Brésil : réformes du code du travail, élite corrompue, le peuple est dans la rue

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Dans un contexte tendu de réformes du code du travail portées par l’impopulaire gouvernement de Michel Temer – qui a remplacé celui de Dilma Roussef –, un enregistrement a récemment compromis le président, qui peut se voir destitué à tout moment. Accroché au pouvoir, Temer a alors envoyé un signal dangereux en promulguant un jour durant un décret autorisant le déploiement des troupes militaires dans la capitale pour contenir les manifestations qui demandent sa destitution. Le procès au Tribunal électoral supérieur devrait statuer, à moins d’un report, ce jeudi 8 juin 2017 sur la destitution du président. Au cœur du plus gros scandale politico-financier de son histoire, et dirigé par une élite corrompue jusqu’aux os, le Brésil traverse une crise sans précédent. Et le peuple est dans la rue

Le Brésil dans la pire crise politique de son histoire

Dans un contexte tendu de réformes du code du travail portées par l’impopulaire gouvernement de Michel Temer – qui a remplacé celui de Dilma Roussef –, un enregistrement a récemment compromis le président, qui peut se voir destitué à tout moment. Accroché au pouvoir, Temer a alors envoyé un signal dangereux en promulguant un jour durant un décret autorisant le déploiement des troupes militaires dans la capitale pour contenir les manifestations qui demandent sa destitution. Le procès au Tribunal électoral supérieur devrait statuer, à moins d’un report, ce jeudi 8 juin 2017 sur la destitution du président. Au cœur du plus gros scandale politico-financier de son histoire, et dirigé par une élite corrompue jusqu’aux os, le Brésil traverse une crise sans précédent. Et le peuple est dans la rue.

Cet article sur la situation au Brésil pourrait être tout autre demain. Le Brésil vit un épisode de non-fiction tragique au scénario imprévisible. Une année vient de s’écouler depuis la destitution de la présidente Dilma Roussef – élue par 54 millions de Brésiliens –, par l’un des Congrès les plus conservateurs et réactionnaires de l’histoire, au nom de Dieu, de la morale et des bonnes mœurs.

Dès la nomination du nouveau gouvernement du vice-président Michel Temer, membre du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) – investi suite à l’impeachment de Dilma Roussef –, tout était clair. Aucune femme, aucun noir. Seulement des hommes blancs et riches. Son discours d’investiture annonçait la déroute : entouré par tous ces messieurs, il cita une phrase lue sur un panneau au bord la route : « Ne parle pas de crise, travaille. » ...

La suite à lire sur : http://jefklak.org/?p=3907

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