Les lycéens s’opposent à la réforme du BAC pro
Lundi et mardi une centaine de lycéen.es se sont rassemblé.es devant le lycée Tony Garnier à Bron pour contester la LRU et la réforme du BAC pro. La réforme du bac réduit la formation professionnelle à 3 ans plutôt que 4 (BEP= 2 ans + Bac Pro= 2 ans) et supprime le diplôme BEP, sans que le programme soit changé, avec les dommages pédagogiques que l’on imagine. Si la réforme passe, les lycéens qui sortent actuellement du lycée au niveau BEP se retrouveront sur le marché du travail sans la protection - relative toutefois - d’un diplôme professionnalisant et garantissant le statut d’ouvrier qualifié.
La réponse du préfet a été directe : un lycéen a été arrêté, comme cela a été fait avec les étudiants en lutte contre la privatisation de l’université, en l’accusant d’avoir lancé un projectile sur les flics.
Question d’accessibilité aux TCL ?
Des portes toujours plus solides pour empêcher les « fraudeurs » de pouvoir se déplacer librement.
Cela nous coûtera encore plus de 895.000 euros (c’est à dire le prix de 600.000 tickets plein tarif) pour installer ces nouveaux portillons et ainsi asceptiser un peu plus les transports collectifs.
Parallèlement le SYTRAL réfléchit à l’accessibilité de son réseau aux personnes handicapées qui auront, bien sûr, les moyens de payer le droit de se déplacer.
Depuis 2006, parait-il, environ 380 portes d’accès ont été détruites ou endommagées.
Continuons la lutte pour la gratuité des transports en commun !
A bas la surveillance électronique !
Ou comment d’une fraude dans les transports on risque de se retrouver en taule...
En effet, une jeune femme de 23 ans qui avait brisé son bracelet électronique a été écrouée lundi 4 février 2008.
Elle s’était vue imposer cette chaîne d’un nouveau temps suite à des heures de TIG (Travaux d’Intéret Général) qu’elle aurait dû effectuer parce qu’elle n’avait pas son ticket de transport en commun.
Lors d’une comparution immédiate, le parquet a demandé 3 mois de prison ferme. On attend le délibéré...
Rassemblement anti-fourrure à Lyon
Des défenseurs des animaux se retrouvent le vendredi et le samedi après-midi devant différents commerces de fourrure du centre-ville depuis le début de l’hiver. Ils restent plusieurs heures devant les magasins avec des pancartes, et des tracts pour les passants avec l’idée de faire culpabiliser les responsables de ces commerces et les convaincre à fermer.
Quoi faire de l’École des Beaux-Arts ?
Les étudiants des Beaux-Arts sont maintenant aux Subsistances et l’école se retrouve complètement vide. C’est vrai que ce n’est pas véritablement une oeuvre d’art architecturale et les projets vont bon train avant les municipales. On entend parler en effet d’une meilleure mise en valeur de l’Amphithéâtre des Gaules, d’esplanade dominant le jardin des Plantes, de terrain de foot, d’édifices publics pour des services manquant au quartier... On sait aussi que les promesses vont vite tomber dans l’oubli par la suite et qu’il faudra veiller au grain que ces bâtiments ne soient pas offerts à des promoteurs, tout comme le grandiose bâtiment de l’ancien musée des télécommunications, vide depuis des années et qui malheureusement n’a pu être occupé dernièrement qu’une journée par la population lyonnaise.
Sans ton brassard t’es rien !
C’est surprenant mais dire « sans ton brassard t’es rien » à un flic, c’est un outrage, se débattre sans blesser ni toucher qui que ce soit pendant l’interpellation (à cause de l’outrage) c’est une rébellion. Le gnon dans la gueule c’est gratuit.
C’est ce qui est arrivé à Mo, 23 ans, qui tenait les murs dans un hall d’immeuble à St Priest avec ses potes. Les voisins ont appellé la police. Mo s’est pris un bon coquard à l’oeil gauche et 4 mois ferme de placard. Ah oui, son procès a duré 19 minutes.
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