(il n’est pas nécessaire d’avoir été présentE à la première réunion)

Le mercredi 9 novembre 2005, à 19H00, au local de la CNT, 44 rue Burdeau, dans le 1^er.

Pour toute information :
Permanences : tous les mardis de 18h00 à 20h00, 44 rue Burdeau, tel local
CNT :
04 78 27 05 80

Cette réunion aura pour but de faire se rencontrer les travailleurs et
travailleuses des secteurs liés a la communication, a la culture et au
spectacle, intéressés par le fait de se syndiquer à la CNT.
Lors de cette assemblée générale, nous pourrons discuter de :
Témoignages et analyses de la situation dans nos professions et nos
secteurs d’activité.
Projet syndical (tant du point de vue professionnel que du point de vue de
la protection sociale)

Les statuts dont le futur syndicat se dotera respecteront ceux de la
Confédération Nationale du Travail*, et épouseront également les principes
de la charte du Syndicalisme Révolutionnaire*.

UN SYNDICAT POUR QUOI FAIRE ?

L’augmentation des contrats précaires allant de pair avec la diminution
des droits au chômage, aux soins, au logement, c’est toujours plus de
misère sociale, et de soumission à nos employeurs qui s’annonce. Par le
démantèlement
progressif et systématique de toute forme de protection sociale (retraite,
chômage, santé), par la désintégration de toutes garanties au niveau du
travail
(salaires faibles et part socialisée amoindrie, conventions collectives
saccagées, généralisation des contrats précaires, individualisation des
conditions de travail), par la militarisation et le flicage croissants de
la société, par la criminalisation des pauvres et des rebelles, par la
destruction
de toute forme de service public (éducation, transport, culture,
communication...), par la paupérisation concertée de millions de personnes,
les coups de boutoir répétés du patronat et de l’État, menacent gravement
nos intérêts.

Dans la communication, la culture et le spectacle, la situation n’est pas
meilleure qu’ailleurs.
De par la structuration de l’emploi, le secteur spectacle, par exemple,
est l’un
des plus libéral et des plus impitoyable qui soit : contrats de travail
non signés, faux CDI (payés au cachet), annonces pourries de
l’ANPE-Spectacle, salaires non payés, individualisation des salaires et
des conditions de travail
(sources d’inégalité et d’injustice sociale), promesses d’emploi non
tenues, abus d’autorité des « chefs d’entreprises culturelles », des
directeurs de compagnies et des metteurs en scène autocrates,
licenciements de salariés permanents pour employer ensuite des précaires,
répression anti-syndicale, restrictions budgétaires au fonctionnement ou à
la création pour certains lieux
et certaines compagnies - ce qui se traduit toujours par des licenciements
ou une diminution du nombre de journées d’emploi pour les intermittents -,
utilisation de la solidarité sociale (Assedic), par les employeurs, pour
payer
une partie du travail... De plus, les intermittents subissent une forte
discrimination face au droit au logement du fait de la précarité de leurs
contrats de travail.

Pour contrer l’exploitation et la domination capitaliste que nous
subissons nous
voudrions créer un syndicat qui soit une assemblée de travailleurs de
notre secteur qui s’organisent pour agir en vue d’une riposte massive,
générale et déterminée. Le but : gagner les luttes dans l’unité et
l’indépendance pour être
ensuite en mesure d’en préserver nous-mêmes les acquis, quelque soient les
aléas
politiques.

Quels outils ? Quelles formes d’actions ? Quels projets et quelles
propositions
alternatives ?

Un syndicat unifié

Un élément essentiel aujourd’hui pour nous, consiste à refuser de
participer à
construire une multitude de syndicats corporatistes de métiers. Nous
préférons
un syndicat unifié dans notre secteur, où les salariés permanents,
intermittents... qui travaillent ensemble s’unissent face à leurs employeurs
au-delà de leurs différents statuts et métiers.

Un syndicat autogestionnaire

 Assemblées générales souveraines,
 Délégués élus et révocables, rotation des mandats,
 Pas de permanents syndicaux,
 Autogestion des luttes,
 Contrôle des négociations par la base,
 Indépendance vis-à-vis du patronat, de l’Etat, des partis et des
organisations
politiques.

* documents disponibles à la CNT Lyon ou en ligne à : www.cnt-f.org

Le champ de syndicalisation concernant le syndicat CCS est vaste. En voici une liste non-exhaustive.

Selon la fédération des syndicats CNT de la Communication de la Culture et
du Spectacle, le syndicat CCS regroupe les salariés des entreprises
suivantes (et
les travailleurs indépendants n’employant aucun salarié) :

Secteur Presse, Livre, Imprimerie et Edition papier

Édition de livres, Édition de journaux, Éditions de revues et périodiques,
Autres activités d’édition, Agences de presse, Imprimerie, Industrie du
livre,Papier, carton, et cellulose...

Secteur Spectacle

Enregistré :

Production de films pour la télévision, Production de films
institutionnels et
publicitaires, Production de films pour le cinéma, Prestations techniques
pour
le cinéma et la télévision, Distribution de films cinématographiques,
Édition et distribution vidéo, Production de films cinématographiques,
Activités de radio, Production de programmes de télévision, Distribution
de programmes de télévision, Édition d’enregistrements sonores...

Vivant :

Activités artistiques du spectacle vivant, Services annexes aux
spectacles, Salles de spectacles, Autres spectacles, Parcs de Loisir,
Casinos... Secteurs des Arts Plastiques et littéraires
Artistes plasticiens, Photographie, Littérature et expression écrite,
Galeries
d’art...
Secteur Culture et Patrimoine
Bibliothèques, Musées, Gestion du patrimoine culturel, Centres Culturels,
Parcs
d’expositions...