime d’un marchand de sommeil qui leur a loué un logement social d’Alliade vide depuis des années. Face à cette situation, la seule réponse du bailleur Alliade a été l’envoi d’un commandement de quitter les lieux annonçant leur expulsion. Nous en avons marre des pratiques honteuses de ce bailleur « social » qui met en danger les familles ! Lorsque les personnes se mobilisent pour faire respecter leur droit au logement, la seule réponse d’Alliade est de fermer son portail pour ne pas les recevoir, même malgré nos nombreuses relances et de celle de la députée Anais Belouassacherifi qui nous soutient dans notre lutte.

La honte doit changer de camp ! Pas d’expulsions sans solutions !

Après un mardi 1 avril de solidarité en bas du batiment de la famille ménacée d’expulsion à Moulin à Vent, une mauvaise surprise ce matin. Une equipe d’une douzaine d’agents de sécurité privée empeche l’accès au batiment aux solidaires venus soutenir la famille. Ils nous disent que c’est à cause d’un vol de voiture, ou plutot d’une moto, ou sinon pour la « tranquillité résidentielle ». Enfin la vérité : Alliade ne veut pas que le DAL essaie d’empecher l’expulsion. Et ils sont prets à mettre les moyens nécessaires : une milice privée présente jour et nuit qui met des coups de pression à la famille et fait les gros bras devant les militant.es. La somme astronomique que doit couter cette mascarade dystopique on l’imagine à peine. Par contre, on a une idée bien claire pour d’autres dépenses plus utiles aux habitant.es de la résidence : l’entretien du batiment ou la réduction du temps de vacance des appartements pour en citer quelques-unes.

À partir de demain il faut un énorme élan de solidarité car on peut pas accepter qu’un bailleur social fasse autant d’efforts pour mettre à la rue sans solutions de relogement une famille avec des enfants en bas age.