Cette année, pour la première fois, le CROUS cherche à effectuer deux contrôles d’assiduité des étudiant.e.s boursier.e.s dans l’année.
En clair, avant cette année, les contrôles avaient lieu (pour raisons budgétaires) juste une fois l’an, par l’envoi d’un questionnaire aux universités après le premier semestre.
Les étudiant.e.s non-assidu.e.s étaient alors signalé.e.s et on leur réclamait le remboursement des versements du CROUS.
Celles et ceux qui décrochaient après cette période passaient à travers les mailles, du moins jusqu’à ce qu’on leur demande de présenter, pour une démarche administrative quelconque, un relevé de notes.
Aujourd’hui -en l’absence de thunes pour payer les personnels administratifs, les vacataires, et les personnels de ménage-, on a enfin trouvé le budget pour vous contrôler deux fois plus ! Des questionnaires seront donc comme d’habitude envoyés aux facs après le premier semestre MAIS PROBABLEMENT AUSSI après le second semestre.
Face à ça, quelques réflexes d’autodéfense s’imposent :
- Essayer de négocier avec le/les chargé.e.s de TD, afin qu’ils ne vous notent pas absent.e en cours et vous préviennent pour passer les examens (ou conviennent avec vous d’autres modalités d’examen).
- Se mettre le doyen et/ou le secrétariat de votre département dans la poche : lors du renvoi des questionnaires au CROUS, les déclarations des facs font foi et, à moins que vous n’ayez ultérieurement à présenter à nouveau un relevé de notes (alors on pourra éventuellement se rendre compte du contournement), on ne vous demandera pas de rembourser.
- S’organiser collectivement pour obtenir des DISPENSES D’ASSIDUITÉ, y compris pour les étudiant.e.s boursier.e.s : à quelques-uns dans le même UFR, on peut avoir le rapport de force face au secrétariat, et obtenir la dispense salvatrice (par contre il faut se présenter aux examens terminaux).
En tout état de cause, en cas de pépin par rapport aux bourses, n’hésitez pas à contacter le syndicat LE PLUS TÔT POSSIBLE : tant que le dossier n’est pas sorti de la fac, c’est encore négociable (une fois transmis au CROUS, en général on peut juste négocier un échéancier) [1].
Pour beaucoup d’entre nous, garder cette thune est une simple question de survie : ça ne se légitime pas, ça ne se négocie pas.
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